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 {give me another chance; ♪

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Ahn Bo HyunAhn Bo Hyun
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MessageSujet: {give me another chance; ♪   {give me another chance; ♪ 40Mer 13 Jan - 23:34

    Deux semaines. Jun Wan était disparu depuis au moins deux semaines. Le leader des Jinsil observait l'horloge, la tête appuyée contre sa main tandis que le temps semblait passer volontairement beaucoup trop lentement. Une seconde, deux secondes... deux semaines, c'était énorme, non ? Wan était un bon élève, du moins, de ce qu'il savait de lui. Et il se doutait déjà au moins un peu de la raison pour laquelle le plus vieux était soudainement disparu de la circulation. Si c'était vraiment ça, la raison... il devait faire quelque chose. Pas nécessairement le faire parler, mais... un son retentit enfin à ses oreilles, le jeune homme clignant bêtement des yeux. Dieu, le cours était terminé. En moins de deux minutes, ses choses étaient déjà ramassées. Et en moins de dix minutes, il se laissait déjà retomber sur son lit, fixant le plafond. Que s'était-il passé, en fait ? Rien. C'était ce dont il avait essayé de se convaincre : rien ne s'était passé. Ce n'était pourtant pas une hallucination, mais ce n'était pas non plus important. Il avait oublié, et les deux autres s'en remettaient eux aussi. Il espérait. Même si, en y réfléchissant, il n'avait échangé que quelques mots maladroits avec Sarang et n'avait pas du tout revu Jun Wan au cours des deux dernières semaines. Il soupira, ses yeux se fermant, sa main se posant contre son front.

    Con. Il était vraiment... le pire des cons.

    Parce que tout ça était de sa faute, et il le savait. Quelques secondes, pendant lesquelles il ne bougea pas même d'un millimètre, passèrent. Finalement, son bras s'étira vers la table de chevet, où il trouva son portable qu'il observa une seconde avant de le rapprocher, composant rapidement le raccourci vers le numéro de Wan. Nouveau message.

    Wan. C'est Babo~
    Tu fous quoi ? Ça fait deux semaines qu'on t'as pas vu. YOU'RE DEAD? u.u;


    Envoyer. Il se tourna vers le mur, posant le portable contre l'oreiller, tout prêt de sa tête. Ils n'étaient qu'en plein milieu d'après-midi, et Jun Wan ne dormait certainement pas. S'il ne répondait pas à son message, c'était qu'il l'ignorait réellement. Et comme de fait, il ne reçut aucune réponse à son message, pas même après quinze minutes. Et même s'il composait un deuxième message, il s'était relevé, glissant une veste sur ses épaules, prêt à partir. Parce qu'il savait déjà que le plus vieux ne répondrait pas à ses messages et qu'il les ignorerait, peu importe le nombre de messages qu'il lui envoyait. Il avait plongé ses mains dans les poches de sa veste en sortant, gardant tout de même le portable dans sa main « au cas où » il vibrerait. En même temps, il lui envoya au moins cinq autres messages en chemin. Et lorsqu'il arriva devant la porte du leader des Yumyeong, il baissa la tête, rédigeant un dernier message. « Si tu ne réponds pas dans les trente prochaine secondes, je te botte les fesses en face à face. » Puis il compta les secondes. Vingt, dix-neuf, dix-huit... elles passèrent plutôt rapidement. Évidemment. Il pensa d'abord à toquer, mais lorsque son poing fut à à peine deux centimètre de la porte, il pinça les lèvres... et posa finalement sa main contre la poignée, qu'il tourna doucement, murmurant le prénom du plus vieux. Toujours aucune réponse. Dieu, c'était à croire qu'il était réellement mort au courrant des deux dernières semaines. Tiens, parlant de mort, l'odeur qui lui venait aux narines s'y apparentait. Il grimaça et ouvrit la porte en entier, haussant les deux sourcils face à ce qui se présentait sous ses yeux. Des vêtements partout au sol, les couvertures du lit totalement défaites, la télévision toujours en marche et les quelques - plusieurs - déchets qui longeaient le sol, la table de chevet, le lit... ouais. Le désordre. Un désordre comme il n'aurait jamais cru Jun Wan capable de faire. Il referma doucement la porte derrière lui, taisant au mieux le bruit pour ne pas alerter le plus vieux. Enfin, si seulement il était là. Il tourna la tête vers la salle de bain. La porte était à demi-fermée, mais aucune lumière ne semblait s'échapper de la petite pièce. Il haussa un sourcil, douteux. Wan ? Le murmure fut presque imperceptible. Il s'avança lentement vers la salle de bain. C'était à se croire dans un film d'horreur. Il imaginait presque déjà le plus vieux étalé par terre, un couteau planté dans le dos... après avoir poussé la porte, il avait ouvert la lumière. Mais rien. Rien d'accablant, rien de trop horrible, rien qui sentait la mort plus qu'autre chose et cette odeur lui semblait soudainement être une illusion de son pauvre cerveau. Il pinça les lèvres et tourna la tête vers la baignoire, seulement pour voir le chef des Yumyeong qui comatait dans un bain à moitié rempli, la tête à peine visible. Il ne semblait même pas l'avoir remarqué. Bo haussa un sourcil, l'observant longuement.

    Bo n'avait jamais vraiment vu Wan comme une personne désordonnée ou quoi que ce soit. En même temps, c'était la première fois qu'il visitait sa chambre. Ça donnait une mauvaise impression. Mais tous les deux étaient plutôt ordonnés au niveau matériel et il l'avait remarqué au cours des conseils. Si quelqu'un ne supportait pas le désordre dans ses feuilles, c'était bien un des deux. Il y avait donc définitivement quelque chose qui clochait, ou alors Jun Wan était réellement hypocrite dans toutes les facettes de son personnage. Il soupira et cligna des yeux avant de s'approcher de la baignoire, se laissant retomber à genoux devant celle-ci pour se pencher devant lui, lui redressant la tête. Il haussa un sourcil. Il n'était pas du tout soigné. Dans un sale état, sans parler qu'il était plus qu'apparent que ce dernier ne s'était pas rasé depuis les deux dernières semaines. Aouch. Le regard du plus vieux se posa vers lui, mais aucune réaction ne sembla se produire. Pas même un trait de visage étiré, ou un clignement d'oeil. Il savait qu'il était là, devant lui. Mais il ignorait volontairement sa présence ? Ou peut-être qu'il était tout simplement trop blasé pour dire quelque chose. Ses joues se gonflèrent dans l'agacement le plus profond et il se recula pour s'appuyer contre la céramique de la baignoire.

      Ça fait deux semaines qu'on t'as pas vu en cours. Ni aux conseils. Ni nulle part en fait...

    Aucune réponse. Il se moquait de lui, hein ? Le plus jeune fronça les sourcils et se redressa pour aller fouiller sans gêne dans les armoires de son tout nouvel ami. C'est après avoir fouillé à peu prêt toutes les armoires disponibles qu'il trouva enfin ce qu'il cherchait ; une serviette. Il la déposa sur le comptoir et sorti de la petite pièce - un peu trop étouffante - pour se rendre dans la chambre de l'autre. Comment pouvait-il vivre là-dedans si longtemps ? Et comment faisait-il pour avoir toute cette nourriture à disposition, en fait ? Il devait avoir complètement épuisé ses réserves. Et d'abord... à voir tous les papiers de chocolat, les boites de crème glacée terminée et les paquets de chips, il ne se nourrissait pas de la meilleure façon au monde. Il repoussa une pile de vêtement et chercha rapidement des vêtements dans le bureau du plus vieux. Ce qui ne fut pas très long, au final, puisque la grande majorité des vêtements étaient sales et étalés au sol. Les vêtements propres étaient donc réduits à ce qui se trouvait présentement entre ses mains. Heureusement, le plus vieux avait - presque - autant de goût que lui. Il repoussa la porte avec le pied et laissa retomber les vêtements tout prêt de la serviette avant de se retourner vers lui.

      Bon, tu bouges un peu ton derrière, tu sors de cette baignoire, tu te sèches et tu t'habilles, c'est même plus drôle. Et j'te jure que si t'es pas sorti de là d'ici les dix prochaines minutes, tu vas le regretter.

    Son regard n'était même pas menaçant. Mais il sorti de la pièce et referma la porte derrière lui, par simple mesure de respect. Puis il balaya la pièce du regard, soupirant. Il se laissa retomber au sol et tira la poubelle, entamant la lourde tâche qu'était de : ramasser ce bordel. Qu'on vienne lui dire qu'il était un connard après ça !
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MessageSujet: Re: {give me another chance; ♪   {give me another chance; ♪ 40Jeu 14 Jan - 2:20

    « Hey ! T’as entendu le meilleur ? Wan et Bo … dans le même lit ! J’te jure j’te jure, c’est même la madone qui les a pris la main dans le sac. Ahahahah. Les mains contres les sacs je veux dire. »

    Pas un soupire ne se glissa hors de ses lèvres. Il n’avait pas entendu les dire de ses propres oreilles mais il n’avait pas besoins de le faire pour savoir que tout le monde se passaient le mot. De toute façon il n’avait pas réellement envie de savoir, de voir tout ces yeux rivés sur lui, chuchotant sans aucun respect toute les choses qui c’était dite depuis les deux semaines qu’il avait passé renfermer dans sa chambre. Coupé de toute civilisation, il avait passé la majorité de son temps à rester immobile, l’esprit vide, à fixer le néant qui l’engloutissait un peu plus chaque seconde. Les premiers temps, il avait prétexté être malade, engloutit cinq pot entier de crème glacé et une bonne vingtaine de barre chocolatée. Au diable les attrait physiques si maintenant sa vie était complètement ruinée ici. Autant aller se faire une vie ailleurs, changer d’aire l’aiderait probablement à passer au travers de toute cette histoire ridicule. Il pouvait supporter le regard – différent- de sa propre sœur mais pas celui des autres. Ce serait blessant, humiliant et perpétuel. Personne ne passerait outre cet évènement et sa vie deviendrait un enfer continu. Autant se faire renvoyer tout simplement de l’école par inactivité en tant qu’élève et chef de sa propre confrérie. Son téléphone vibra longuement, s’activant de tout son être pour lui montrer qu’il existait toujours. Il ne broncha pas, tout comme il n’avait pas bougé non plus chaque fois que l’on avait cogné contre la porte de sa chambre, soit une bonne centaine de fois en deux semaines. De toute façon, l’appareil était hors d’atteinte, voilà sa raison principale si quelqu’un lui posait la question. Évidement la chose n’arriverait point puisqu’il ne verrait personne. Des appels manqués, des sms non lus, une boîte vocal pleine à craqué et pourtant rien de bien intéressant pour le tirer hors de cette lividité. Il ne savait plus réellement depuis combien de temps il était là, sa peau rougie par l’eau du bain devenue beaucoup trop froide pour la supporté, ses lèvres bleuies par l’hypothermie envisageable s’il restait encore là longtemps. Pourtant, son regard restait de marbre, occupé à regarder des gouttelettes s’échapper du robinet sans réellement y faire attention. Si l’on pouvait choisir, deviner du moins que sa vie deviendrait un tel gouffre suite à certaines actions stupide, il n’en serait pas là. Probablement bien au chaud dans une couverture à écouter un film plus ou moins ridicule avec sa petite amie. Seulement les choses n’étaient pas aussi faciles.

    Avait-il déjà vécue ce genre de chose? Non, jamais. Il n’avait jamais réellement connue la perte de quoi que ce soit, le vide totale à l’intérieur qui le grugeait pour le faire souffrir au point de ne plus savoir quoi que ce soit. Deux semaines, sans aucune réaction, sans sourire, sans rire, sans sentir un quelconque sentiment. En fait, la perte de conscience totale était de mise, il ne savait plus quelle journée ils étaient, quelle heures il était, le matin? L’après-midi ou peut-être la nuit? Peu-importait au fond. Aucune motivation pour se lever de ce dit bain. Les choses avaient toujours été ainsi pour être ainsi, aucune question ne se posait parce que c’était exactement ce qu’il devait faire. Un vrai pantin sans aucune personnalité, sans aucune conviction, sans aucune idée de ce qu’était la vraie vie. Un fils obéissant, un élève ponctuel, un ami présent, un frère protecteur, un petit ami respectueux, un bâtard gay qui se laissait aller sur n’importe quel fantasme sur patte à disposition, entrainer dans les tourbillons incessant de l’extasy. Lim Jun Wan.

    Son téléphone ne cessait plus de vibrer, provoquant un mal de tête incroyable, partant du bas de son dos pour venir se loger directement dans les fin fonds de son crâne. Il eu enfin un mouvement en raison d’une cause, ne plus entendre ce fichu téléphone devenait urgent. Il se laissa glisser dans le bain, provoquant un crissement de peau ratatinée contre le métal de la baignoire, laissant à peine son nez sortir de l’eau pour pouvoir respirer, le froid mordant un peu plus sa peau, tandis que son mal de tête persistait à transpercer ses muqueuses cérébrale. Nom d’un chien, pourquoi personne ne le laissait tranquille? La porte de la pièce s’ouvrit soudainement pour laisser entrer son cauchemar. Bref, parle un peu qu’on en termine. Son cœur se serra malgré toute sa bonne volonté, à défaut d’avoir réussit à ne pas bouger d’un poil, se laissant complètement faire lorsque le plus jeune le redressa légèrement, sa tête refaisant surface après tant de temps. Il ne l’écouta pas, frissonnant toute fois d’une façon agréable à la chaleur de la peau de ses mains contre la sienne si glacé. Ce n’était pas … spécialement la première personne qu’il aurait aimé voir. Encore moins alors qu’il prenait son bain. Pourtant il ne bougea pas pour cacher sa nudité, de toute façon, il savait parfaitement que Bo ne regarderait pas à cet endroit dans la circonstance. Il était visiblement agacé par son attitude et c’était bien ainsi, il perdrait patience et s’en irait rapidement, le laissant seul à ses … ‘’occupations ‘’. Il poussa son premier soupire depuis beaucoup trop longtemps avant de se laisser glisser complètement dans la baignoire, ouvrant finalement ses petits yeux pour observer le plafond déformé par l’eau. Combien de temps pouvait-il rester volontairement dans l’eau, avant que son système ne lui pleure de remonter à la surface? Il avala une longue gorgée de l’eau dans lequel il baignait, dégoutant dans un sens mais sans réelle importance pour le plus vieux. Il ferma finalement les yeux, sentant le besoins de respirer être de plus en plus urgent, avalant une nouvelle gorgée qui vint cette fois se bloquée dans sa gorge, secouant son corps de spasme. Il s’étouffait apparemment. Et ensuite? Il se lassa assez rapidement de sa fausse tentative de noyade, remontant finalement à la surface pour prendre un grand respire, toussant derechef, le corps penché vers l’avant alors qu’il rejetait l’eau qui c’était logée dans ses poumons. Il glissa ses mains contre son visage, sortant finalement du bain.

    La porte s’ouvrit lentement sur la chambre adjacente, éclairée pour une fois. La pièce était propre et soignée, contrairement à lui. Il portait des vêtements propres au moins. Pourtant la vision de cette chambre rangé lui causait un certain bien-être, lui apportant une sécurité habituelle de trouver les choses à leurs places. C’était un peu comme retrouver quelque chose de normal dans toute cette pagaille, quelque chose qui ne changeait pas malgré tout. L’envie de lui demander ce que les gens disaient lui avait vaguement passé à l’esprit, mais pas suffisamment important pour qu’il ne parle enfin. Il ne posa pas son regard sur lui, tout comme il ne lui adressa pas la parole. Il n’était pas fâché, pas triste, pas … si il l’était, mais pas nécessairement envers Bo. Il s’adossa contre le mur, fixant silencieusement le sol. Pars mon petit, frustre-toi et va t’en.
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C’est avec joie et fierté que je vous annonce le début de cette nouvelle année. Paix, bonheur, amour, argent et tout le blabla habituel qui se dit chaque année, mais surtout de l’action. Parce que franchement chers élèves, vous me décevez, je n’ai pratiquement rien eu de croquant à me mettre sous la dent pour me délecter des nouveaux arrivants dans notre institut. J’ai dut me tromper quelque part puisque, vous n’êtes pas aussi intéressants que je l’aurais cru. Non en fait je mens, je sais parfaitement que vous êtes tous de vrai obsédés, des malfrats, des crétins bon à l’école, des fous, des hypocrites, des fêtards. Pourtant, dans tout ce que je viens de nommer, rien ne vient à mes oreilles. Je n’ai absolument aucun fait pour accentuer mes paroles. Pour le moment, vous restez que des égoïstes qui gardent bien cachés leurs petits problèmes d’étudiants hormonaux. Vous me décevez sincèrement et j’ai bien l’intention de remédier à tout ça. Oh ! Ne me demandez pas comment, vous verrez bien lorsque tout arrivera. Quoi qu’il en soit, je ne peux qu’affirmer que cette école partira du bon pied en ce qui concerne l’année 2010 ! Ou du mauvais pied… tout dépend de la façon dont on voit la chose… c'est-à-dire dans votre peau ou dans la mienne. Tant pis pour vous bande de cachotiers, vous l’avez bien cherché ! Bon, je dois vous laisser, j’ai quelques coups de fil à faire et vous m’ennuyez profondément. J’aimerais quand même prendre le temps de vous indiquer que depuis quelques jours, vous l’aurez sûrement remarqué, il y a beaucoup d’agitation autours de l’enceinte. Peut-être que vous étiez trop occupés à faire vos prudes avec mon magnifique cadeau de bracelet tendance noël 2009. Aucune reconnaissance pshht. Je n’ai eu aucun merci d’ailleurs ! Enfin quoi qu’il en soit de votre impolitesse, prenez garde à vos arrières, il semble qu’il y ait un homme dans la trentaine qui parcoure les couloirs. La sécurité à tenté de le chasser mais… j’en ai décidé autrement. Il est beaucoup trop louche pour ne pas le laisser en liberté avec vous tous ! …. Merci et … bonne année !



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