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 'Cause I'm Dying [Hyunnie]

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GS
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MessageSujet: 'Cause I'm Dying [Hyunnie]   'Cause I'm Dying [Hyunnie] 40Sam 12 Déc - 13:20

    Hallelujah, I’m Fallin, Fallin, Fallin ~


Encore un effort. Quelques mois suffiront. Je suis presque dans un état de mort, quelques mois et c’est bon. Supprimer les traces, la moindre trace et ce qu’il reste de candeur. Un morceau de glace à la place du cœur. Même si je m’améliore, oh j’en rêve encore. Ne plus rien sentir, inconsciente, minérale, plus le moindre désir. Plus de pleurs, plus de mal. Même si je m’améliore, je trépasse encore, même en sachant que j’ai tord. Et son absence qui me mord, son corps à lui dans mon corps, j’en crève encore. Je fronce le front. Je l’entends, et pourtant je suis persuadée que c’est un rêve. Où-suis-je ? Suis-je morte ? Impossible, et mon fils que je n’ai toujours pas engendrée ! Quel jour sommes-nous ? Quel mois ? Quelle heure ? Je ne sais plus. Dans ma tête tout se mélange. Ce paysage de neige qui s’étend à l’horizon, d’où vient-il ? Les flocons de neige portés par le vent me lacèrent sur mon visage comme des coups de cutter. Mes pieds sont gelés, mon estomac douloureux, mes os prêts à se rompre. Un profond sommeil, puis encore un. Pour oublier le froid, la peur, la réalité. Pour oublier ma douleur poignardant.

Revenge is a Dish Best Savored Cold

- NANA ?!!

Je me secoue toujours dans mon lit, saisie de spasmes incontrôlables. Je me contracte, je le vois. Si proche et pourtant je n’arrive pas à le toucher. Je le regarde dans les yeux, et j’y vois un mélange que jamais je ne pensais voir de toute ma vie. L’amour et la répulsion se reflétait clairement au fond de ses prunelle, allumant une lueur attrayante au fond de celles-ci. Etrangement en me concentrant, je voyais mon visage convulsée par des spasmes. Comme frappé par les Dieux, tout s’évapora, je reprend conscience en sursaut, en sueur. Au dessus de moi, Shin était en position de massage cardiaque, ou il me secouait, ou je en sais quoi, peu importe. La seule chose qui me reste de mon cauchemar un peu trop réel est mon angoisse qui reprend de l’ampleur au travers de ma voix alors que je réclamais à Shin :

- Où-est-il ? Mon bébé … ?

Paniquée, je me jette hors du lit, mais je ne vais pas bien loin, je suis relié à Hyunnie par des menottes, je l’avais presque oublié et en plus nous sommes dans le noir complet. Sûrement sur le choc de mon rêve, qui semblait si réel, je fond en larmes sans parvenir à me contrôler. Les mains contre mon visage, je gémis tout en continuant inlassablement de le réclamer. Je n’arrive plus à distinguer le rêve du réel. Je le veux, mon enfant.

- Notré bébé, où-est-il … ?

Reniflant bruyamment, je tâtonne dans le noir à la recherche du bras du jeune homme. Il n’est pas loin de moi, je ne demande qu’un peu de tendresse, qu’il me haïsse me fait certes mal, mais j’ai besoin de lui en cet instant. Et c’est dans cette optique que je me jette dans ses bras le serrant fort contre moi, en espérant surement qu’il me libèrera de cette douleur oppressante qui me lacèrent le cœur : je l’aime un peu plus chaque jour et cet amour me consume de l’intérieur. Je vis dans la peur constante de le perdre, qu’il en aime un ou une autre me terrifie ; Si cela arrivait, je ne sais pas ce que je ferais, oui c’est mon pire cauchemar. Et pourtant, je suis prête à tout lui donner, mon corps, mon cœur, mon âme et surtout … un fils. Je le lui ait promis et je le désire plus que tout au monde de l’avoir notre enfant, notre chair et notre sang. Je suis désespérée certes, mais je l’aime tellement que ça me brise. Je serai prête à me damner pour lui. Alors que mon étreinte se faisait un peu plus forte, je pose ma main contre sa joue.

- Tu me haïs tant que ça ?

Je me demande car j’en souffre, ô combien c’est douloureux, du peu d’importance qu’il peut me porter. Je l’aime et malgré ça, je n’arrive pas à le faire tomber comme une mouche. J’y parviens pourtant avec les autres, mais pas avec lui. Suis-je donc pas assez à son goût ? Ou trop laide ? Il en arrive à un stade où je sature. Je ne sais plus quoi faire pour qu’il puisse m’aimer à son tour. J’en souffre, je suffoque, j’en peux plus, je me fatigue et je l’aime.
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GS
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MessageSujet: Re: 'Cause I'm Dying [Hyunnie]   'Cause I'm Dying [Hyunnie] 40Sam 12 Déc - 16:03

« On dirait que je ne peux tromper mon cœur »

    Pas un mot, pas un bruit, pas une lumière, juste le noir à contempler. Shin Hyun était assis là, à contempler, malgré ce noir intense, Nana. Bien qu'il avoue le contraire, cette demoiselle est vraiment une perle rare et magnifique. Il avait envie de lui dire, mais Shin savait le mal qu'il aurait pu lui faire en lui disant ses sentiments. Il l'aimait, mais le jeune coréen ne voulait pas l'admettre. La voir avec un autre homme le rend malade à en crever, mais il préfère se taire. À quoi bon lui dire qu'il ne veut pas qu'elle le quitte, qu'il la veut, qu'il ne veut pas la voir avec d'autres hommes que lui. Ce serait l'emprisonner, et voir la personne qu'il aime souffrir, il ne le supporterait pas. Être attaché à la demoiselle, lui faisait en quelque sorte plaisir, elle ne serait avec aucun autre homme que lui, pendant deux semaines elle serait entièrement à lui et à personne d'autre, rien qu'à lui. Certes, c'est égoïste, mais, rien que pour ces deux semaines, Shin Hyun voulait l'être, après quoi, il la laisserait partir, avec quelqu'un de mieux que lui, même s'il devait en crever de jalousie.

    Nana n'avait aucunement besoin de profiter de l'infidélité dont faisait preuve Shin Hyun et lui, il a peur, comme un petit enfant, il est effrayé à l'idée qu'il pourrait être vraiment en couple, cette idée le fait flipper. Lui donner un enfant ? Hors de question. Même en le suppliant, la seule réponse qu'il pourrait lui apporter est « pas maintenant », il ne veut pas rendre Nana prisonnière de lui, la rendre triste. Comme si c'était pour sa survis, Shin Hyun ne veut pas être enchaîné à quelqu'un. Mais voir Nana dormir ainsi, paisiblement, il ne supportait pas. Son cœur s'emballait et il n'était plus sûr de ce qu'il pourrait arriver, il s'était contenté d'ouvrir son portable, afin d'éclairer son magnifique visage. Les yeux de Shin Hyun n'arrivaient pas à se décoller du visage endormi de Nana et il ne peut s'empêcher de prendre une énième photo de la demoiselle. Il passa sa main sur sa joue, bien que sa raison lui disait de ne pas la regarder, son corps ne voulait pas bouger. Il restait là, comme si Nana était un aimant pour les yeux de Shin Hyun.
    Repoussant les mèches qui cachait le visage de Nana, il chuchota, comme s'il s'agissait d'un secret : « Nana, tu es magnifique... ».

    Le souffle régulier de Nana commença à changer, comme si son rêve s'était transformé en cauchemar. La japonaise s'agitait dans tous les sens, hurlait des mots incompréhensibles, elle semblait avoir mal, et Shin Hyun ne supportait pas ça, il la voyait souffrir et il ne pouvait rien faire, comme paralysé, il ne sut quoi faire, puis il tenta de la réveiller, agrippant son bras, il la secouait de façon à la réveiller.

    Réveilles toi ! Nana !! NANA !!


    Il la voit le regarder, Shin Hyun la regarde à son tour, elle était trempée de sueur, son cauchemar semblait si horrible, Shin Hyun ne savait pas quoi faire et ça le frustrait. Il soupira la voyant se réveiller, il ne devait pas montrer sa panique et son angoisse, il ne devait pas lui montrer à quel point elle lui était précieuse, il ne devait pas s'attacher plus à elle. C'était comme s'il allait en mourir, mais ce qui lui faisait peur, ce n'était pas de souffrir, mais de faire souffrir Nana, Shin Hyun est un gars incapable d'être franc sur ses sentiments et cela ferait souffrir Nana et Shin Hyun ne veut pas la voir dans un sale état, surtout à cause de lui.

    Où-est-il ? Mon bébé ... ?


    Quel bébé ? Shin Hyun n'eut le temps de comprendre qu'il se vit tirer par Nana qui était sorti de son lit en quatrième vitesse, il eut un peu mal et regarda la silhouette de Nana avec inquiétude.

    Nana... Calmes toi...
    Notré bébé, où-est-il ... ?
    Nulle part, il n'existe pas


    Être méchant et se faire détester était la seule chose que Shin Hyun trouvait bonne à faire. Ça l'effrayait trop pour continuer ainsi. Même s'il l'aimait il ne voulait pas la retenir ou être retenu. Depuis quand ne l'appelait-il plus de façon affective ? Depuis quand il ne lui parlait plus comme avant ? Tout semblait différent depuis que Shin Hyun s'était rendu compte que Nana n'était pas une simple amie ou une fille avec qui il pourrait « le faire » une ou deux fois. C'était impossible, il n'aurait jamais pu faire ça avec Nana. Cette jeune fille n'était pas le genre de fille qu'on peut tripoter pendant une nuit et jeter le lendemain, c'est quelqu'un dont on doit prendre soin. Mais peut importe le nombre de fois où il essayait, Shin Hyun n'y arrivait pas. Son amour étrange prenait toujours le pas et il ne pouvait rien faire d'autre qu'être méchant avec elle, lui dire l'inverse de ce qu'il pense.

    Pendant sa réflexion, Shin sursauta. Pourquoi ? Parce que Nana s'était jetée sur lui pour l'enlacer, son cœur ne tenait plus, il battait de plus en plus vite, il ne savait plus quoi dire et surtout quoi faire, pourquoi tout devait être si compliqué avec Nana ? Pourquoi Shin Hyun était incapable de lui dire qu'il l'aime ? Ce sentiment étrange le bouffait de l'intérieur. Cette impuissance face à son propre cœur, Shin Hyun ne la supportait pas. Vraiment pas. Et voir Nana pleurer ainsi lui faisait mal, vraiment très mal. C'était comme si on le poignardait. Il était confus, Shin Hyun ne savait plus, il la voulait pour lui seul, mais il ne voulait pas la retenir de peur de lui faire mal et de briser ses ailes. Il s'en voulait de la voir souffrir par sa faute, c'était vraiment trop dur.

    Tu me haïs tant que ça ?


    Peut-être à cause de cette confusion, mais Shin Hyun se mit à verser quelques larmes. Il n'en pouvait plus, c'était comme s'il ressentait la douleur de Nana, la voir pleurer ainsi le rendait malade. Il voulait lui dire « Je ne te hais pas », mais il ne dit rien, pinçant ses lèvres aussi fort qu'il le pouvait. Il s'en ouvrit la lèvre inférieure, qui se mit à saigner. Mais ce n'était rien comparé à la souffrance qu'il infligeait à Nana. Il ne put rien faire d'autre que de la serrer plus fort contre lui, pour ne pas la perdre, pour ne pas la voir s'enfuir loin de lui. Les larmes coulaient de plus en plus sur les joues de Shin, heureusement que Nana ne pouvait pas le voir avec ce noir. Il se serait senti tellement honteux. Pleurer, c'était quelque chose de déshonorant pour lui et pourtant, c'est ce qu'il était en train de faire.

    Faire taire les pleures de Nana, la voir sourire et l'entendre rire, c'est ce que voulait Shin Hyun. Desserrant son étreinte, il essuya ses larmes, ne voulant pas que Nana sache qu'il pleurait également, il ne faisait aucun bruit, c'était la meilleure solution pour ne pas montrer qu'il pleurait. Il posa avec délicatesse sa main sur la joue de Nana, avant d'essuyer ses larmes, mais elles continuaient de couler, ne voulant pas s'arrêter. Shin Hyun passa son pouce sur les lèvres de la belle japonaise, comme pour les repérer et sans réfléchir plus longtemps, il colla ses lèvres, saignante, contre celles de Nana, fermant les yeux, il l'embrassa tendrement, la serrant à nouveau contre lui, les larmes commençait à couler de nouveau sur les joues de Shin Hyun, mais il ne pouvait le montrer. Il continuait d'embrasser Nana, sa langue alla chercher instinctivement celle de Nana. Que voulait dire ce baiser passionnait ? Shin Hyun ne parvenait pas à l'expliquer, une pulsion devant cette représentante de la beauté ?

    Shin Hyun, embrassait toujours Nana, ne voulant pas séparer ses lèvres de celles de Nana, même s'il devait en mourir, les lèvres douces de Nana l'appelaient sans cesses depuis des mois, il ne voulait pas en être séparé après ce temps d'attente si long. Il serre de plus en plus fort Nana contre lui, l'étouffant presque. Il ne voulait plus entendre Nana pleurer et il ne voulait pas non plus qu'elle s'aperçoive que ses larmes coulaient aussi. Il détacha finalement ses lèvres de Nana, la regardant, cherchant ses yeux, puis refermant les yeux, il vint à nouveau capturer ses lèvres.
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GS
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MessageSujet: Re: 'Cause I'm Dying [Hyunnie]   'Cause I'm Dying [Hyunnie] 40Sam 12 Déc - 18:58

    Il est vraisemblable que ce à quoi j‘aspire, moi Nana, en ce moment était complètement ahurissant, j’en suis consciente, mais je m’en fiche complètement. Je voulais juste me débarrasser de cette affliction en sortant de ma torpeur alors que Morphée me tenait fermement dans le monde des songes oniriques. Allongé sur le dos, la respiration endiguée, je fermais les yeux tout en me pinçant les lèvres, attendant que mon souffle se calme. Mais non, rien de tout ça ne vint, mon souffle s’accentua même encore plus. Une vague de panique me submergea pour m’engloutir dans un état d’esprit affolée. Etais-je encore en train de rêver ? Je n’en avais point la réponse, et c’était là la frustration de la chose. Et le fait de ne plus avoir la capacité de distinguer le réel de l’onirisme me laissa dans un état d’hystérie pour ne pas dire de pleurs intensifs. Et cette cécité qui n’existait plus en raison du noir ne faisait qu’accroitre mon ressentiment de peur.

    J’avais l’impression de retomber dans l’enfance. Vous savez cette période où on a peur de tout, où on ne réclame que de la tendresse, ou encore la période de sa vie où on peut se permettre de faire des caprices. J’avais peur de perdre Shin, je l’aimais tellement que je voulais qu’il me fasse un enfant et je ne voulais que de ses bras. Je ne faisais pas ça comme moyen pour l’emprisonner auprès de moi, je l’aimais réellement comme une femme aime un homme de tout son cœur. . Pourtant, aussi terrifiée je fus, je n’arrivais pas à regretter ce moment de tendresse avec lui. Quand la vie nous fait un don d'un rêve qui a dépassé vos espérances, il serait déraisonnable de pleurer sur sa fin. On aurait dit que j’étais prise au piège d'un cauchemar terrifiant, un de ceux où l'on est forcé de fuir, de courir jusqu'a ce que les poumons donnent l'impression d'exploser, sans que l'on réussisse pourtant à bouger assez vite.

    Je ne cavalais pas pour sauver ma peau mais quelque chose d'infiniment plus précieux. Ma propre survie ne pesait rien du tout à mes yeux, ce jour-là. J’avais eu plus que mon compte d'expériences mortifères, phénomène auquel on ne s'habitue pas. Il semblait cependant inévitable que j’affronte de nouveau la mort. A croire que j’étais marquée du sceau de la catastrophe. J’avais beau y avoir échappé à maintes reprises, elle ne cessait de revenir à moi. Pour autant, cette fois différait beaucoup des précédentes. Il est possible de fuir celui que l'on craint, de lutter contre celui que l'on hait. Je savais réagir face à ce genre de tueurs -montres et ennemis-. Lorsqu'on aime son assassin, on n'a plus le choix, cependant. Car comment fuir et lutter si cela signifie blesser l'aimé ? Si la vie est la seule chose à lui donner, comment la lui refuser ? Quand on l'aime vraiment ? Car en échouant, je perdais tout désir d'exister.

    J’avais besoin de mon enfant et lorsque Shin m’annonça qu’il n’existait pas, je reprenais conscience que je n’étais pas mère de mon fils que je désirais tant. Lorsque ses mots arrivèrent à mes oreilles, je fondis à nouveau en larmes, tandis que j’étais dans ses bras. Mes larmes ruisselantes sur mes joues me brûlait la peau tel des larmes acides pour tracer son chemin contre mes joues pour enfin s’écraser contre mes lèvres. Je l’admet, je suis parfois assez candide, mais cela est un trait de ma personnalité qui fait que je crois que la vie est un don, qu’elle est belle et qu’il faut la croquer à pleine dent. Mon amour était tellement fort qu’a à un certain stade, il en devait tellement douloureux que cela me poignardait le cœur. L’aimer était chose douloureuse et pourtant je savais que le jour où il l’accepterai enfin, cette douleur disparaîtra enfin pour laisser place à une passion ardente.

    Et malgré cela, je n’arrivais plus à stopper le flot intarissable de mes pleurs. A croire que mon cœur avait emmagasiné trop de souffrance et que sa suffocation ne lui permettait plus de recevoir quoique ce soit. J’avais besoin de lui, je l’aimais tellement, hier comme aujourd’hui, et il n’en avait pas la capacité de le comprendre, c’était frustrant. Alors que je fermais les yeux pour briser l’écoulement de larmes, je sentis à ma plus grande surprise les doigts de Hyunie contre mon visage, dans un geste presque tendre, si ce n’est pas pour dire passionnée. Aussi vrai que de loin je lui parle, aussi vrai que j’arrêtes pas d’y penser, si seulement je pouvais lui manquer. Si seulement, il pouvait me faire un signe, s’il pouvait m’aimer. Instinctivement, mes yeux se fermèrent, sachant d’hors et déjà ce qu’il allait se passer. Sans attendre trop longtemps, les lèvres de l’homme que j’aime se pressèrent contre les miennes et sa langue se forgea un chemin entre mes lèvres pour venir retrouver ma langue qui vint à sa rencontre dans une danse chaude. Mes larmes redoublèrent d’intensité, si bien que lorsque j’enroula mes bras autour de la nuque du coréen, je l’entraînais avec moi contre le lit pour qu’il s’allonge sur moi. Prolongeant le baiser en entrouvrant les lèvres pour mieux me délecter des lèvres que je convoitais depuis des mois, afin de goûter un peu plus à cette douceur palpable qui me faisait frissonner jusqu’à mon échine. Je ne voulais plus me séparer de ce baiser, c’était comme une drogue, j’y avais déjà pris acquitance, et m’en séparer était si douloureux pour moi. Et la pression contre son corps se fit un peu plus forte à chaque seconde où j’échangeais mon baiser avec lui. Doucement, j’osa resserrer mes jambes contre son bassin de part et d’autre de son corps. Alors qu’il se détachait lentement de mes lèvres, le sang de son baiser s’imprégnait un peu plus contre mes lèvres, certes désagréable, mais je passais outre. Je sentais son regard contre le mien, et pourtant, ne sachant que dire, je décidais de ne lui dire que la vérité.

    - Je sais que tu me haïs, mais je t’aime tellement Shin …

    A peine avais-je avoué ce que j’avais sur le cœur, je fermais les yeux pour ravaler ma honte. Dans un frisson d’allégresse, sentir à nouveau les lèvres de Shin contre les miennes me submergea de joie intense. Je ne savais pas s’il le faisait par dépit, mais son baiser semblait si passionnée que je me permettait de penser même que finalement, il ressentait un désir bien dissimulée pour moi. C’est donc avec une envie alléchante que je venais goûter à ses lèvres si délicieuse et dans un élan de passion, je glisse une de mes mains sous son tee-shirt pour venir caresser son torse, Bon Dieu que je l’aime merde.
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MessageSujet: Re: 'Cause I'm Dying [Hyunnie]   'Cause I'm Dying [Hyunnie] 40Sam 12 Déc - 21:30

    Comment haïr la personne que l'on aime le plus au monde ? C'est une chose théoriquement impossible. Mais certaines relations étranges sont partagées entre les deux opposés. Mais dans la relation entre Nana et Shin, ce n'était pas le cas, Shin Hyun aime la jeune japonaise plus que tout au monde, mais elle ne fait pas l'effort de comprendre, en même temps, Shin n'est pas très explicite. Et bientôt Nana se sentirait triste, Shin Hyun ne voulait pas coucher avec elle. Pas comme ça. Même si son corps démontrait le contraire... Shin Hyun ne voulait pas briser Nana et puis, une fois que l'affaire sera faite et qu'elle sera enceinte, elle partira ? Ou abandonnera son enfant comme la fait la mère de Shin Hyun. Le jeune coréen détester la japonaise parce qu'elle le faisait revivre son enfance. Il se sentait impuissant comme dans le passé, il avait peur d'être abandonné à nouveau. En pensant à son passé, Shin Hyun n'arrivait plus à contenir ses larmes qui coulaient beaucoup plus fort que précédemment et bientôt Nana le remarquerai...

    Je sais que tu me haïs, mais je t’aime tellement Shin …


    Non, ce n'est pas le cas. Il se sent valser sur le lit, par-dessus Nana. Shin n'aimait pas la tournure que prenait les choses. Il ne voulait pas toucher à Nana, ce n'était pas le moment. Sans se protéger, hors de question. Et puis il ne voulait pas que Nana soit comme ça avec lui. Il sentait les jambes de Nana se resserrer sur lui et une des mains de Nana passé sous son T-shirt. Ravalant sa salive et essayant de calmer ses larmes, il se décolla de Nana, il avait peur. Il passa sa main sous son propre T-shirt et attrapa celle de Nana, la faisant descendre, non il n'allait pas la positionner plus bas, il enlevait juste la main de Nana d'où elle était. Il se détacha, tentant de calmer ses pulsions masculine. Il s'allongea sur le lit, mettant sa main libre sur sa bouche, pour que Nana ne l'entende pas suffoquer. Shin pleurait à ne plus savoir s'arrêter, il était mal. Il se sentait désolé pour Nana, mais avoir un enfant, c'était hors de question.

    On pourrait croire que c'est ce qu'aimerait Shin Hyun, vu comment il est avec Nana. Mais ce n'est pas le cas. Le choc de son abandon le marquait toujours, même s'il n'en parlait à personne, ça lui faisait mal, même s'il disait que Nana était folle quand elle lui demandait de lui faire un enfant, Shin Hyun était enfaite démoralisé quand elle parlait de ça. Son enfance restera graver à tout jamais dans sa mémoire, le jour où il a rencontré sa mère biologique et où elle lui a dit que c'était une erreur, il ne l'oubliera jamais. Faire subir la même chose à un gosse qui n'a rien demandé ? Sans façon.

    Essayant de se calmer, il serra la main de Nana, qu'il tenait toujours. Il essayait de parler, mais il avait trop peur que Nana entende à sa voix qu'il était en train de pleurer. Il renifla assez bruyamment avant de ne plus savoir se contenir. Il échappa un « Je », mais à la suite, c'était un blanc total. Shin Hyun n'arrivait pas à s'exprimer ouvertement, il se pinça à nouveau la lèvre, qui saignait déjà pas mal. Il regarda le plafond, qu'il ne voyait presque pas à cause du noir dans lequel ils étaient plongés tous les deux. Il voulait vraiment parler à Nana. « Ne me laisse pas seul », « Ne m'abandonne pas », mais rien ne voulait sortir de sa bouche, mais ça, à cause de ce noir complet, Nana ne pouvait s'en rendre compte, mais il se décida, de toute façon, il ne pouvait rien faire d'autre, dans son noir complet. Il fallait qu'il parle à Nana de son malaise. Il se mit sur le côté et pris Nana dans ses bras, mettant une main dans ses cheveux. Celle qui était enchaînée ne pouvait rien faire d'autre que d'enlacer la main de Nana.

    Je... Je ne te hais pas le moindre du monde, je ne sais pas moi même quels genre de sentiments j'éprouve pour toi. Je ne veux juste pas que tu m'abandonnes.


    Sur ces mots, on pouvait entendre que la voix de Shin tremblait à cause de ses pleures. Mais il espérait que Nana ne le remarque pas trop. Il ne voulait pas avoir honte devant Nana. Mais il ne voulait pas non plus qu'elle se comporte comme toutes ses filles qui n'en ont qu'après le plaisir que pourrait leur procurer Shin, parce que ce qui rendait Nana spéciale, c'était justement qu'elle n'était pas comme ça. Alors, la voir agir ainsi faisait mal à notre jeune coréen, il se sentait quelque peu vexé et blesser. Pensait-elle qu'en faisant ça, Shin Hyun lui sauterai dessus ? Elle le croyait vraiment de ce genre ? Ce qu'elle avait fait tantôt était si vulgaire que ça ne ressemblait pas à la Nana avec qui il veut être.

    Mais s'il te plaît, ne sois pas comme toutes ces filles qui ne veulent que partager mon lit. Ne sois pas comme ça, je ne veux pas que tu sois ainsi. Reste juste la femme que j'aime.


    Oui, il l'avait dit, de façon ni direct ni suggéré, c'était clair, mais il ne l'avait pas formulé clairement, il ne lui avait pas dit « je t'aime », mais il lui avait dit indirectement. Heureux de son progrès il sert Nana contre lui, mais il ne lui avait toujours pas parlé de son malaise face à l'idée d'avoir un enfant, c'était quelque chose qu'il ne voulait pas. Tout du moins, pas maintenant. Ne sachant que faire il reste quelques minutes coller contre Nana, avant de passer sa main sur sa joue, tendrement, il finit par capturer, à nouveau, les lèvres de Nana. Il les aimait tant, qu'il n'arrivait pas à s'en passer ne serait-ce que quelques petites minutes. Il prend la main de Nana pour la poser contre sa poitrine avant de l'appuyer légèrement de façon à ce qu'elle sente à quel point son cœur battait. Il faisait tellement de bruit qu'on aurait dit qu'il allait exploser. Pas besoin de mot pour exprimer son amour pour Nana, il l'aimait et si après ce qu'il venait de lui avouer maladroitement, si elle ne comprenait pas, Shin Hyun n'aurait su quoi faire.

    Comment lui dire qu'il ne voulait pas d'enfant après ça ? Pourtant, il fallait bien lui dire, Shin Hyun savait que ça briserait le cœur de Nana d'entendre ce qu'il avait à lui dire, mais il ne voulait pas lui faire de faux espoirs, il voulait tout lui expliquer clairement. Il n'était pas près. S'il avait une relation sexuel avec Nana, se serait en étant protégé, parce qu'il ne voulait pas avoir un descendant qui vivrait la misère qu'il a vécu. Ne sachant pas quoi faire, Shin Hyun pleurait toujours, depuis le jour où sa mère lui avait dit que c'était une erreur, il n'avait jamais pleuré autant. Pourquoi soudainement ? Sûrement parce que Nana n'arrêtait pas de parler d'avoir un bébé et que Shin Hyun souffrait de ne pas pouvoir lui dire clairement qu'il ne pouvait tout bonnement pas en avoir un avec le traumatisme que sa « mère » lui avait fait vivre. Toujours pleurant, il essaya de se calmer, maintenant, Nana avait sans doute déjà remarqué qu'il pleurait, ça ne servait plus à rien de le cacher, même s'il aurait voulu qu'elle ne le remarque pas. Il se décida à lui parler, parce qu'il le fallait bien un jour. Et qu'aujourd'hui, sans l'idée de Nana d'avoir un enfant, Shin Hyun serait déjà passé « à l'action ». Il fallait lui avouer pour se sentir mieux.

    Tu sais, ma mère m'a dit que j'étais un erreur de jeunesse.


    Un long soupire se fit entendre... Puis un blanc. Shin Hyun finit par ouvrit à nouveau la bouche pour continuer. Il en avait besoin, il avait besoin de se confier à Nana...

    J'ai été adopté par la famille Kang, mon vrai nom semble être Hwang. Mais je préfère ne pas porter le nom de mon père biologique. Ma mère avait 18 ans et mon père 20 quand ils m'ont eu.


    Shin Hyun se pinça à nouveau la lèvre sentant les larmes descendre à flot sur ses joues. Il avait du mal à continuer, mais il décida de parler, malgré sa voix sanglotante. Ses souvenirs lui faisait mal. Mais il se devait d'expliquer son malaise à Nana, parce qu'il l'aimait, il voulait qu'elle sache tout de lui. Et pour ça, il fallait qu'elle entende ce qu'il avait à dire, il ne pouvait plus attendre, il s'était retenu déjà pendant des mois.

    Quand j'ai eu mes 10 ans j'ai demandé à madame Kang, qui était amie avec ma mère, de me la présenter, je voulais la voir au moins une fois dans ma vie. Ce jour-là j'ai vu à quel point une femme... si magnifique pouvait être si ...diabolique. Je l'ai supplié de rester avec moi juste une heure ou deux, je voulais savoir qui elle était et ce qu'elle faisait. Elle a refusé et m'a répondu « Je n'ai pas de temps pour toi, je dois m'occuper de ma fille, toi tu ne comptes pas, tu comprends tu es une erreur pour moi et ton père, d'ailleurs je ne sais pas ce qu'il faut aujourd'hui. Fais juste comme si madame Kang était ta mère, je n'ai pas l'intention de te connaître »... puis elle est partie. Alors, Nana comprends moi, s'il te plaît. Je ne veux pas te briser le cœur et je ne dis pas « jamais », mais pour le moment, ne me parle pas d'avoir un enfant. Même si je ne peux pas te donner ce que tu désires, s'il te plaît, ne m'abandonnes pas, je t'en supplie.


    C'était la première fois que Shin Hyun en parle. Il ne l'avait jamais dit auparavant, même à son meilleur ami, il ne lui avait pas raconté. Il ne l'avait dit qu'à Nana, espérant qu'elle le comprendrait. Après s'être exprimé, Shin Hyun chercha le réconfort dans les bras de Nana, il lui tenait la main si fort qu'il était impossible qu'elle arrive à enlever sa main. Shin Hyun ne supporterait pas d'être abandonné par Nana, même s'il était dans l'impossibilité de lui donner un enfant, son vœux le plus cher, Shin Hyun voulait qu'elle essaye de le comprendre et qu'elle l'aime toujours autant. Était-ce trop demandé ? Impossible de le dire, est-ce que Nana comprendrait ? Shin Hyun ne le savait pas, mais il espérait vraiment qu'elle arrive à comprendre qu'il était impossible à Shin Hyun de lui faire un enfant pour le moment.
    Regardant Nana à nouveau, les yeux caché par le nombre incroyable de larmes qui coulaient depuis déjà un bon moment, Shin Hyun renifla assez fort, comme pour essayer d'arrêter ses larmes, les hommes ne devaient pas pleurer. Et Kang Shin Hyun était un homme ! Il se devait de rester fort, même si Nana lui disait qu'elle ne veut plus de lui parce qu'il est dans l'incapacité moral de lui donner ce qu'elle veut, il se devait d'arrêter de pleurer. Shin enfouit sa tête dans le cou de Nana, répétant d'une voix si basse qu'on ne pouvait presque rien entendre, « ne me laisse pas ».
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MessageSujet: Re: 'Cause I'm Dying [Hyunnie]   'Cause I'm Dying [Hyunnie] 40Dim 13 Déc - 20:14

You Never Go, You Always Here, Under my Skin, Fading Slowly ~

    Les larmes sont immuable. Comme l’a si bien dit Samuel Beckett, lorsqu’une personne pleure, une autre s’arrête et il en est de même pour le rire. C’était comme s’il avait touché mon cœur au plus profond, je ne parvenais plus à stopper le flot intarissable de mes larmes. Jamais avant ce jour, je n’avais ressentis autant de tristesse. Je l’aimais tellement que je pouvais plus supporter la déchéance de mon cœur. Je ne savais pas s’il m’aimait, je n’avais aucune preuve crédibles et le penser fermement serait une prétention de ma part. Je me plairait à coup sur de penser que j’étais la femme qui faisait battre son organe vital, mais je m’en abstenais. La seule solution à laquelle je pouvais penser était l’éventuelle méprise qu’il avait à mon égard. Je savais pertinemment bien que je ne pourrai le retenir à jamais auprès de moi, je l’aurais certes rien que pour moi durant ces deux semaines, mais une fois ce laps de temps écoulé, il me quittera.

    La simple idée de me retrouver abandonner m’effrayait. Qu’une quelconque personne me laisse ne me faisait pas grand-chose, mais que Shin m’abandonne me briserait en mille morceaux. Je prenais conscience que toute ma personne était dépendante de la sienne et ne vivait que pour lui, s’il m’abandonnait, j’en mourrais. Oui, j’en mourrais, à coup sûr. Je me savais désespérée, à un point où j’avais empressé la chose de se faire, j’avais lamentablement profité de la situation pour coucher avec Shin. Je désirais tellement avoir un enfant de LUI, que j’en grillais toutes les étapes. Je me dégoutais.

    Je le dégoutais aussi, cela m’apprendra. Je risquais de le perdre en raison de mon attitude qui engendrait du dégout chez lui. Avant même d’avoir pu prendre conscience des conséquences de mon acte, la main de Shib vint trouver la mienne pour me l’ôter de son torse. J’avais honte, terriblement honte. Mon désir si démesurée d’avoir un enfant de Shin m’avait aveuglé au point où je n’avais pas remarqué la souffrance que je lui infligeais. Levant mes yeux au ciel pour essayer de stopper mes larmes qui commençaient à poindre, je relâche mon étreinte pour enfin libérer l’étau que je formais autour de son cœur. Je l’entend suffoquer, pleurer et j’en suis la cause. Mon Dieu, comme j’aimerais mourir. Je préfère encore brûler en Enfer plutôt que de le voir malheureux comme cette fois-ci. Je n’étais qu’une égoïste et qu’il me dise qu’il en a marre de moi ne m’étonnera pas. J’ai peur de le perdre, de faire trop d’erreurs et qu’il en ait marre de moi. Je le laisserai certes partir pour trouver quelqu’un de mieux, mais je ne serais dans l’incapacité de jurer pouvoir aimer un autre homme à nouveau. Si son amour pour moi disparaît, mon cœur meurt. Ainsi est la logique des choses.

    I Keep Dreamin'~


    La pression de Shin contre ma main ne m’aida pas à me sentir mieux, son geste ne me libérait pas de mon aversion à mon égard. Et les reniflements de Shin qui me confirmèrent ses pleurs accentua mon mal être. Sa voix s’éleva pour ensuite se briser dans le silence. Ma remontrance contre ma personne était à son paroxysme, je ne pouvais même plus me regarder dans un miroir sans avoir envie de le briser en mille morceaux pour ne plus avoir à contempler mon reflet. Si je pouvais me faire fouetter afin de le libérer de sa souffrance, je le ferais volontiers sans hésitation. Mon aversion ne s’atténuant point, je m’ouvre à mon tour la lèvre à force de pression sur celle-ci, un peu de sang, qu’est-ce que c’est à côté de ce qui je lui infligeais ? Ce n’était rien. Alors que mes larmes continuaient de couler, il me prit dans ses bras tout en glissant sa main dans mes cheveux et l’autre enlaçant doucement ma main menottée.

    - Jamais … je ne te laisserai !

    Tentant de sourire doucement, cette tentative se solda rapidement par un échec, mon visage se fit déjà déconfit. Doucement, je caresse sa joue avec délicatesse et amour. Je constatais avec horreur que je m’étais comportée comme une catin et j’en étais désolée. J’aimerai tellement réparer mon erreur, mais ce qui était fait avait été fait. Je n’avais plus qu’a espérer son pardon.

    - Pardonne moi Shin …

    Ce n’était que la seule chose que je pouvais lui demander. Il me l’avouait, je le compris enfin concrètement, indirectement certes. Heureuse, je le suis et je me serre contre lui, mais je sentais qu’il avait autre chose à me dire. Mais rien de vint. Fermant les yeux, sereine, je patiente. Je ne le brusque pas. Plusieurs minutes s’écoulèrent, et toujours rien. A la place, j’eus l’agréable surprise de sentir à nouveau ses lèvres contre les miennes. Décidément jamais je n’avais vécu cela. La passion avait un goût beaucoup plus agréable avec lui. Il s’empara de ma main pour la porter à sa poitrine, la pressant doucement contre celle-ci. Le battement cardiaque battait à l’unisson du mien et mes joues s’empourprèrent de plaisir. Rien ne pouvait me faire plus plaisir. Cependant, je ne pouvais m’empêcher d’être encore un peu triste, je savais très bien que cela ne serait pas qu’une bonne nouvelle.

    Tu sais, ma mère m'a dit que j'étais un erreur de jeunesse.

    Et voila ! Il ne fallut même pas cinq minutes au jeune homme pour enfin lâcher sa phrase. Cette simple phrase me fit tilter : mon désir d’enfant précoce lui avait fait revivre son dur passé. Je me maudissais pour cela. Je l’écoutais attentivement me raconter son histoire, parce que je l’aime et parce que s’il me la raconte, c’est parce qu’il estime que je suis digne de le savoir. Une fois son histoire terminée, je me retiens de parler. Ma main auparavant posé contre ma bouche retient mes pleurs, mes suffocations. Je savais qu’alors que mon désir n’était plus discutable, et je préférais feindre l’abandon avec le sourire et souffrir en silence plutôt de le faire souffrir.

    - Tu me demandes de ne pas t’abandonner, mais penses-tu que je …

    Ma voix s’étrangle dans ma gorge et je m’étouffe littéralement sous mes pleurs. Honteuse, j’enfouis mon visage dans son cou. Reprenant tant bien que mal mon souffle, je relève mon visage tout en balbutiant :

    - Penses-tu que je serai capable de rester auprès de toi en tant que ton amie ? Tu crois que j’accepterai cela ? Je t’aime Shin et je ne peux plus supporter de n’être qu’une Amie. Si tu refuses de me considérer comme une éventuelle petite amie, j’abandonnerai Shin … Si m’aimer ouvertement t’effraies, je te laisserai partir vers une autre alors, cela ne semble pas t’effrayer, m’aimer est donc un pêché pour toi ?

    Alors que je laisse mon cœur s’exprimer, il enfouit sa tête dans mon cou. Instinctivement, mes bras se resserrent en une douce étreinte telle une caresse. Je l’aimais et je ne pouvais plus n’être qu’une correspondante à ses yeux. J’avais avant d’hurler, tellement mon cœur se brisait, s’il me repoussait ? Je n’avais même pas envie d’imaginer la chose. Je crois que j’en mourrais. Oui, j’en mourrais.
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MessageSujet: Re: 'Cause I'm Dying [Hyunnie]   'Cause I'm Dying [Hyunnie] 40Ven 18 Déc - 18:32

    Mais bon, ce n'est plus important !


    Après avoir balancé tout ça, ce n'est plus important ? Non, ce ne l'était plus, l'important c'était Nana. Elle et rien d'autre, alors la voir pleurer par sa faute, hors de question. Mais pour la faire rire, il faudrait peut-être que lui-même, ne pleure plus, ce serait un bon départ ! Prenant sa respiration, Shin Hyun tenta un sourire, tout en essuyant ses larmes, ça ne servait à rien; si ce n'est qu'à ressembler à une mauviette. Et puis son histoire n'était pas là pour faire pitié, il voulait juste que Nana réalise à quel point elle compte pour lui. Il craignait que s'il ne lui donnait pas un enfant, elle ne voudrait pas de lui. Ce pourquoi, il l'avait supplié de ne pas l'abandonner. Non, il ne cherchait pas en Nana une mère ou quelque chose dans le genre, il voulait juste la voir à ses côtés, souriante et rayonnante, tellement magnifique. Aussi magnifique que précieuse aux yeux de Shin Hyun. Ça, il fallait qu'elle le comprenne. Shin Hyun ne voulait pas coucher avec elle dans le simple espoir d'avoir une progéniture, loin de là. S'il devait faire ce genre de choses avec la jeune japonaise, ce serait par pur plaisir. Pas pour engendrer un malheureux de plus sur cette terre.

    Shin Hyun passa sa langue sur sa lèvres inférieure, il était bien ouvert quand même, mais ça ne lui faisait aucun mal, juste que le goût de sang s'était rependu dans sa bouche. Shin Hyun avait réalisé à quel point il se comportait comme un idiot avec Nana, il aurait fait n'importe quoi pour ne serait-ce qu'avoir juste un peu d'attention de la part de la demoiselle. Et même s'il la blessait sans le vouloir, il était heureux du simple fait qu'elle le regarde; lui et pas un autre. Mais ses sentiments étaient restés assez longtemps enfermé dans le cœur de Shin Hyun. Il se sert alors contre Nana, plus fort que jamais, il avait un peu froid, mais tant qu'elle était avec lui, il irait bien. Il irait bien... C'est ce qu'il croit fermement et rien ne pourra changer le bien être indescriptible que ressentait Shin Hyun à cet instant. Le simple fait d'avoir cette demoiselle avec lui le faisait se sentir heureux, à l'instant présent, Shin Hyun était le plus heureux du monde.

    Blottit contre Nana, il n'allait pas la lâcher ! Si elle devait l'abandonner, elle y mettrait le temps ! Shin Hyun, enlaça tellement fort la jeune japonaise, qu'il lui était impossible de partir, quoi que, comme leurs poignets sont liés ensemble, de toutes manière, il lui était clairement impossible de s'enfuir loin de Shin Hyun. Sur cette pensé, le jeune coréen eu un sourire, mais ne bougea point pour autant. Sentir la chaleur de Nana, c'est ce dont il avait le plus besoin en ce moment. Comme quoi, après avoir pleurer, il fallait bien être consolé !

    Tu me demandes de ne pas t’abandonner, mais penses-tu que je …


    C'était à croire qu'il y avait toujours des « mais ». Tout était si simple, alors pourquoi rajouter un « mais » dans une phrase. Shin Hyun eu peur à cet instant, ne voyant pas que Nana n'arrivait plus à parler à cause de ses sanglots. Shin Hyun sentit quelque chose dans son cou, c'était les doux cheveux de cette jeune fille qui représentait sa vie, la jeune japonaise qui, en l'espace de quelques mois, était devenue sa vie. Nana avait enfouit sa tête dans le cou de Shin Hyun, il ne put s'empêcher de mettre sa main sur la tête de Nana, comme pour la réconforter. Dans des moments pareils, ces menottes étaient gênantes. Shin Hyun était dans l'incapacité d'étreindre, le plus fort possible, la demoiselle qu'il désirait tant, qu'il aimait tant. Cette demoiselle sans laquelle il ne serait pas heureux. Shin Hyun entendit à nouveau la voix de la jeune japonaise, il sentait sa douleur, elle pleurait et lui, tout ce qu'il pouvait lui dire, c'était « ne pleures pas ».

    Penses-tu que je serai capable de rester auprès de toi en tant que ton amie ? Tu crois que j’accepterai cela ? Je t’aime Shin et je ne peux plus supporter de n’être qu’une Amie. Si tu refuses de me considérer comme une éventuelle petite amie, j’abandonnerai Shin … Si m’aimer ouvertement t’effraies, je te laisserai partir vers une autre alors, cela ne semble pas t’effrayer, m’aimer est donc un pêché pour toi ?


    Shin Hyun ne comprenait pas ce que disait Nana. Il la faisait tant souffrir, sans même s'en rendre compte, il s'en voulait horriblement. Les larmes aux yeux, Shin Hyun empêche ses larmes de coulait, ça n'aiderait en rien. Il réfléchit quelque instant. Pourquoi Nana avait tant de mal à comprendre ce qui, pourtant, crevait les yeux. Shin Hyun ne songeait plus à sa vie sans la jeune nippone, ça lui semblait terriblement impossible. D'ailleurs, depuis le jour où elle avait débarqué sans prévenir dans l'appartement du jeune coréen, il n'arrivait plus à la considérer comme une amie. Pour lui, Nana était tellement importante que la voir avec un autre homme était quelque chose qu'il ne supportait pas, égoïste et possessif, Shin Hyun ne l'avait jamais été avant de rencontrer Nana. Même si c'était dur à avouer pour lui, l'évidence sauter aux yeux, il aimait Nana de toute son âme. Les menottes qu'il portait aujourd'hui représente sans doute l'attachement qu'à Shin Hyun pour Nana. Shin Hyun ouvrit la bouche, mais aucun son ne sort. Il ravala sa salive avant de regarder Nana, ses yeux s'étant habitué à voir sa silhouette dans le noir. Il prit sa respiration, passant toujours sa main libre dans les cheveux de la magnifique japonaise
    Il finit par dire « Tais-toi ». Non, ce n'était en aucun méchant, il avait parlé d'une voix douce. Il voulait juste faire savoir à Nana qu'elle se trompait. Il soupira, il devait vider son sac.

    Ne dis pas ça. S'il te plaît. Je ne t'ai jamais considéré comme une amie. Tu ne l'étais que quand je te parler sur le net. Mais depuis que tu es arrivé, je deviens fou. Je n'ai jamais était aussi jaloux depuis que tu es ici. Rien que le fait que tu regardes un autre homme me rend dingue. Quand je te vois regarder un autre que moi, j'ai envie de le tuer, je veux que tu ne regarde que moi, uniquement moi ! SEULEMENT MOI ! Ne regardes pas d'autres hommes que moi.


    À cet instant précis, le cœur de Shin Hyun battait beaucoup plus fort qu'habituellement. Il n'avait qu'une envie; l'embrasser jusqu'à en mourir étouffé. S'il devait mourir, c'était la façon la plus charmante dont il voudrait se voir disparaître. « Charmante » ? Non, celle qui lui plaisait sans doute le plus. Il finit par se décider à parler, même si Nana ne l'écoutait pas. Il devait lui dire ses vrais sentiments. Depuis qu'elle était sans sa vie, elle était devenue sa propre vie, la seule chose qui le faisait avancer tous les jours.

    T'es gourde, chiante, et tu sais même pas cuisiner, mais ouvres bien tes oreilles, je ne le répéterait pas, je ne te le dirais qu'une fois.


    Il s'arrêta net avant de ravaler sa salive et d'essayer de réguler les battements de son cœur. Il enleva sa main qui était toujours dans les cheveux de Nana, avant d'envelopper, à l'aide de cette même main, celle de Nana. Il rapprocha la main de la japonaise de sa poitrine, comme pour lui faire écouter son cœur.

    Je t'aime. Je n'en ai rien à faire de ce que pense les gens et je n'ai aucune intention d'aller en voir une autre que toi. Depuis que tu es arrivée chez moi, j'ai perdu la tête. Tu me rends dingue et me fait faire n'importe quoi. Te voir chaque jours est la chose qui me rend l'homme le plus heureux du monde. Non, de l'univers.
    Je veux te rendre heureuse, autant que je le suis quand tu es à mes côtés. Laisse-moi juste un peu de temps, je te promets de te donner un enfant, mais pas pour le moment, restes avec moi; je te promets que le bébé que je t'offrirai sera le plus beau et merveilleux du monde.


    Comme pour sceller sa promesse, il embrassa tendrement Nana. Il avait enfin soulagé son esprit de cette torture atroce, peut importe, il ne la laisserai pas partir, même s'il devait resté menottée à vie. Un sourire se dessina sur le visage de Shin Hyun, et tout en regardant Nana il parla d'une voix assez basse.

    Finalement, je suis heureux que l'on soit attachés l'un à l'autre
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MessageSujet: Re: 'Cause I'm Dying [Hyunnie]   'Cause I'm Dying [Hyunnie] 40Lun 28 Déc - 14:47

J’avais retenu ma respiration. Jusqu’au bout, je l’avais écouté me conter son histoire. Jusqu’au bout, je l’avais soutenu du mieux que je pouvais. Une fois qu’il avait achevée le voyage de sa vie, je respirais. Saccadant elle était, j’avais l’impression d’avoir traverser des déserts arides, et j’arrivais enfin dans ses bras, triomphante, la respiration entrecoupée. Maintenant qu’il m’avait ouvert son cœur, j’y vois une blessure profonde. Je sais pertinemment bien que je n’ai peut-être pas les qualités requises d’un grand médecin pour le guérir, mais je peux mettre du baume à son cœur. On ne peut sauver une personne, mais je peux l’aider à surmonter ses cauchemars. Je suis sûrement gourde, imbécile à ses yeux, mais qu’importe, je veux le combler. Et comme je l’ai dit, s’il ne veut plus de moi, s’il en marre pour une quelconque raison, du jour au lendemain, je partirai. Oui, je m’effacerai de sa vie, à sa demande. Je sais très bien que mon égoïsme a ravivé un cauchemar en lui, il est de mon devoir d’éteindre cette flamme cauchemardesque. J’ai voulu le forcer à me faire l’amour, j’ai honte, terriblement honte même. Plus jamais, plus jamais je ne l’aguicherai de la sorte, je le jure.

Je ne savais plus où j’en étais. Il y a encore quelques mois, cinq mois pour être précise, je ne croyais pas à ce qu’on appelait le grand amour. Je ne cherchais que le réconfort dans les bras d’un homme, en me persuadant qu’il n’en aurait que pour quelques mois avec moi, qu’il en aurait marre de moi, et qu’il irait voir ailleurs. Si j’avais su que je rencontrerai Shin, j’en serai tomber amoureuse. Oui même, si je l’avais su, je serai folle de lui. J’aurai tellement voulu ravaler le flot de paroles que je débitais sans peser le pour et le contre, les ravaler au fond de ma gorge pour les sceller au plus profond de mon être. Et comme pour purifier mon âme, Shin me serre un peu plus contre son corps, je sens battre son cœur. Cela me rassure, autant que cela me met mal à l’aise. Une gêne que je ne saurais expliquer. Mon ressentiment s’atténuait un peu plus grâce à l’étreinte que me prodiguait le jeune homme, mon plongeon dans le vide se faisait moins rapide, et je tombais délicatement au creux de ses bras. Je me demandais parfois si je le méritais vraiment ? Je suppose, s’il m’avoue son amour, c’est que je le mérite non ? Tss, comme si quelqu’un pouvait répondre à ma question.

Ne dis pas ça. S'il te plaît. Je ne t'ai jamais considéré comme une amie. Tu ne l'étais que quand je te parler sur le net. Mais depuis que tu es arrivé, je deviens fou. Je n'ai jamais était aussi jaloux depuis que tu es ici. Rien que le fait que tu regardes un autre homme me rend dingue. Quand je te vois regarder un autre que moi, j'ai envie de le tuer, je veux que tu ne regarde que moi, uniquement moi ! SEULEMENT MOI ! Ne regardes pas d'autres hommes que moi.

Il ne suffit pas quelques secondes, peut-être moins, pour que ma personne comprenne l’ampleur des sentiments de Shin. Qu’est-ce que je pouvais être gourde parfois? Il ne cessait de me répéter, mais je ne constatais qu’aujourd’hui. Ma douleur interne était déroutante. C’était exactement ça, j’étais déroutée. Mon cœur essayait de rejeter la souffrance, je fus aspirée, encore et encore, par une obscurité qui effaça les secondes (les minutes peut-être) de torture, rendant encore plus difficile la perception de la réalité. Alors que je souriais sous les injures qu’il me balançait, je crus que mon cœur avait cessé de battre pendant un laps de temps infiniment long pour que j’en suffoque. Il venait de le faire revivre par trois petits mots, trois simples mots qui résumait ma vie.

Je t'aime. Je n'en ai rien à faire de ce que pense les gens et je n'ai aucune intention d'aller en voir une autre que toi. Depuis que tu es arrivée chez moi, j'ai perdu la tête. Tu me rends dingue et me fait faire n'importe quoi. Te voir chaque jours est la chose qui me rend l'homme le plus heureux du monde. Non, de l'univers. Je veux te rendre heureuse, autant que je le suis quand tu es à mes côtés. Laisse-moi juste un peu de temps, je te promets de te donner un enfant, mais pas pour le moment, restes avec moi; je te promets que le bébé que je t'offrirai sera le plus beau et merveilleux du monde.

J’opinai avec solennité sans cesser de le fixer dans les yeux. J’avançai d’un léger mouvement afin d’appuyer ma tête sur son torse.

- N’aies pas peur, nous sommes faits l’un pour l’autre.

Tout à coup, je fus submergée par la véracité de ce que je venais de dire. L’instant était si parfait, si juste qu’il était impossible d’en douter. Ses bras se refermèrent un peu plus fort encore contre moi, été et hiver. J’eus l’impression de mourir sous le florilège de sensation qu’il engendrait dans mon corps. Alors il m’embrasse et m’entraîna dans les méandres de l’océan qui nous enveloppaient. Je gardai les yeux fermés. J’étais trop comblée pour changer quoi que ce soit, y compris un détail insignifiant. Les seuls bruits étaient ceux de nos lèvres qui se rencontraient dans un baiser langoureux, de nos respirations et des battements de nos cœurs. J’étais bien, malgré les rayons incandescents de la Lune. Sa peau douce constituait l’antidote idéal à l’incendie de mon cœur. Être allongée sur sa poitrine taillée, ses bras autour de moi, paraissait naturel et très facile.

- Je suis contente aussi … ; tu sais très bien que je n’ai d’yeux que pour toi Shin. Je t’attendrai, j’attendrai notre bébé, je veux juste te rendre heureux, je veux que tu sois heureux de voir ta descendance courir sur les carrelages. J’attendrai jusqu’à ce que tu sois prêt, et je te jure de devenir une femme exemplaire, tu n’auras pas honte de moi.

Je laissais rouler mes doigts sur le pourtour de sa bouche tout en souriant doucement. Oh que oui, je l’aimais. Plus qu’a la folie, je l’aimais tellement que j’en souffrais. Dieu, que j’étais heureuse.

- Même si tu ne veux pas me toucher, je resterai à tes côtés, fidèle à ton cœur …
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MessageSujet: Re: 'Cause I'm Dying [Hyunnie]   'Cause I'm Dying [Hyunnie] 40Sam 2 Jan - 22:52

    C'est court; mais c'est la fin du toto en même temps hein :P

    Shin se sentait bien avec Nana au moment présent. Même s'il faisait noir et qu'il ne voyait pas très clair, il était proche de Nana, c'était bien suffisant. Shin aimait être près de la demoiselle, même s'il en délaissait parfois un peu trop le reste. La réalité était tellement ennuyeuse... Être avec cette magnifique japonaise faisait oublier le sens du réel à Shin. Il était content rien qu'elle le soit elle-même. S'il lui arrivait quoi que ce soit, même si elle ne voulait plus de lui pas la suite, Shin serait là pour elle. La voir pleurer semblait bien trop difficile pour le jeune coréen. Shin caressait tendrement les cheveux de la nipponne. Avec un sourire - un peu abruti- sur les lèvres. Béatitude ! Il était heureux qu'elle soit à ses côtés. Présentement, Shin n'aurait échangé sa place pour rien au monde. Il avait réussi à se confesser à Nana, c'était déjà un grand pas pour lui. C'est vrai, parce que Shin n'est pas vraiment du genre à dire « je t'aime ». Et il ne le dit pas souvent. Même avec Nana il ne se répéterait pas tout le temps; cela en deviendrait niais et sans intérêt. Et puis il ressemblerait à un lèches-bottes.

    Regardant à nouveau la demoiselle en continuant de la serrer contre lui. Heureux n'était qu'un faible mot comparait à ce qu'il ressentait. Nana avait enfin atterrie et découvert que Shin était loin de la détester; bien au contraire. Et bah, c'était pas top tôt. « N’aies pas peur, nous sommes faits l’un pour l’autre. » L'un pour l'autre ? Shin ne réussit pas à contenir son sourire. Toujours aussi bête et béa. C'était si simple que ça. Il ne devrait donc jamais se quitter. Shin se contenta de la serrer un peu plus dans ses bras pour approuver ce que venait de dire la jeune demoiselle.

    « Je suis contente aussi … » C'était vraiment le mieux du mieux ! Shin avait l'air con à sourire comme un abrutis, mais il ne pouvait s'en empêcher; il était juste content. Il n'y avait aucun mot pour décrire ce sentiment grandissant dans son cœur, heures après heures, minutes après minutes et secondes après secondes. Nana était devenu son tout en quelques mois. Il en avait même parfois délaissé son meilleur ami pour rester avec Nana. Les jours où elle était malade, Shin était resté à ses côtés, dire de la réconforter. Il l'aimait sincèrement. « Tu sais très bien que je n’ai d’yeux que pour toi Shin » un soupire soulagé s'échappa quand la nipponne commença sa phrase. « Je t’attendrai, j’attendrai notre bébé, je veux juste te rendre heureux, je veux que tu sois heureux de voir ta descendance courir sur les carrelages. J’attendrai jusqu’à ce que tu sois prêt, et je te jure de devenir une femme exemplaire, tu n’auras pas honte de moi. ».
    Shin ne coupa pas Nana, il la laissait juste parler. Il était content d'entendre dire ça. Mais avoir honte d'elle ? Ce n'était pas possible. Avoir honte d'elle ? Une si belle femme charmante et très attachante, c'était impossible.

    Shin senti les doigts de Nana glissait sur sa bouche. Il faisait de même. Il ne pût se retenir et embrassa la japonaise, une nouvelle fois, tendrement. Il était tellement bien avec elle. Le coréen regarda la japonaise dans les yeux. Tout ce qu'il voulait c'était qu'elle ne le quitte pas, qu'elle reste à ses côtés, malgré tous les écarts qu'il pourrait avoir. « Même si tu ne veux pas me toucher, je resterai à tes côtés, fidèle à ton cœur... » .

    Ce n'est pas que je ne veux pas te toucher... Mais je pense juste qu'on ne devrait pas hâter les choses. Je veux juste être à tes côtés...


    Il y eu un petit silence, puis Shin reprit la parole, avec toujours son sourire aux lèvres.

    On devrait dormir maintenant...


    Shin se redressa légèrement pour attraper la couette qui recouvrait leurs pieds et la fait passer aux dessus d'eux. Il colla son front à celui de Nana. C'était sa façon de lui dire qu'il la protégerait de ses mauvais rêves. Il ne la laisserait pas faire des aussi mauvais rêves qu'avant. Il la prenait dans ses bras et l'embrassa avant de fermer à nouveau les yeux et de lui chuchoter « bonne nuit ».

    - END -
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C’est avec joie et fierté que je vous annonce le début de cette nouvelle année. Paix, bonheur, amour, argent et tout le blabla habituel qui se dit chaque année, mais surtout de l’action. Parce que franchement chers élèves, vous me décevez, je n’ai pratiquement rien eu de croquant à me mettre sous la dent pour me délecter des nouveaux arrivants dans notre institut. J’ai dut me tromper quelque part puisque, vous n’êtes pas aussi intéressants que je l’aurais cru. Non en fait je mens, je sais parfaitement que vous êtes tous de vrai obsédés, des malfrats, des crétins bon à l’école, des fous, des hypocrites, des fêtards. Pourtant, dans tout ce que je viens de nommer, rien ne vient à mes oreilles. Je n’ai absolument aucun fait pour accentuer mes paroles. Pour le moment, vous restez que des égoïstes qui gardent bien cachés leurs petits problèmes d’étudiants hormonaux. Vous me décevez sincèrement et j’ai bien l’intention de remédier à tout ça. Oh ! Ne me demandez pas comment, vous verrez bien lorsque tout arrivera. Quoi qu’il en soit, je ne peux qu’affirmer que cette école partira du bon pied en ce qui concerne l’année 2010 ! Ou du mauvais pied… tout dépend de la façon dont on voit la chose… c'est-à-dire dans votre peau ou dans la mienne. Tant pis pour vous bande de cachotiers, vous l’avez bien cherché ! Bon, je dois vous laisser, j’ai quelques coups de fil à faire et vous m’ennuyez profondément. J’aimerais quand même prendre le temps de vous indiquer que depuis quelques jours, vous l’aurez sûrement remarqué, il y a beaucoup d’agitation autours de l’enceinte. Peut-être que vous étiez trop occupés à faire vos prudes avec mon magnifique cadeau de bracelet tendance noël 2009. Aucune reconnaissance pshht. Je n’ai eu aucun merci d’ailleurs ! Enfin quoi qu’il en soit de votre impolitesse, prenez garde à vos arrières, il semble qu’il y ait un homme dans la trentaine qui parcoure les couloirs. La sécurité à tenté de le chasser mais… j’en ai décidé autrement. Il est beaucoup trop louche pour ne pas le laisser en liberté avec vous tous ! …. Merci et … bonne année !



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