kyunghee complex.
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 Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]

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GS
Lim Sa RangLim Sa RangGS

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MessageSujet: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Sam 7 Nov - 22:50

    L'air frais ! Cette chose tant désirée après avoir passé des heures en cours à faire un examen dont l'étude nous valait l'explosion du cerveau. Sa Rang était rapidement passé à son casier pour prendre son manteau et ses bottes afin de sortir de ces quatre murs, le temps de se vider un peu l'esprit. À l'extérieur, le ciel était gris mais n'annonçait pas le mauvais temps même s'il valait mieux se couvrir et éviter d'être malade puisque le vent soufflait assez fortement de temps à autre. Elle n'avait pas forcément l'envie d'aller quelque part, si ce n'était que de juste s'asseoir sur un banc ou s'accoter sur le mur de l'université et n'avoir ne serait-ce qu'un petit moment de solitude. La solitude...quelque chose que l'on pouvait d'ailleurs rarement avoir dans cet endroit; ça grouille de partout à toutes heures et l'isolement total n'était malheureusement pas possible. Heureusement, en se dirigeant un peu plus vers l'arrière de la bâtisse, la demoiselle pouvait faire face à une ambiance pas trop bruyante vu le peu d'élèves qui s'y trouvaient en ce moment. Elle s'adossa alors sur le mur de la bâtisse, profitant de l'instant pour ne penser à rien.

    C'est souvent lorsque l'on trouve notre moment de calme et de paix que soudainement, l'on fait face à quelqu'un ou à quelque chose qui vient alors tout perturber. Et cette fois, n'était pas exception. En effet, quelques minutes après qu'elle ait trouvé son moment de confort, des voix se firent entendre. Rien d'étonnant là-dedans...mais lorsque l'on reconnaît ces voix en question et que l'on constate qu'il s'agit de la voix de personne qui ne cessent de nous embêter pour leur plaisir personnel lorsque l'on se retrouve sur leur chemin, c'est une toute autre chose. Sa Rang a beau être appréciée par beaucoup, certains idiots ne se gênent pas pour l'énerver ouvertement. Non pas qu'elle s'énerve facilement, mais disons que ceux-là - car oui, il lui avait suffit de peu pour les reconnaître - lui ont souvent répété qu'elle était mignonne lorsqu'elle faisait sortir la tigresse en elle. Mouais, quant à elle ce n'était que des excuses dites en l'air.

    Garçon 1 : Sa Rang, Sa Rang...ou devrais-je dire, "la madone" ?!

    La madone. Et ça recommence. Ce surnom débile...combien de fois l'avait-elle entendu depuis le début de l'année ? Et ce, le trois quart du temps venant des deux même bouches. Quoique mis à part elle-même, il n'y avait qu'eux qui semblaient utiliser son surnom pour la provoquer; les autres, soit ils s'en fichaient, soit ils l'appréciaient justement pour son sens si libertin. La jeune Lim tourna donc la tête en direction des voix d'un air plutôt intrigué; les deux garçon se tenaient à quelques mètres devant elle, affichant un air plutôt froid qui allait parfaitement avec le ton employé précédemment.

    Garçon 2 : On sait que c'est toi !
    Garçon 1 : On sait que c'est toi qui l'a pris !
    Sa Rang : De quoi vous parlez ?
    Garçon 2 : Arrête de faire l'innocente et rend-le nous !


    Sa Rang fronça les sourcils. Qui, quoi, où, quand, comment ? Si vous ne pouvez pas répondre à ces questions c'est que vous ignorez totalement de quoi je parle, tout comme Sa Rang qui ne comprenait aucunement de quoi parlait ces deux imbéciles en ce moment-même. Et du coup, elle ne cessait de les regarder d'un air interrogateur et complètement ignorant pendant qu'eux, la dévisageait d'un air culpabilisateur alors qu'ils semblaient se faire beaucoup plus insistants.

    Garçon 1 : Allez, rend-le nous ! De toute façon je ne vois pas à quoi ça va te servir.

    Il y eut un silence. Mais un silence qui en disait long avec tous ces airs et ces regards.

    Sa Rang : C'est quoi ce délire ?

    Elle lâcha à nouveau un soupir, avant de tourner les talons ne leur donnant pas de temps de réponse. Vraiment, elle ne comprenait rien à rien et s'ils croyaient qu'elle était coupable de quelque chose et bien ils se mettaient tous les deux le doigt dans l'oeil puisque Sa Rang n'était coupable de rien. Lorsqu'elle fut retournée, elle sentit un bras l'agripper fortement et qui, à son tour, la força à se retourner vers le garçon.

    Garçon 1 : Oh non ! Tu n'iras nul part tant que tu ne nous l'aura pas redonné.
    Sa Rang : HÉHO ! Tu me lâches !
    Garçon 1 : Rend-le nous !
    Sa Rang : TU ME LÂCHES !


    Et avant même qu'il n'ait le temps de répliquer, elle le giffla brusquement dans la figure. D'abord, parce qu'on ne la touche pas de la sorte et encore moins pour quelque chose qu'elle n'a pas fait. Et puis ce genre d'attitude qu'avaient les deux garçons l'agaçait au plus au point. Hors, suite à ce giffle le garçon avait lâché son emprise.

    Garçon 1 : SA**PE !

    Mais rapidement son coéquipier la plaqua directement sur le mur derrière elle, la tenant de façon à limiter ses mouvements. Elle fit une grimace de douleur avant de le regarder dans les yeux; ne lui avait-on jamais appris la délicatesse ? Elle tenta alors de sortir de son emprise en bougeant dans tous les sens, même si elle savait que pour l'instant c'était peine perdue. Ils avaient cependant tellement élevé la voix que leur engueulade avait sans doute été écho dans les alentours et n'importe qui qui aurait passé par là ce serait sans doute demandé ce qui se passait. D'ailleurs, le regard de Sa Rang s'arrêta sur une silhouette qui se trouvait derrière les deux garçons, à quelques mètres d'eux. Celle-ci semblait s'approcher des trois jeunes et bien que la demoiselle essayait de voir de qui il s'agissait, elle osait seulement espérer qu'il ne soit pas des leurs.


Dernière édition par Lim Sa Rang le Mar 8 Déc - 0:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Dim 8 Nov - 6:13

    Chercher le calme dans une université grouillante de monde comme kyung-hee, c'était un peu comme chercher une aiguille dans une meule de foin. Relativement difficile à trouver - voir impossible. Parce que c'était un établissement immense ou près de vingt-six mille élèves suivaient leurs cours, ce qui nous faisait quand même un sacré paquet de gens. D'ailleurs, jun hae avait renoncé à chercher le calme total depuis un moment, parce qu'il savait que peu importe ou il allait il y aurait forcément quelqu'un pour le bousculer, pour essayer de lui parler que ce soit timidement ou pas, voir pour le provoquer d'une façon ou d'une autre. Parfois il croisait des amis aussi, des rares amis. Ou il tombait sur une bagarre stupide. Enfin, bon. Encore une fois, après ses cours il s'était directement dirigé vers l'extérieur, sans prendre en compte le temps ou l'espèce de troupeau qui allait dans la même direction, il poussa juste un soupir à se rendre compte que même à l'université, les étudiants étaient encore relativement gamins, dans le fond. Même l'extérieur n'était pas calme du tout, ils avaient tous eu l'idée absurde de se poser au même endroit. Alors il allait marcher, pourquoi pas ? De toute façon, jun hae était calme, mais il n'aimait pas rester inactif, marcher aère la tête, et ça calmerait peut-être ses nerfs un peu échauffés par une divergence d'opinion relativement violente durant un de ses cours.. De toute façon les cours étaient les seuls endroits ou il parlait, et ça finissait exactement comme quand il tentait de le faire à l'extérieur : il s'énervait.

    Marcher c'était une bonne chose. Mais quand on ne savait pas pour aller où, c'était un peu moins bien. Parce qu'à ce train là il risquait de faire le tour complet de l'école - encore qu'il lui faudrait du courage, tient - et de se retrouver à nouveau à son point de départ. Haa.. Pourquoi Mi Hwan n'était pas avec lui cette fois-ci. Il aurait pu lui prendre une cigarette, au moins.. Jun hae n'était pas censé consommer quoique ce soit de nocif pour la santé, mais fallait admettre que là, ça lui aurait fait du bien. Et puis Mi Hwan était le parfait compromis entre solitude et calme, une façon de ne pas être seul et de ne pas avoir à parler quand même. Et forcément il fallait qu'une petite timide brise sa marche et ainsi ses pensées en s'approchant de lui. Qu'est-ce qu'il avait fait au bon dieu pour que tout les jayu se soient mis en tête qu'il n'était pas si méchant que ça et qu'il fallait l'approcher ? Il les aimait même pas, encore qu'il n'allait pas lui dire de dégager, il restait civilisé. Jun Hae Hyung.. je. je suis dans ton cours, tu sais, et je n'ai pas noté les derniers cours, alors.. Elle semblait vraiment peu sûre d'elle. Mais pourquoi diable venait-elle lui demander à lui si elle était tellement intimidée ? Elle n'avait pas d'amis ?.. Peut-être qu'elle n'en avait pas, effectivement. Ou pas dans son propre cours, en tout cas. Et la plupart n'auraient pas voulu lui donner en pensant ainsi que ce serait-elle qui auraient les plus mauvaises notes aux examens et non eux. La politique de l'université faisait vraiment froid dans le dos parfois. Il s'approcha légèrement d'elle, la faisant reculer d'un pas. Il fronça les sourcils. A ce point ? D'habitude les gens l'ignoraient simplement, ils ne cherchaient pas a partir en courant. Un soupir - un énième - franchit ses lèvres. Vraiment, il ne comprenait pas certaines choses. - Hm, je suppose que personne n'a voulu te les donner. elle fit non de la tête, évidemment. Je. Je pourrais te les photocopier pour demain, si tu veux.. C'est quoi ton nom ? Okay. Là, elle paraissait relativement sous le choc. Pas qu'il ne sache pas son nom, ça elle devait s'en douter. Mais qu'il soit d'accord, plutôt..

    Mais bien entendu, il fallait en rajouter à sa mauvaise humeur. A peine avait-il demandé et qu'elle ouvrait la bouche qu'il entendit des cris, et des rires gras, masculins. Et voila, encore. Il fallait encore qu'on vienne lui mettre ça sur son chemin, et les voix s'élevaient en plus, il n'était pas sur de vouloir faire quelque chose, mais piquer au vif, il se sentait obliger d'aller voir. Laissant ainsi là la jeune fille, à qui il lança que de toute façon il la trouverait bien en cours. Moins sur, vu le nombre de personne dans les amphi. Enfin, il n'avait pas que ça à penser. Quelques mètres plus loin, à l'arrière total du bâtiment, il pu voir qu'il avait vu juste, il y avait une bagarre. Pas du tout égal, d'ailleurs. Deux gars qu'il avait déjà vu - l'un d'entre eux lui semblait être dans sa confrérie, d'ailleurs - s'acharnaient sur une jeune fille qui ne semblait pas vouloir se laisser faire. Mais elle n'y pouvait malheureusement rien, ils étaient plus forts qu'elle ne serait-ce que par leur chromosome Y qu'elle ne possédait pas. Et par le nombre aussi. Bon.. il allait devoir faire quelque chose avant que le gros lui casse un bras.

    - Hey. Vous en avez pas assez de vous attaquer à tout ce qui bouge ?

    Ils se retournèrent chacun relativement surpris de voir la personne qui venait de les interrompre. Hwang ? T'es dans ton état normal, là ? parfaitement espèce de gros crétin. Mais ça, il n'allait pas le dire. Il pencha juste la tête sur le côté. Hey, t'en pince pour la madonne, c'est ça ? ça ferait une super nouvelle à afficher dans tout les couloirs ça.. et ils rigolaient les imbéciles. Faisant ainsi naître le regard noir du prince d'eodum. Qui fit instantanément stopper ça.

    - Jung, tu sais très bien que ce genre de plaisanterie se retournerait contre toi.. alors vous lâchez cette fille, et vous allez me faire le plaisir de disparaître avant qu'il n'arrive quelque chose. temps d'arrêt. - Et, pitié.. vous savez très bien que si vous propagez une rumeur infondée et stupide, vous allez finir dans un fauteuil roulant..

    Il n'en fallait pas plus pour leur foutre la trouille. L'un était partie en courant, l'autre suivit quand Jun Hae commença à compter. Il en aurait presque rit, mais pour l'heure, il se contenta d'approcher de la jeune femme qui ne semblait pas encore trop bien réaliser.

    - C'est suicidaire de se mettre contre eux. T'aurais mieux fait de partir en courant, là y aurait surement eu une chance de courir plus vite qu'eux.. rien de cassé ?

    Il ne parlait jamais autant, c'est vrai. A part pour la phase d'intimidation, parce qu'il adorait voir que tout le monde avait peur de lui alors qu'il n'était ni très grand, ni vraiment musclé, ni encore avec une tête de tueur, au contraire. Mais cette fille avait piqué sa curiosité, soit elle était vraiment maso' pour ne pas avoir chercher d'échappatoire ou n'avoir pas coopéré - soit elle avait un caractère bien propre, et là, il avait toute les raisons de l'aimer. Il lui adressa un léger sourire, chose tout aussi rares que ses longues phrases. Finalement, peut-être que ce n'était pas une mauvaise chose ce qui venait de se passer - ça n'avait pas empirer sa mauvaise humeur, au contraire.
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Dim 8 Nov - 18:29

    Maintenant qu'il était plus près, Sa Rang pouvait beaucoup mieux voir le visage de la silhouette, ou plutôt du garçon. Elle ne le connaissait pas. Mais en revanche, lui, semblait connaître les deux garçons qui étaient avec elle. Elle qui se serait douté qu'il était avec eux fut alors surprise de voir qu'il intervenait en prenant sa défense. Elle avait beau aimer créer des scandales de temps en temps, là, elle se tut, le laissant prendre contrôle de la situation plutôt que de dire un mot qui risquerait d'être trop. Néanmoins, cela ne lui empêchait pas de penser que le monde était vraiment rempli d'imbéciles de tout genre. Mais ça, elle n'était pas la seule à l'avoir remarqué. Hors, au son de la voix du jeune homme, le garçon qui la tenait avait tout comme l'autre, retourné sa tête en direction de celui-ci. Peu de temps après, ils passèrent le commentaire comme quoi le jeune homme en pinçait pour elle. Pff ! C'était n'importe quoi selon elle. N'empêche que s'ils osaient partir ouvertement cette rumeur, elle allait sans aucun doute s'en mêler. Pour la seule et bonne raison qu'elle a toujours eu du mal à supporter le fait que l'on dise des faussetés sur elle. Enfin, à quelque part, ce n'est pas son problème si les gens croient tout ce qu'on leur dit, car elle sait au moins que ceux et celles qui la connaissent vraiment savent qu'il n'y aura rien de vrai là-dedans. Heureusement pour elle, le jeune homme avait raison en disant que tout se retournerait contre eux s'ils décidaient à le faire. Et à en voir son air, il semblait être lui aussi en parfait désaccord à ce que l'on dise des choses ridiculement fausses à son sujet. La demoiselle fut toutefois lâchée après l'insistance de celui-ci. S'il y avait une chose qu'elle n'avait pas côté "savoir se défendre" c'était bien cet air d'intimidation. Après tout, quel mec serait intimidé par une fille de petite taille ? Elle se frotta alors doucement les poignets sur lesquels une petite marque rouge avait été laissé dû à la pression qu'il avait mit. C'était un peu douloureux, mais Sa Rang n'allait pas paniquer pour ça. Toutefois, elle était étonnée à chaque fois que quelqu'un s'en prenait à elle de la sorte; simplement parce qu'elle était en loin le genre de fille violente à qui l'on voudrait s'en prendre et surtout parce qu'elle avait tout de même bonne réputation auprès des gens qu'elle connaissait ou qui la connaissait.

    Finalement, les deux idiots s'étaient décidé à partir bien qu'il avait fallu que quelqu'un intervienne. Et heureusement que ce fut le cas, parce que bien qu'elle avait du caractère, la jeune Coréenne n'était pas fanatique des poingts et de la violence. Elle en aurait peut-être abusé si cela avait été vraiment trop loin cependant. Bref, la fuite de ceux-cis permit à Sa Rang de se retrouver seule à seule face au garçon. Garçon qui d'ailleurs, semblait quand même sympathique aux premiers abords. Son visage lui rappelait vaguement quelque chose; elle l'avait sans doute déjà croisé quelques fois dans l'université mais sans plus. Ainsi, il lui dit qu'il aurait été mieux de partir en courant. Peut-être. Mais bon, la réplique avait pour habitude d'être l'un des premiers réflexes de la jeune fille. Ce qui peut certes, avoir des inconvénients, mais qui démontre aussi un certain courage envers l'ennemi.

    Sa Rang : Ça aurait été lâche. Courte pause. Mais ça va aller. Merci en tout cas !

    Maintenant le problème réglé, le garçon allait-il partir ? Car oui, c'est ce que bien des gens auraient fait. Ils interviennent lors d'une embrouille mais partent en coup de vent une fois le tout réglé, sans forcément s'intéresser à la personne qu'ils venaient d'aider, pour ensuite ne plus jamais les revoir. Le tout, sans même avoir le temps de remarquer qui sont ces personnes qui sont intervenus, ni même en connaître leurs noms. Certaines s'en vantent afin de démontrer leur courage ou leur force qui augmenteront leur image et qui les feront considérer comme étant des "héros", alors que d'autres ne font que totalement s'en foutre sans se mêler de ce qui ne les regardent pas pour ne plus jamais en parler. La preuve que les gens sont souvent égoïstes et peu ouverts d'esprit. Alors que là, le jeune étudiant avait été à la contrainte de ces actions et restait auprès d'elle. Du moins, il n'avait aucune bougé pour s'apprêter à partir. Comme quoi il ne fallait pas juger les gens. Néanmoins, elle considéra le fait de se présenter comme étant le minimum des choses qu'elle pouvait faire à l'instant. Elle n'aimait pas vraiment ne pas connaître un minimum la ou les personnes avec qui elle faisait face. De ce fait, elle lui tendit la main tout en affichant un petit sourire qui en quelques sortes, répondait au sien; elle était elle-même curieuse de connaître un peu le jeune Coréen.

    Sa Rang : Je suis Lim Sa Rang. Et toi ? Temps d'arrêt. J'ai cru comprendre que tu les connaissait...Ils sont toujours comme ça ? Ce n'est pas que je leur ai fait quelque chose, mais disons que depuis un temps ils n'ont pas arrêté de me suivre et du coup, ça me souale.
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Dim 8 Nov - 20:14

    Ce n'était pas bien difficile, jun hae connaissait à peu près tout le monde de vue; il avait une excellente mémoire visuelle, et en plus de ça, il se devait de toute façon en tant que leader de confrérie d'en savoir un minimum déjà sur les personnes qui faisaient partis de la dite confrérie - ce qui était le cas d'un des garçon, le dit jung - et un peu également sur le reste des étudiants, leur confréries, pour certains, le domaine qu'ils étudiaient.. Cela dit, il avait toujours du mal à se souvenir des filles, étrangement. Sa mémoire sélective semblait ne pas vouloir les prendre en compte trop longtemps, bien qu'il agisse en parfait gentleman avec elles si elles tentaient de l'aborder, parfois il était froid, mais jamais déplacé. Il n'était pas réellement du côté de la jeune fille ou de celui des deux brutes, mais quitte à prendre la défense de quelqu'un, autant que ce soit celle de la personne en difficulté. Sinon il ne serait pas intervenu du tout, parce que ça ne le regardait pas, au fond. Simplement, il n'avait pu se retenir en voyant qu'ils y allaient trop fort. Et puis, c'était une femme, ce n'était pas équitable, et certainement pas respectable. N'importe quelle yeowang le traiterait de macho dans sa façon de penser là, mais ce n'était pas réellement ça, plutôt, son éducation stricte qui lui avait appris à respecter les filles, à ne pas lever la main sur elles, et à ne pas laisser faire les autres, tant qu'a faire. Quant aux rumeurs, il ne les cherchait pas. Il ne pouvait pas dire qu'il ne les aimait pas, elles concernaient toujours les autres, il n'y avait rien de croustillant à dire sur Jun hae, tellement il était.. sage. Et tellement il se planquait bien, aussi. Il n'y avait rien à dire dans le sens que vu qu'il était à Eodum, s'il faisait une toute petite connerie, personne n'y trouverait rien d'étonnant vu que toutes les personnes à Eodum cherchent de près ou de loin les ennuis - ou n'ont pas réussi a entrer dans les autres confréries.. et encore, les timides et les biens pensants allaient à jayu, eux. Pour l'heure, il voulait simplement éviter qu'on lui colle d'office cette fille en tant que petite-amie potentielle voir officielle, parce qu'il ne cherchait pas d'ennuis, ni de petite-amie d'ailleurs, sans rien avoir contre elle, il valait mieux ne pas avoir cette étiquette, autant pour lui que pour elle. Parce qu'elle s'attirerait énormément d'ennui si les rumeurs la collaient en couple avec Jun hae.

    Niveau intimidation, pourtant, Jun Hae n'était pas intimidant. Elle-même pouvait s'en rendre compte, il n'était pas bien grand - même si il devait en avoir l'air pour elle, puisqu'elle était plutôt petite, même pour une fille. Jun hae se situait dans la moyenne, mais son apparence faisait plus penser à un jeune homme sage qu'à un rebelle, c'était un jeune homme au visage angélique et aux manières plutôt étudiées. L'intimidation, c'était venu avec le temps, parce que même si tout seul il ne pouvait rien faire, il y avait toujours Mi Hwan pour lancer un regard apeurant à n'importe qui dés que jun hae le voudrait. Et il n'y avait pas que lui, il y en avait d'autres à eodum des durs, à la pelle. Alors bien entendu, les deux là, ils n'avaient aucunes chance, s'ils se mettaient contre lui, ils passeraient la prochaine année très difficilement. Parce que Jun Hae pouvait faire de la vie de n'importe qui un enfer, qu'on y croit ou pas.

    Le visage de la jeune fille ne lui disait honnêtement pas grand-chose. Mais comme dit, il oubliait facilement les visages féminins, il avait tendance à toutes les confondre, en dehors de deux ou trois bien assez populaires pour qu'on les reconnaissent instantanément. Mais elle ne semblait pas faire partie des filles très populaire - il ne se souvenait pas l'avoir déjà vu proche de Mee Na. Elle n'était donc certainement pas à sojunghan, ni à yeowang. Il sourit légèrement à sa phrase. Elle lui plaisait bien, elle. C'est vrai, ça aurait été lâche. Mais la lâcheté n'est-elle pas parfois plus sécuritaire que le courage ? Non, pas juste parfois, souvent. Courageux allait souvent de paire avec suicidaire. Voir stupide, comme là. Mais courir n'aurait peut-être pas donné un meilleur résultat..

    - C'est vrai, mais parfois, la fuite vaut peut-être mieux que la confrontation.. Mais comme je suis là, tu as surement fait le bon choix.

    Par rapport à quoi ? Aucune idée. Jun hae faisait parti des gens qui pensaient que le destin s'orientait selon les choix qu'on fait - s'il était sur le chemin de cette fille, certainement que c'était parce qu'elle avait choisi le choix de la confrontation, et qu'ils étaient censés se rencontrer. Sinon il ne l'aurait certainement pas vu et en serait encore à se faire suivre par la petite jayu de tout à l'heure. Mais il ne comptait pas partir, en suivant cette continuité. De toute façon, il n'avait rien à faire, elle ne semblait pas bête, ni même énervante, ce qui est en soit une énorme qualité pour une représentante féminine, selon jun hae qui supportait difficilement les filles typiques qui parlaient chiffons en permanence.. A voir l'apparence de la jeune femme en face de lui, elle ne s'apparentait pas à cette image typique, justement, alors, il avait toutes les raisons de rester avec elle un moment. Il tourna un instant les yeux, voyant que la plupart des étudiants étaient partis à cet heure-là. Hm, l'université semblait bien calme d'un coup, sans qu'on ne puisse expliquer pourquoi. Je suis Lim Sa Rang. Et toi ? - J'ai cru comprendre que tu les connaissait...Ils sont toujours comme ça ? Ce n'est pas que je leur ai fait quelque chose, mais disons que depuis un temps ils n'ont pas arrêté de me suivre et du coup, ça me saoule. Il sourit légèrement, passant sa langue sur ses lèvres. Puis remarqua un détail. Lim ? Lim.. Lim.. Comme Jun Wan ? Hmm.. Il lui semblait bien l'avoir déjà entendu parler de sa soeur, lui. Mais après tout, sur vingt-six mille étudiants, il devait y avoir bien des centaines de Lim vu que c'était un nom courant.. Autant ne pas chercher, ça n'y changeait rien.

    - Hwang Jun Hae. Tu as surement déjà entendu mon nom..Forcément. Tout le monde l'avait déjà entendu quelque part, même si assez peu de gens arrivaient à replacer sa tête, vu qu'il était une personne plutôt discrète. - Hm.. Je ne les connais pas personnellement, mais ça ne m'étonne pas. L'un d'entre eux fait partie de ma confrérie, et je sais qu'il pose beaucoup de problème à pas mal de monde, c'est une grosse brute. L'autre doit être un de ses copains.. Mais ils ne viendront plus te voir, je pense, maintenant que je suis intervenu.. ils auront trop peur de ce qui pourrait bien leur arriver par la suite.

    Il baissa légèrement la tête, un instant. Non, il n'était pas vraiment gêné. Juste qu'il commençait à se dire qu'ils devraient bouger, peut-être. Le calme ne le dérangeait pas, l'inactivité, si.
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Lun 9 Nov - 19:16

    Jun Hae : C'est vrai, mais parfois, la fuite vaut peut-être mieux que la confrontation.. Mais comme je suis là, tu as surement fait le bon choix.

    Pour la jeune fille, l'image d'une personne était quelque chose d'important. D'abord, parce que c'était avec ça que l'on était jugé et aussi parce que les gens avaient la mauvaise habitude de ne se fier qu'à la première impression que dégageait un individu. Et quelque chose qui le démontrait très bien était toute cette adversité entre confréries ici, à Kyunghee. Les jeunes étaient classés dans leur groupe d'appartenance, celui qui convenait le mieux à leur personnalité, pendant que d'autre, comme Sa Rang, était simplement classé par quelque chose qui les aidait à se faire remarquer. Autrement dit, un talent quelconque qu'ils avaient. Bien sûr, en quelques sortes, cela était de leur personnalité. Mais encore là, tout le monde ne se comportait pas de la même façon qu'un membre d'une autre confrérie où tous auront été classés comme étant "les idiots" de Kyunghee, par exemple. Hors, ce que lui dit le jeune homme était bien vrai; que la confrontation n'était pas forcément la meilleure solution à tout problème. Mais on lui a toujours dit que les problèmes avaient tendance à se régler beaucoup plus vite lorsque l'on y faisait face, comme une peur quelconque. Alors que toujours fuir ce qui nous arrive ne nous apprend rien sinon que l'on est de nature très peureuse. Après tout, ce qui ne tue pas rend plus fort et c'est sans doute grâce à certaines de ces confrontations que Sa Rang s'est forgée un caractère plus direct et fort que si elle n'avait fait que courrir.

    Jun Hae : Hwang Jun Hae. Tu as surement déjà entendu mon nom. Hm.. Je ne les connais pas personnellement, mais ça ne m'étonne pas. L'un d'entre eux fait partie de ma confrérie, et je sais qu'il pose beaucoup de problème à pas mal de monde, c'est une grosse brute. L'autre doit être un de ses copains.. Mais ils ne viendront plus te voir, je pense, maintenant que je suis intervenu.. ils auront trop peur de ce qui pourrait bien leur arriver par la suite.

    Grâce à sa présentation, sa Rang pu enfin mettre un nom sur le visage du garçon. Hwang Jun Hae. Ce n'était effectivement pas la première fois qu'elle entendait ce nom se prononcer et d'après ce qu'elle pouvait comprendre, il semblait être quelqu'un que l'on craignait. Enfin, "craignait" n'était pas nécessairement le mot juste, mais le fait qu'il lui précisa que les deux garçon n'allaient pas revenir parce qu'ils allaient avoir peur de ce qu'il pourrait leur arriver, désignait en quelques sortes cela. Et du coup, la demoiselle eut en tête qu'il appartenait peut-être aux Eodum. Enfin, à chaque fois que quelqu'un parlait de ce genre de personne, celles dont on se méfiait ou dont on n'osait pas provoquer, était souvent celles qui étaient chez les Eodum. Et comme il avait mentionné le fait que l'un d'entre eux étaient dans la même confrérie que lui ne faisait que confirmer cette hypothèse. Mais bon, elle pouvait être complètement à côté de la plaque aussi; après tout, tout le monde ne montre pas forcément sa vraie personnalité à tout le monde et certains élèves appartenaient à un groupe auquel ils n'avaient pas leur place. Bref, il parvint au moins à la rassurer un minimum en disant cela. Elle avait déjà d'autre chat à fouetter plutôt que de s'occuper de gens comme ceux-là qui ne méritaient aucunement son attention, alors qu'elle constatait qu'elle leur en avait déjà trop donné. Sa Rang se contenta alors de ne faire qu'un signe de tête de façon à acquiescer ainsi qu'un sourire pour le remercier de l'avoir aidé à se débarasser d'eux.

    Un court silence s'installa alors entre les deux interlocuteurs. Et ce silence lui avait fait remarqué qu'effectivement, une grande majorité des gens semblaient tout à coup s'être dissipés des alentours. Alors avant d'aller plus loin, Sa Rang l'invita à marcher avec elle histoire de bouger un peu. Ils avaient l'air un peu moins idiots comme ça plutôt qu'à faire la cerise. Leur marche une fois engagée, elle lui lança tout bonnement :

    Sa Rang : Dis-moi si je me trompe, mais...tu ne ferais pas parti de la confrérie des Eodum ? D'après ce que tu viens de me dire, c'est l'impression que j'ai mais peut-être que j'ai tord. Et si c'est le cas, je serais curieuse de connaître de connaître ton status.

    C'est-à-dire membre ou chef. Après tout, n'étaient-ils pas là pour apprendre à se connaître un peu plus ? Si elle parle trop, il le lui fera sans doute savoir. Et puis contrairement à d'autre qu'elle avait rencontré, il semblait partant pour un minimum de conversation.

    Sa Rang : Moi je suis membre des Gamjeong.
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Lun 9 Nov - 22:00

    Les histoires de confréries à Kyung-hee étaient anciennes, il valait mieux ne pas chercher à comprendre pourquoi les gens avaient eu cette envie viscérale d'être apparentés à un groupe bien précis ou ils se reconnaîtrait comme faisant partie d'un tout, ou ils on leur place. Dans les universités ou il y a autant d'élèves, les confréries sont inévitables, c'est une façon de se faire sa place, ancrée profondément dans l'histoire de l'école, en portant fièrement l'étiquette d'appartenir à l'une ou l'autre des confréries. Certaines étaient tellement fière - les yumyeong, les sojunghan, ils étaient les premières confréries à avoir vu le jour, les populaires, ceux à qui tout réussi. Eodum et Jinsil, quant à eux, étaient des confréries assez anarchistes ou se retrouvaient les personnes en désaccord avec l'autorité le plus souvent - la différence étant que dans la première, on retrouvait essentiellement des personnes réservés voir désagréables, des marginaux sombres, et dans la deuxième des petits rayons de soleil un peu barrés. Mais ces histoires de confréries restaient secondaires. Jun hae était à eodum, mieux, il en était le fier responsable. Pourtant, il était un jeune homme de bonne famille, à qui tout aurait pu réussir, mais il était en marge - pourtant, s'il avait voulu être à yumyeong, il y serait entré avec une facilité déconcertante. Mais ce n'est pas parce qu'il était a eodum que l'autre gros lourd avait violenté la jeune femme : c'est parce qu'il était stupide, voila tout. Aucune raison de catalogué les Eodum, ils avaient leur place, eux aussi. Après, qu'il ait été à Eodum ou ailleurs, la confrontation n'aurait quand même pas été la meilleure voie à suivre, parce qu'elle était plus faible que lui et son ami, d'une façon ou d'une autre. Mais c'est vrai, ça forgeait le caractère, et ainsi même si jun hae reprochait à la jeune femme gentiment d'avoir agit avec trop de bravoure, il aurait assurément fait pareil, lui aussi.

    Hm.. Personne ne craignait physiquement jun hae, a vrai dire. Ils craignaient plutôt son influence, en tant que chef, sur les autres chefs, et ainsi par là, les étudiants. S'il le voulait, il pouvait les faire virer de l'école - cette fois parce qu'il possédait un autre avantage, celui de venir d'une famille riche et influente. Et il lui restait un dernier avantage, son intelligence, et les idées tordues qui en découlaient parfois. Surtout que n'importe qui ayant déjà pu constater ce que peux faire jun hae en colère n'irait pas l'énerver volontairement, parce qu'entre son don surprenant de pouvoir convaincre n'importe qui à faire n'importe quoi, et son ingéniosité à la limite de la perversion, il y avait de quoi se méfier. Ainsi, si tout le monde pensait qu'elle était sa protégée elle n'aurait pas de problème.. mais elle risquait d'avoir droit à des regards curieux.

    Mais après, comme dit. Les eodum ne sont pas nécessairement de mauvaises personnes, jun hae n'en était pas. Il était le parfait compromis entre le bon et le mauvais, la neutralité dans sa plénitude. Jun hae se contentait toujours de prendre la défense de celui qui le méritait le plus. Il était parfois dur dans sa façon d'être - mais non, fondamentalement, il ne ferait pas de mal à quelqu'un qui ne le mérite pas. Quand elle commença à marcher, il se sentit d'une certaine façon soulagé, il avait un moyen d'être actif, là. Et puis ils pourraient toujours continuer leur marche en dehors de l'enceinte de Kyung-hee, et peut-être passerait-il du temps avec elle. C'était surprenant, mais ça ne le dérangeait pas, sa curiosité naturelle le poussait vers elle, pour la connaître d'avantage, parce qu'il l'avait aidée, simplement, parce qu'elle semblait intéressante.
    Dis-moi si je me trompe, mais...tu ne ferais pas parti de la confrérie des Eodum ? D'après ce que tu viens de me dire, c'est l'impression que j'ai mais peut-être que j'ai tord. Et si c'est le cas, je serais curieuse de connaître de connaître ton status. Il sourit, baissant légèrement la tête. Elle était perspicace, en tout cas. Mais elle ne semblait pas s'intéresser beaucoup aux rumeurs de couloirs, sinon elle aurait vite su à son nom qu'il était chef de confrérie.

    - Effectivement, eodum est ma confrérie. Mais au sens propre du terme. J'en ai pas tellement l'air mais, on peut dire que j'en suis le chef, en quelque sorte.

    Pourquoi en quelque sorte ? Parce que jun hae n'aimait pas se vanter, et encore moins prononcer le mot chef. Il n'aimait pas ce mot là parce qu'il ne voulait rien dire, il ne dirigeait personne, il dirigeait.. rien, il donnait juste son avis sur les activités scolaires comme tout les autres chef, et se montrait silencieux dans les conseils. Il gérait aussi les comptes, se permettait d'avertir les élèves de sa confrérie se comportant mal - et essayait de garder le peu de dignité qu'il restait à Eodum. Rien de bien glorieux, en somme. Elle était à gamjeong ? Il n'avait rien contre eux. Leur chef était une vrai tombe, Eun Soo ne parlait jamais, et semblait toujours paumé quelque part entre la lune et mars. Mais il était intelligent, calme, le genre de personne qu'il ne détestait pas. Et puis les Gamjeong n'étaient que des artistes, c'était donc, en somme, la confrérie la moins stupide de l'université.

    - C'est vrai que tu as le profil d'une Gamjeong. Ils sont calmes, en général. Enfin.. Je ne sais pas, mais, ils n'ont pas l'air de trop s'impliquer dans la compétition entre confrérie.

    Effectivement. Ils étaient.. neutres, en quelque sorte. Simplement dévoués à leur art.

    - Ha, si tu es à Gamjeong, je serais curieux de savoir ce que tu étudies.. ?
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Mar 10 Nov - 1:45

    Pour plusieurs raisons, Sa Rang n'avait jamais vraiment accepté ce principe de confréries. D'abord, parce qu'elle préférait vivre dans un milieu où les gens peuvent socialiser avec n'importe qui et aussi, parce que bien des étudiants prennent cette plaisanterie beaucoup trop au sérieux. Certains groupes ou plutôt certaines personnes représentant ce groupe, se permettent d'en dénigrer d'autres afin de se donner une certaine notion de supériorité. Car oui, à quelque part, chaque membre est représentant de son propre groupe; si l'un des membres d'une confrérie se met à faire quelque chose de mal ou disons de stupide, ensuite c'est l'image de la confrérie en entier qui peut en être joué. Et à quelque part, cela nuisait à ceux et celles qui tentent de se faire une réputation puisqu'ils sont victimes de préjugés et de choses dans le genre. Bien sûre, cela n'arrivait pas à tous les jours, mais l'ambiance de tant de rivalité dans un même établissement, et surtout entre un nombre immense d'élèves, avait toujours attiré la curiosité de la demoiselle qui, malgré le fait qu'on le lui ait expliqué maintes fois, ne comprenait pas le "pourquoi" de la chose si ce n'était que pour être différent des autres universités. Cependant, cela avait aussi ses avantages; comme déjà dit, certains parviennent à se forger un caractère qu'ils n'auraient sans doute pas été capable de se forger s'ils ne passaient pas quelques fois pour bouc-émissaires des plus rebelles. Il fallait souvent vivre ce genre d'expérience pour vraiment en comprendre les conséquences. Bonnes ou pas.

    Jun Hae : Effectivement, eodum est ma confrérie. Mais au sens propre du terme. J'en ai pas tellement l'air mais, on peut dire que j'en suis le chef, en quelque sorte.

    Ainsi, il était le chef de sa confrérie. Intéressant. Intéressant oui, parce qu'elle avait tendance à entendre parler d'eux sans jamais les connaîtres. Et du coup, elle n'aimait pas se faire une idée des gens juste par les rumeurs ou les stupidités que l'on pouvait dire à propos d'eux. Elle préférait de loin s'en faire sa propre opinion, peu importe était-elle. Et du coup, hormis son frère et son chef, il était le premier avec qui elle pouvait échanger une discussion pour mieux le connaître. Elle connaissait des gens qui s'en vanterait, croyant que connaître les chefs de confréries était quelque chose qui allait augmenter leur popularité. Mais pour Sa Rang, c'était plutôt une occasion pour prouver à quel point la majorité des gens parlaient des autres sans les connaître; autrement dit, c'était une occasion pour elle de se faire une bonne image d'eux, une vraie, en brisant tous préjugés ou rumeurs qui courent. Ensuite, c'était libre aux autres de la croire ou pas lorsqu'elle parlera d'eux. Toutefois, elle savait néanmoins qu'entre chefs ils se connaissaient. Hors, Jun Hae devait sûrement connaître le frère de la demoiselle. Encore faut-il qu'il sache qu'il est son frère.

    Sa Rang : Je n'aurais effectivement pas pu dire que tu en étais le chef. Enfin, il y a des confréries que je connais moins que d'autres aussi. Courte pause. Mais si tu es le chef, tu dois sûrement connaître mon grand frère aussi puisqu'il est le leader des Yumyeong...Hum, Lim Jun Wan. Ça te dit sûrement quelque chose, non ?

    En même temps, qui ne le connaissait pas ? Lui et Mee Na avait toute une popularité auprès des élèves. Et le désavantage là-dedans, c'est que quand le grand frère est populaire, la petite soeur a souvent tendance à passer inaperçue. Mais bon, cette situation était bien loin de déranger Sa Rang. Une trop grande popularité ne peut que nuir à la longue. Même si malgré tout, son taux de popularité à elle a rapidement augmenté une fois étiquettée "La Madonne". Depuis, lorsqu'on parle d'elle à quelqu'un et qu'on l'appelle par son vrai nom, les gens ignorent de qui il est question. Mais quand on dit "La Madonne", tout à coup ils ont le visage de Sa Rang en tête. Au début, c'était en loin de la déranger, mais maintenant Dieu seul sait à quel point elle souhaite se débarasser de surnom. Bref, le jeune chef avait alors précisé qu'elle avait l'allure d'une Gamjeong. Et ça ressemblait à quoi une Gamjeong ? Il ne fallait pas seulement se fier aux apparences, mais elle n'avait pas l'intention de le lui reprocher puisqu'après tout, elle avait conclu de lui qu'il était un Eodum d'environ la même façon.

    Jun Hae : C'est vrai que tu as le profil d'une Gamjeong. Ils sont calmes, en général. Enfin.. Je ne sais pas, mais, ils n'ont pas l'air de trop s'impliquer dans la compétition entre confrérie. Ha, si tu es à Gamjeong, je serais curieux de savoir ce que tu étudies.. ?

    La demoiselle sourit. Pour la simple et bonne raison qu'elle aimait parler de ce qui la passionnait. Et la réponse à sa question se résumait exactement à ça.

    Sa Rang : J'étudie le chant. Apparemment, c'est un talent inné chez moi. En ce moment, j'essaie plus de me concentrer sur la composition; paroles et musique. Mais c'est loin, très loin d'être évident. Ça prend beaucoup d'inspiration et de patience, ce que je n'ai pas toujours.

    On lui avait souvent dit qu'elle était une chanteuse née. Autant par son frère que par ses copains. Mais bon, elle savait que ce genre de domaine était l'un des plus difficiles à percer et c'est pourquoi elle y mettait beaucoup de temps et de travail. Son regard se dévia par la suite vers son interlocuteur.

    Sa Rang : Et toi, est-ce que tu as un talent quelconque ? Après tout, ce n'est pas parce que tu n'es pas dans les Gamjeong que tu n'as pas de talent...
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Mar 10 Nov - 20:06

    Hm. L'avis des gens sur l'utilité - ou non - des confréries était toujours assez divers.. Il y avait des gens qui étaient pour, et qui voyaient là dedans la vie entière de l'école. Mais d'autres les trouvaient inutiles, et auraient voulu rassembler tout le monde dans un seul et même groupe. Mais il fallait admettre, ils étaient bien trop nombreux, ça aurait très mal fini sans un système de séparation. Après, il était clair que certains confréries n'avaient pas réellement lieu d'être - les Jinsil, par exemple, n'étaient pas réellement.. nécessaires. Mais ils donnaient une certaine gaieté a l'endroit - et pour que ce ne soit pas un grand n'importe quoi les Eodum se montraient eux aussi nécessaires par leur neutralité. Et s'il n'y avait pas eu Sojunghan et Yeowang, alors là, rien n'aurait tourné correctement. Les Gamjeong étaient un peu à part. Leur confrérie reposait uniquement sur leur passion, leur mode de vie, et non sur leur caractère propre. Même si tout les artistes partageaient des traits en commun. Enfin, inutile de trop s'étendre sur ce sujet, il n'y avait pas à débattre. Les confréries seraient toujours là, et il y en aurait même des nouvelles d'ici quelques années, c'était inévitables. Parce que certains élèves étaient en quête de pouvoir, toujours. Et les petits premières années allaient devenir plus vieux, et vouloir plus de reconnaissance.

    Jun Hae, étrangement, n'avait pas cette soif de puissance qui en menaient certains a se faire passer pour supérieurs. En fait, Jun Hae était certainement le chef de confrérie dont on parlait le plus, mais qu'on voyait le moins. Non, pas comme celle des Jayu dont on ne parlait jamais - pas comme celui des Gamjeong non plus, qui n'était populaire que pour sa beauté physique. Jun Hae était populaire parce que personne ne comprenait pourquoi un garçon aussi mignon et bien élevé pouvait être à Eodum, et chef de surcroit. Mais personne n'osait l'approcher pour mieux le connaître - ils s'enfuyaient plutôt, ou alors, ils trouvaient des stratagèmes stupide, comme la Jayu qui lui avait demandé ses notes de cours. Sa Rang ne semblait pas voir là quoique ce soit qui changerait sa façon de voir, et il lui en serait presque reconnaissant. Elle devait avoir eu de mauvais échos à son sujet, mais ce n'est pas pour autant qu'elle l'avait catalogué comme une personne à ne pas approcher, ou au contraire, à acheter pour son propre bénéfice. Parce qu'on lui avait fait aussi, le coup du soyons amis ! pour après aller se vanter à toute l'école d'être sorti avec Hwang Jun Hae, ou d'être sa meilleure amie, ou plein de connerie du genre.. C'est peut-être pour ça qu'il se méfiait des femmes, habituellement. Je n'aurais effectivement pas pu dire que tu en étais le chef. Enfin, il y a des confréries que je connais moins que d'autres aussi. - Mais si tu es le chef, tu dois sûrement connaître mon grand frère aussi puisqu'il est le leader des Yumyeong...Hum, Lim Jun Wan. Ça te dit sûrement quelque chose, non ? - il eut un petit sourire, pas moqueur, mais plutôt pensif. Jun Wan.. bien sur qu'il connaissait le si réputé leader de la confrérie la plus puissant de l'école, il le voyait tout les samedi, entre deux disputes avec Bo, il y avait toujours Jun Wan, incognito, qui passait. Mais Hae ne le connaissait pas, en fait. Il n'était juste pas dupe du tout sur sa situation; parce que Jun Hae avait déjà bien remarquer ce qui se tramait entre les chefs. Et il connaissait également sa célèbre relation avec la sublime Mee Na. Des foutaises, des blagues.. bref, toute cette petite comédie le faisait bien rire. Mais il n'irait pas le dire à sa petite sœur, ça, non.

    - Qui ne connait pas Jun Wan.. Oui, je le vois assez souvent pour les conseils. Mais on ne se connaît pas vraiment, en fait, on ne parle pas en dehors de ça.. Jun Wan semble assez. Réservé.

    Sauf avec Mee Na. Et Bo. Bien sur. Mais bon, personne ne parlait beaucoup à Jun Hae après tout - Jun Wan y compris. Il n'y avait guère que Bo pour apprécier n'importe qui peu importe qui il était. Et ce qu'on retenait le plus des conseils dans le cas de Hae, c'était ses disputes avec Sun Hee. Enfin, il plaignait un peu Sa Rang pour le coup. C'est vrai qu'avec la popularité de Jun Wan, elle devait avoir un peu de mal à se forgé une personnalité sans qu'on ne la compare sans cesse à lui.. Mais ce qui le frappait le plus, c'est qu'elle semblait avoir une force de caractère beaucoup plus développé que lui, justement. Parce qu'autant le dire; si Jun Wan était un leader, c'était un miracle. Il n'en avait pas l'étoffe, pas du tout. Un peu comme celle des Jayu, il n'y avait pas d'explication - sans Mee Na, Jun Wan serait surement perdu, d'ailleurs, bien qu'il ne l'aime pas autant qu'on pouvait le croire. D'un autre côté, vu que les deux brutes s'étaient attaquer à elle bien précisément plus tôt, elle devait être populaire quand même - mais pas sur que ce soit dans un sens positif. Dommage, Jun Hae ne faisait jamais vraiment attention aux rumeurs, exceptés celles de Min Youn, parce qu'elles étaient drôles. Mais les plus sérieuses.. non, non. Aucune n'était fondée, de toute façon.

    Elle venait de lui expliquer qu'elle étudiait en chant. Il sourit un peu, à nouveau - relevant les yeux pour remarquer qu'effectivement, à force de marcher ils atteindraient bientôt le portail d'entrée. Le chant.. Il aurait été curieux de l'entendre. Jun Hae aurait également pu aller à Gamjeong, à ce point de vue, il jouait du piano. Mais peu de gens le savait.. Pourtant il jouait bien. Mais il n'en était pas particulièrement fier, parce que ça lui avait été imposé, comme beaucoup d'autre chose - si Jun Hae étaient une personne cultivée, c'était grâce à ses parents trop exigeants envers leur seul fils. Il avait ainsi appris le piano et du même fait le solfège, parlait couramment l'anglais et le japonais, en avait même étudier la calligraphie - sans parler des heures de sport qu'on lui avait imposées longtemps aussi avant d'y renoncer en voyant à quel point le garçon était mauvais aux activités physiques. Et toi, est-ce que tu as un talent quelconque ? Après tout, ce n'est pas parce que tu n'es pas dans les Gamjeong que tu n'as pas de talent... C'est fou, justement comme il y pensait. Il s'éclaircit légèrement la gorge, peut-être un peu gêné.

    - J'en ai plusieurs, sans mentir, mais. Je n'aime pas tellement m'étendre dessus. temps d'arrêt. Dans un sens artistique, je peux jouer du piano. Mais ce n'est pas une passion - ça doit être la raison pour laquelle je n'ai jamais voulu entrer chez les Gamjeong.. Mais en terme d'étude, j'étudie en psychologie. Mais peut-on considérer le fait d'être observateur ou psychologue comme étant un talent ?

    Assez honnêtement, il n'y avait jamais pensé, en fait. Il s'était dit que c'était un don, oui, que c'était une capacité plutôt privilégié - mais le mot talent, lui, ne lui était jamais venu.
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Jeu 12 Nov - 1:44

    Comme elle s'en serait douté, Jun Hae connaissait bel et bien Jun wan. Hors, il était si populaire auprès des élèves, que cela en résultait même à ce que Sa Rang se fasse approcher quelque fois par des gens qu'elle ne connaissait pas ou alors très peu et ainsi se faire demander des nouvelles de celui-ci. C'était arrivé souvent que l'on pose des questions sur lui pour avoir les réponses par le biais de sa petite soeur; après tout, dans toute l'université, c'était bel et bien elle qui le connaissait le mieux. Mais bon, depuis peu elle a décidé de donner une réponse unanime aux gens; ce qui veut dire qu'elle leur disait totalement d'aller le lui demander directement. Les plus timides avaient souvent tendance à laisser tomber, alors que les plus courageux allaient effectivement le voir, après l'avoir retrouvé dans cet immense établissement. Cependant, elle ne faisait pas ça par méchanceté ou par manque de respect envers les autres ou envers son frère, mais bon, comme déjà dit ça ne faisait que lui donner l'impression qu'elle était utilisée plus qu'autre chose. Hors, tant qu'à lui demander quelque chose qui ne la concernait pas, autant ne rien lui demander. Et puis elle ne voulait pas faire de gaffe en dévoilant certaines choses accidentellement à son sujet; elle se connaissait, elle pouvait être si scandaleuse à ce propos et son frère était le premier à être d'accord avec ce fait. Ensuite, que Jun Hae le trouve plutôt réservé surprenait la demoiselle. Elle était si habituée de l'entendre lui raconter des tas de trucs et de lui faire les cents coups quand ils étaient seuls à seuls...Après tout, il n'était sans doute pas le même lorsqu'il avait son rôle de grand frère que lorsqu'il avait son rôle d'ami.

    Jun Hae : Qui ne connait pas Jun Wan.. Oui, je le vois assez souvent pour les conseils. Mais on ne se connaît pas vraiment, en fait, on ne parle pas en dehors de ça.. Jun Wan semble assez. Réservé.

    Sa Rang : Réservé ? Tu m'étonnes ! Enfin, peut-être que comparé à moi il est plus...calme. Mais bon, j'imagine qu'il essaie de se montrer plus mature à sa façon, maintenant.

    Elle avait dit ça en haussant légèrement les épaules. Elle ne le verra jamais comme les autres le voit, ce qui fait qu'elle ne risque pas de découvrir son côté plus réservé en sa présence. Vint ensuite le sujet de leur confrérie.

    Jun Hae : J'en ai plusieurs, sans mentir, mais. Je n'aime pas tellement m'étendre dessus. Dans un sens artistique, je peux jouer du piano. Mais ce n'est pas une passion - ça doit être la raison pour laquelle je n'ai jamais voulu entrer chez les Gamjeong.. Mais en terme d'étude, j'étudie en psychologie. Mais peut-on considérer le fait d'être observateur ou psychologue comme étant un talent ?

    Tel que Sa Rang l'avait conclu, il avait tout de même une certaine passion, même s'il ne semblait pas trop le considérer ainsi. Il jouait du piano et c'était quelque chose que Sa Rang aimait beaucoup. Ça lui était d'ailleurs très utile pour le chant, surtout lorsqu'il s'agissait d'apprendre à bien placer sa voix pour ne pas fausser. Elle se fiait souvent au son d'un piano, même si elle ne savait pas vraiment en jouer. Elle pouvait faire des gammes ou alors des passages de plusieurs chansons, mais elle n'avait aucunement la technique. C'était plutôt Jun Wan qui le faisait pour elle, pour l'aider. Toutefois, le garçon n'avait pas tord; les gens qui entraient chez les Gamjeong étaient ceux pour qui ce genre d'art ou de passion était vraiment leur priorité ou alors ce dans quoi ils voulaient percer et progresser. Et ça ne servait à rien si la passion et l'envie n'y était pas car oui, les artistes de ce genre sont souvent différenciés par l'intensité de leur passion et de leur motivation; un danseur qui danse avec beaucoup d'expression et qui peut parvenir à faire ressentir ce sentiment aux autres était la preuve d'une personne passionnée. Cela dit, Sa Rang avait tendance à être curieuse à ce propos et l'entendre jouer était quelque chose dont elle espérait être témoin un jour. Il précisa toutefois qu'il étudiait en psychologie. Intéressant. Elle avait souvent été elle-même fascinée et curieuse sur le sujet. À savoir comment les gens réagissaient ou pourquoi ils agissaient de la sorte. Cela l'aiderait sans doute à mieux comprendre bien des choses et donc, à mieux trouver réponses à ses questions. Mais cela ne semblait pas être aussi évident que ça en avait l'air. Et c'est dans un sourire démontrant son intérêt envers la musique et la psychologie qu'elle enchaîna.

    Sa Rang : Wow, la psychologie ! Tu aimes ? Je ne crois pas que ce soit vraiment un talent par contre, mais plutôt une compétence que l'on apprend à développer. En tout cas, c'est comme ça que je le vois. Temps d'arrêt. Son ton devint alors amusé avec une petite pointe d'humour. Alors, est-ce que tu serais capable de me dire à quoi je pense ? Ou plutôt, la question que j'aimerais te poser ? Son regard se tourna vers lui, comme si elle attendait vraiment une réponse. Puis après un court moment, elle reprit. En fait, je veux savoir si malgré tout, tu accepterais de me jouer quelque chose au piano...

    Sa Rang fut légèrement hésitante de lui poser cette question puisqu'elle avait parfaitement entendu qu'il n'avait pas envie de s'étaler sur le sujet. Mais apparemment, elle ne pouvait s'empêcher d'être curieuse et mine de rien, le garçon semblait assez intéressant.
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Jeu 12 Nov - 21:23

    Il fut assez surpris de la façon dont la jeune femme paru elle-même surprise, lorsqu'il évoqua la seule chose qu'il savait de son grand-frère, a savoir qu'il ne semblait pas être particulièrement extravertie. Hm ? Il l'était peut-être plus avec elle - c'est vrai qu'on se conduisait différemment en famille qu'à l'école, Jun Hae également n'était pas le même chez lui, bien qu'il garde de la tenue, puisque sa seule famille se résumait à ses parents, pas de frères et sœurs chez les Hwang. Mais réservé n'était peut-être pas le mot juste. Jun Wan semblait.. enfin, il était la vision même de ce qu'on pouvait attendre du chef des Yumyeong; parfait. Pas particulièrement physiquement - encore que si, mais si là était le seul critère ça ne suffirait pas - mais dans sa façon d'agir, il paraissait être le digne représentant de la confrérie, jamais rien de travers, une allure irréprochable, une famille unie, et une petite-amie magnifique. Et il ne faisait jamais l'objet de rumeur stupide, parce que tout le monde avait soit la trouille, soit ils savaient qu'ils auraient le cœur brisés en voyant la bouille de Jun Wan anéantit.

    - Enfin, je ne le connais pas, comme j'ai dis. Mais il me donne l'impression d'être un chef exemplaire pour les Yumyeong, en tout cas - et il ne fait pas partie des.. fauteur de trouble lors des conseils.

    Oui, parce que non, il y avait des chefs pas du tout compétents, qui tenaient mal en place, et qui avait une vilaine manie de toujours parler pour ne rien dire.. en fait, il y en avait un particulièrement, et son nom tenait en deux lettre. Ou en tout cas, la partie de son nom que tout le monde connaissait. Mais inutile de s'étendre - c'était sujet à faire rire Jun Hae tout seul comme un abruti. Par rapport au talent, Jun Hae avait toujours eu du mal à se situer, à l'école, on l'avait toujours promis à un grand avenir, il avait toujours été doué dans à peu près tout, des arts plastiques au calcul mental. Le seul domaine ou il n'avait jamais brillé restait le sport, et personne n'irait le lui reprocher puisque ça n'entrait pas du tout en ligne de compte pour son avenir - quant à sa santé, elle allait très bien sans ça, il n'était pas particulièrement petit, trop mince, trop gros, ou quoique ce soit du genre. Mais il avait fait de la psychologie son projet d'avenir, sans trop comprendre pourquoi ni comment, ça s'était installé là, dans sa tête, très vite. Il comprenait les gens, au fond, et assez facilement, c'était l'intuition ? Surement, mais sur ce point là, il avait tendance à être fier, parce qu'il y avait toujours un idiot pour lui lancer que l'intuition féminine pourrait le battre à plate couture - c'était une tirade assez récurrente chez Sun Hee, la chef des Yeowang, en fait - et à chaque fois il démontrait aisément le contraire durant ses cours. C'est simple, il était le meilleur dans sa catégorie, sans travailler plus que les autres, voir même moins, vu ses responsabilités supplémentaires en tant que chef de confrérie, et d'Eodum de surcroît. Quant à ses talents artistiques.. oui, il en avait, mais il ne les exploitait pas, ou plutôt, il ne les exploitait plus. Comment en était-il arriver à ne plus prendre de leçons de piano ? il avait convaincu ses parents qu'il n'aurait plus le temps à l'université. Ce n'était pas nécessairement faux, mais dire qu'il avait une passion pour la musique - le piano particulièrement - serait un mensonge honteux. Il en jouait parfois, pour se détendre, ou parce que sa mère le lui demandait, mais jamais il n'irait se proposer de lui-même pour un spectacle de l'université, ou pour quoique ce soit du genre, d'ailleurs. - Wow, la psychologie ! Tu aimes ? Je ne crois pas que ce soit vraiment un talent par contre, mais plutôt une compétence que l'on apprend à développer. En tout cas, c'est comme ça que je le vois. Oui, il était bien d'accord là dessus, en fait, une compétence, ce qu'il appelait parfois un don. Alors, est-ce que tu serais capable de me dire à quoi je pense ? Ou plutôt, la question que j'aimerais te poser ? Il sourit devant la question, il ne s'attendait pas à quelque chose du genre - mais il ne pouvait pas tellement y répondre. Il n'était pas médium, après tout, bien que sa simple logique lui permettait de croire qu'elle lui parlerait de musique - forcément, elle n'était pas à Gamjeong pour rien, et si elle aimait le chant, il y a fort à parier qu'elle aimait la musique dans sa plénitude - et le piano en faisait partie. En fait, je veux savoir si malgré tout, tu accepterais de me jouer quelque chose au piano... Voila, oui, il s'en était douté. Il releva les yeux, les posant sur la jeune femme marchant à ses côté, son léger sourire encore et toujours présent. Il eu un temps de réflexion, cela dit.

    - Si un jour l'occasion se présente, je ne suis pas contre, ça me donnera l'occasion de m'y remettre un peu, en même temps.

    Il haussa simplement les épaules. Non, ça ne lui importait pas tellement, au fond, ça ne le dérangeait pas, il avait cette capacité, ce talent. Alors il pouvait s'en servir un peu, pour dire qu'il n'avait pas appris pour rien, puisque l'apprentissage d'un instrument quel qu'il soit, prenait toujours du temps, de l'argent, et apportait beaucoup de douleurs diverses pendant les premières années d'étude. Autant que tout ça soit rentabilisé.

    - Hm, on va sortir de l'école, là. Tu veux.. aller quelque part, ou, tu as quelque chose à faire, peut-être ?

    C'était incroyable de l'admettre, mais le jeune homme n'avait pas réellement envie de quitter la jeune fille. Elle lui semblait tout aussi intéressante qu'elle pouvait en penser à son sujet. C'était cocasse comme situation, lui, Hwang Jun Hae, le solitaire par excellence, était à présent en compagnie d'une personne - une femme, en plus - et n'avait aucune envie de retrouver sa solitude chérie. Peut-être.. peut-être qu'en fait, il n'était profondément pas si solitaire qu'il voulait le laisser croire, peut-être.
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Sam 14 Nov - 16:43

    Dis comme ça, ça avait beaucoup plus de sens pour Sa Rang. En même temps, Jun Wan n'était pas un Yumyeong pour rien. Il avait déjà beaucoup trop à faire et à donner à ses proches, que pour passer son temps à foutre en l'air la vie des gens ou à totalement aller à l'encontre des règlements, puisque ça, ça ressemblait un peu plus à Sa Rang. Enfin, il ne fallait pas non plus avoir l'image de celle-ci comme étant une vraie dure et une vraie rebelle, mais disons qu'elle était plus aventurière que lui et qu'elle avait tendance à prendre plus de risque que lui sur certaines choses. Hors, elle décida de mettre fin à ce sujet de conversation en simplement affichant un sourire à Jun Hae. En ce moment, il y avait plus important à dire qu'à parler de son frère, bien qu'il reste tout de même un sujet intéressant pour ceux et celles qui le connaissent.

    Ainsi vint le sujet de leurs intérêts. Si Jun Hae avait été obligé de prendre des cours de piano parce qu'il en avait été forcé par ses parents, Sa Rang elle, avait vécu le contraire. Elle avait préféré ne pas suivre l'héritage de la famille, comme son frère, pour finalement aller dans sa propre voie par son propre gré. Et comment était-elle parvenue à refuser de continuer cet héritage allait simplement avec le fait qu'elle savait d'avance que c'était du temps perdu puisque ça ne l'intéressait pas. On lui avait toujours dit de faire ce qu'elle aimait et bien qu'elle ait trouvé sa propre voie à un âge plutôt jeune, ses rêves, ses influences, ses motivations et son excellence dans le domaine ne lui ont fait qu'indiquer davantage le droit chemin. Certains diront que c'est en loin quelque chose de long et difficile à étudier contrairement à quelqu'un qui souhaite devenir avocat ou alors qui souhaite gérer des entreprises, mais encore-là ils diront ça parce qu'ils ne s'y connaissent pas en le domaine. Après tout, à chaque chose ses forces et ses faiblesses. Le sourire amusé sur les lèvres de Sa Rang ne fit que s'étirer en voyant la réaction du garçon suite à ses paroles.

    Jun Hae : Si un jour l'occasion se présente, je ne suis pas contre, ça me donnera l'occasion de m'y remettre un peu, en même temps.

    Si un jour l'occasion se présente...Bizarrement, la demoiselle ne savait si elle allait tenir longtemps à attendre de l'entendre. Surtout si ce jour est encore loin. Et de la façon dont il lui disait ça, elle ne devait pas compter sur le fait qu'il allait se présenter à un concours de talent ou à une audition quelconque. Elle ne pouvait pas compter non plus sur le fait de le surprendre en train de s'entraîner, comme elle l'a déjà fait avec d'autres personnes. Autrement dit, elle était bien mieux de le lui demander par elle-même plutôt que d'attendre. Curiosité quand tu nous tiens ! Mais c'est comme ça que l'on devrait faire, non ? Foncer directement vers ce que l'on veut obtenir plutôt que de s'impatienter et de se questionner à savoir si ce que l'on veut viendra à nous bientôt. Oui, il lui arrivait parfois d'être entêtée de la sorte lorsqu'elle avait une idée en tête; elle pouvait tenir son bout assez longtemps et ça, il suffisait de le demander à son frère pour qu'il approuve sans hésiter que c'est bel et bien le cas puisqu'il avait souvent fait face à cette situation avec la demoiselle.

    Sa Rang : Mhhh...et si je te disais que cette occasion allait être aujourd'hui ?

    D'ailleurs, cela tombait bien puisqu'ils étaient sur le point de quitter le terrain de l'école quelques secondes après. Et cela avait tout à coup donné une petite idée à la jeune fille concernant le prochain endroit qu'ils pourraient aller, d'où le fait qu'elle lui avait dit ce qu'elle venait de lui dire. Ce qui, rien qu'en ne pensant à cette idée, la fit sourire dans le vide pendant qu'elle regardait devant elle en continuant sa marche.

    Jun Hae : Hm, on va sortir de l'école, là. Tu veux.. aller quelque part, ou, tu as quelque chose à faire, peut-être ?

    Sa Rang : Non, j'ai tout mon temps. Mais...je crois que je vais t'emmener quelque part. Tu me fais confiance ?

    Cela dit, elle n'attendit pas vraiment sa réponse qu'elle lui prit la main de façon à ce qu'il la suivre. Et où est-ce qu'elle comptait l'amener ? Elle comptait l'amener dans un endroit où elle avait l'habitude d'aller dans ses temps libres. Plus précisément, il y avait un petit studio où elle allait souvent pour s'entraîner au chant. Et là bas, elle savait aussi qu'il y avait une salle de musique pour les fanatiques de guitares, de batterie ou encore de piano. Certes, pourquoi aller là-bas alors qu'il y en avait une à l'université ? Pour le simple fait que malgré ce que l'on pouvait penser, la salle était toujours bourré de gens. Non seulement de gens pour qui la musique était une passion ou une priorité, mais aussi pour les gens qui n'en faisait que comme passe-temps. Et dieu sait à quel point Kyunghee regorgeait de gens qui avaient comme intérêt la musique à quelque part dans leur vie. Si l'on veut, on pouvait aussi considéré ça comme étant une sorte de respect envers le garçon. Lui-même l'avait spécifié que le piano n'était pas forcément une passion. Hors, comme Sa Rang tenait à l'entendre, elle se dit qu'il allait peut-être être plus facilement convaincu de lui jouer quelque chose s'il avait moins de pression que de savoir que des centaines de yeux ou d'oreilles pouvaient l'entendre même jusqu'au bout du couloir de l'école. Ayant parcouru une certaine distance depuis l'université, Sa Rang posa à nouveau son regard sur Jun Hae. Il avait l'air de se demander où est-ce qu'elle avait l'intention d'aller et elle le lui dit avant même qu'il ne lui pose la question.

    Sa Rang : Il y a un studio où j'ai l'habitude d'aller pour m'exercer au chant. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus grand et de plus beau, mais il y a tout plein d'instruments dont le piano. Et je me disais que, comme je tiens à t'entendre, ce sera sans doute plus facile pour toi s'il n'y avait que moi pour le faire plutôt que d'avoir la pression d'une centaine de personnes autour de toi. Enfin, si ça t'intéresse et si tu le veux, je pourrais peut-être te chanter quelque chose à mon tour ensuite. À moins que tu préfères que l'on fasse demi-tour...j'avoue ne pas vraiment avoir demandé ton avis avant.

    Oui, il le lui avait quand même dit qu'il le voulait, mais après tout, il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée.
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Dim 15 Nov - 22:51

    Jun Hae n'avait pas été forçé dans le sens qu'il avait un héritage familial porté sur l'artistique, mais plutôt dans le sens qu'en tant qu'héritier d'une famille plutôt aisée et dans le monde de la finance, des gala, et de l'excellence à l'état pur, il se devait, tout simplement, d'être le meilleur dans tout les domaines. Même si à présent, en tant que leader de la confrérie la plus impopulaire de Kyung-Hee, ses parents n'étaient pas ce qu'il y avait de plus fiers, même s'ils faisaient avec. De toute façon, ils n'avaient pas d'autres enfants, et les frasques de Jun hae ne lui enlevait pas un point essentiel; il excellait dans son domaine, et pas que son domaine, d'ailleurs. C'était surement la raison pour laquelle ils s'en contentaient.

    Effectivement, si le jour se présentait, ça voulait dire peut-être dans longtemps, avec Jun Hae. Deja parce qu'il finirait surement par oublier, vu qu'il oubliait, étrangement, beaucoup de choses, en particuliers celles qui ne lui paraissaient pas essentielles, et aussi parce que.. le concours de talent, elle pouvait déja abandonner. Lui, se présenter à un concours ? Il ne le faisait plus depuis qu'il avait le droit de dire non, depuis son début d'adolescence, donc, approximativement. Il se rappelait encore de sa mère qui l'inscrivait à toutes les compétitions possible lorsqu'il était en primaire, même du haut de ses sept ans il détestait ça, il n'avait jamais aimer la compétition, c'était stupide, presque animal. Les êtres humains n'étaient pas censés se mettre les uns contre les autres en permanence, dans sa tête - que ce soit pour les guerres, ou les trucs aussi futiles qu'un concours de talent. Il savait ce qu'il valait, lui, après tout. Ha, dit comme ça, ça sonnait presque comme s'il n'aimait pas du tout le piano, n'est-ce pas.. pourtant, il avait aimé ça un moment. c'est vrai. Mais, il s'était lassé - et il y avait un autre facteur, la peur de se rater. Il n'avait pas touché a un piano depuis plusieurs mois, depuis que l'année scolaire avait recommencer et qu'il était au dortoir, ayant abandonné la maison familial pour le calme - relatif - du campus. Mhhh...et si je te disais que cette occasion allait être aujourd'hui ? il ouvrit de grands yeux quelques secondes, posant un regard plus qu'interrogatif sur la jeune fille. Là, il avait peur. Elle allait lui faire quoi ? Elle semblait pas en démordre en plus. Il se doutait bien qu'elle voulait a tout prix l'entendre en tant qu'artiste, c'était normal qu'elle soit curieuse. Mais.. Mais honnêtement, ça ne lui disait rien qui vaille. Mais à peine ouvrait-il la bouche pour l'interroger, qu'elle reprenait elle-même la parole, sans doute pour l'aider à y voir plus clair, pensait-il, mais pas tellement. Non, j'ai tout mon temps. Mais...je crois que je vais t'emmener quelque part. Tu me fais confiance ? Lui faire confiance ? Jun Hae ne faisait pas facilement confiance, mais cette fois peut-être. Après tout, il se doutait de ce qu'elle voulait, même s'il n'osait qu'a peine le réaliser. Alors, c'est un simple hochement de tête, et un mince sourire, qu'il offrit en réponse à la jeune femme. Pourquoi il lui disait oui à tout ? Aucune idée. Elle avait la faculté de l'adoucir, c'était déjà ça, elles étaient peu nombreuses à pouvoir en dire autant.

    Il la suivait docilement, puisqu'elle lui avait pris la main, de toute façon. D'ailleurs, le contact le fit légèrement sursauter. Il n'était pas habitué a ce genre de familiarité de la part des gens qu'il connaissait peu, mais c'était assez.. agréable, dans un sens. Elle l'emmenait en dehors de l'université, ça le détendait quelque peu. Il n'aurait jamais accepté d'aller à la salle de musique de Kyung-Hee, en plus d'être immense, c'est vrai, elle était souvent - toujours - bondée. La majorité des Gamjeong y passait leur fin d'après-midi, sans compter certains jayu accro au piano, au violon, ou à n'importe quel instrument classique - quand ce n'était pas un de ces illuminés de jinsil qui s'essayait a la contrebasse pour le fun. Ils étaient tous mentalement dérangés de toute façon. Il y a un studio où j'ai l'habitude d'aller pour m'exercer au chant. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus grand et de plus beau, mais il y a tout plein d'instruments dont le piano. Et je me disais que, comme je tiens à t'entendre, ce sera sans doute plus facile pour toi s'il n'y avait que moi pour le faire plutôt que d'avoir la pression d'une centaine de personnes autour de toi. Enfin, si ça t'intéresse et si tu le veux, je pourrais peut-être te chanter quelque chose à mon tour ensuite. À moins que tu préfères que l'on fasse demi-tour.. J'avoue ne pas vraiment avoir demandé ton avis avant. Un sourire revint sur son visage, face à l'attention de la jeune femme. Il était. touché. Oui, il était touché qu'elle fasse autant attention à son ressenti, bêtement.

    - ..Merci, je n'aurais surement pas voulu le faire à l'école, c'est vrai. En tout cas, j'ai aussi hâte de t'entendre chanter.

    C'était un échange équitable pour lui. Il était curieux d'entendre la voix de la jeune femme, elle était à gamjeong, elle avait donc une réelle passion pour le chant, et elle devait travailler dure pour progresser.. Et les gens acharnés sont en général les meilleurs, alors, oui, sa curiosité était stimulée, là. Peut-être même qu'ils s'entendraient bien sur un point de vue artistique aussi, qui sait, même s'il était moins passionné qu'elle, il voulait l'entendre, et peut-être, miraculeusement, sa voix pourrait-elle émouvoir le prince des glaces qu'il était.
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Lun 16 Nov - 20:07

    La réaction de Jun Hae face à son premier commentaire laissait paraître qu'il était inquiet à propos de l'idée qu'avait Sa Rang. D'abord, parce qu'elle pouvait le lire dans son regard mais aussi parce son air lui avait semblé plus blême et tout à coup incertain. Enfin, c'était une façon de parler. Cela dit, il n'y avait rien à craindre; Sa Rang n'était pas du genre à forcer les gens pour quelque chose, considérant qu'elle-même, elle n'aimait pas qu'on la force à faire ce qu'elle ne voulait pas. N'empêche, le fait qu'il se décide à la suivre sans dire un mot désignait qu'en quelques sortes, il lui faisait bel et bien confiance. Ou alors, était-il simplement curieux de ce qu'elle comptait lui faire faire. Il n'était pas trop tard pour faire demi-tour et puis le studio devait être à à peine dix ou quinze minutes de Kyung-Hee. Ainsi, ils furent rapidement engagés sur le trottoir lorsque la demoiselle lui expliqua ce qu'elle avait derrière la tête. Ce sourire qui apparu ensuite dans le visage de son interlocuteur la rassura, tout comme ce qu'il ajouta ensuite.

    Jun Hae : ...Merci, je n'aurais surement pas voulu le faire à l'école, c'est vrai. En tout cas, j'ai aussi hâte de t'entendre chanter.

    Ainsi, il semblait d'accord à ce qu'elle l'amène là-bas, ce qui fit sourire Sa Rang. Le désavantage à l'école, c'est qu'il était en plus impossible de se concentrer tellement c'était cacophonique. Les premières fois en tout cas, elle avait eu un mal fou à composer et même à s'entendre. Alors elle avait tenté de s'isoler siot à l'extérieur de l'école ou dans une salle qui était rarement utilisée. Ça a fait l'affaire un moment, mais bon, ça n'avait pas été l'idéal pour enregistrer un démo ou quelque chose dans le genre. Heureusement, une bonne connaissance lui avait présenté le studio vers lequel ils allaient à l'instant. Et depuis, elle ne s'en lasse plus. Le fait qu'il précise qu'il voulait à son tour l'entendre chanter, ne fit que la motiver d'avantage. Il était rare qu'elle chante ouvertement alors qu'elle traînait en pleine foule, par exemple en se promenant sur la rue ou en attendant l'autobus. Certains le faisaient, mais habituellement, elle préférait se donner dans des endroits un peu plus privés ou alors devant un petit nombre de personnes. Du moins, pour l'instant. Et c'est sans doute pourquoi elle appréciait son job; elle chantait dans un cabaret pouvant contenir environ deux ou trois cent personnes à la fois, ce qui était parfaitement raisonnable. D'ailleurs, cela la rendait toujours aussi nerveuse à chaque fois et sans doute qu'elle se sentirait intimidée si elle devait chanter devant un plus grand nombre de personne. Le stress était bien son pire ennemi, incapable de le contrôler même après des dizaines de spectacles. En revanche, le fait qu'elle soit seule à seule avec Jun Hae allait probablement être bien moins pire. Tout comme lui, lorsqu'il jouera pour elle. Après tout, elle lui devait bien ça; il l'avait bien aidé à se débarasser de ces garçons tout à l'heure. Elle lui envoya donc un large sourire en guise de réponse.

    Ce fut après une bonne dizaine de minutes de marche qu'ils arrivèrent enfin à destination. De l'éxtérieur, le studio était d'apparence habituelle. Mais de l'intérieur c'était beaucoup plus sympa alors que des posters de groupe ou de chanteur décoraient les murs un peu partout. Elle prit à nouveau la main de Jun Hae, pour qu'il se remette à la suivre. Il devait y avoir environ une dizaine de petit studio d'enregistrement, dont quelques-uns étaient beaucoup plus gros que d'autres. Accompagnée de Jun Hae, elle entra alors dans un de ceux-ci, ou plutôt le sien. Car oui, elle avait son petit studio à elle sur lequel était écrit son nom sur la porte. Comme quoi elle s'y était faite une place. Elle relâcha la main du garçon à ce moment, avant de se retourner vers lui, maintenant qu'ils étaient entré. Tout comme dans le hall, des posters de ses groupes préférés tenaient sur les murs. Il y avait aussi des photos des gens qu'elle aime, entre autre son frère et ses meilleurs amis dont Bo, ainsi que des CDs et des partitions ou des feuilles paroles entières ou à moitié écrites qui traînaient à grandeur de la pièce. En tant normal, il y avait aussi souvent quelqu'un ici, un responsable, qui travaillait derrière les machines de sons, même quand elle n'était pas là. Mais aujourd'hui, il n'y avait personne et à quelque part ça l'arrangeait.

    Sa Rang : Alors, c'est mon studio d'enregistrement. Mhh, il n'y a pas grand chose à visiter, par contre. Mais ça n'a pas d'importance. Après tout, ce qui compte c'est ce qu'il y a sur le CD.

    Elle lui montra alors l'emplacement où se trouvait le piano. Enfin, c'était plus un clavier qu'un piano mais ça ferait sans doute l'affaire. Puis son regard se dévia à nouveau vers lui, comme si elle attendait qu'il prenne place devant celui-ci. Elle s'assura toutefois qu'il n'ait pas à nouveau changé d'idée. On ne sait jamais, l'envie ça vient comme ça part. Heureusement, son envie à elle de l'entendre était toujours bel et bien présente. Et puis, personne n'allait l'entendre. Les murs étaient tous insonorisés; elle pouvait crier et personne ne viendrait.

    Sa Rang : Tu peux jouer aussi fort que tu veux, personne ne t'entendra à part moi. Enfin, si tu veux toujours me jouer quelque chose...
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Mar 17 Nov - 17:44

    Jun n'était jamais entré dans un studio de musique, à vrai dire. Mais il imaginait très bien la chose, comme à peu près tout le monde, même sans y avoir mis les pieds. De toutes façons, il n'en aurait jamais eu l'utilité, jusqu'à aujourd'hui, après tout, il ne s'était jamais destiné à une carrière artistique, que ce soit dans la musique ou ailleurs, même s'il avait de bonnes aptitudes dans le domaine. Il lui manquait l'acharnement, la passion.. Que sais-je encore. Et puis, il était trop discret, trop réservé pour ce genre de carrière - non, ce n'était pas dans ses idéaux de vie d'être sur un devant de scène et de voir sa tête sur les affiches géantes du centre-ville. Ce serais peut-être drôle, un jour, ou deux.. Mais il aimait assez son anonymat, à vrai dire. Il était déjà bien assez connu comme ça dans l'enceinte de Kyung-Hee, inutile de l'être dans toute la ville, ou le pays. Ou même pire. Mais la jeune femme ne semblait pas si expansive elle non plus, et pourtant, elle devait espérer ce genre de traitement un jour, pour continuer dans cette voie. La scène pouvait surement faire disparaître l'aspect timide de certains, c'était peut-être son cas. Même si timide ne convenait pas, elle semblait juste ne pas courir après la popularité. Mais Jun Hae marchait d'une façon assez curieuse en ce qui concernait sa soi-disant timidité, lui.. Le fait de jouer devant la jeune femme le rendait incroyablement nerveux, à vrai dire, parce que s'ils étaient que tout les deux, il y aurait un silence complet tout autour, et elle pourrait entendre parfaitement toutes les imperfections. Et dieu sait à quel point Jun était la personne la plus perfectionniste de la planète, à un point parfois obsessionnel. Dans la salle de musique de Kyung-Hee, il n'aurait pas pu parce qu'il savait que tout le monde l'aurait observé comme une bête curieuse, et le jour d'après tout le monde aurait entendu des élèves présents que le leader d'eodum s'était montré en salle de musique et y avait joué du piano. Et même si c'était une rumeur sans importance, voir flatteuse, Jun voulait à tout prix passer encore un peu inaperçu. Mais si on lui avait demandé de jouer dans un stade de dix mille personne inconnues, très certainement qu'il n'aurait pas sourcillé. Parce qu'il restait un anonyme à leurs yeux. C'était ça, son problème, en fait. Il s'angoissait plus facilement lorsqu'il avait affaire à des personnes qu'il connaissait - même en nombre inférieur. Parce que leur sens critique était plus aiguisé. Mais il ne pouvait décemment pas se défilé, à présent. Pas après le sourire qu'elle venait de lui envoyer.

    Il avait repéré le studio, en arrivant à proximité. C'était discret, petit, pas le genre d'endroit clinquant qu'on pouvait imaginé. Mais curieusement, il avait tout de suite imaginer le bâtiment comme ça, dés qu'elle lui en avait parlé. Machinalement, elle reprit sa main, pour la guider au travers des couloirs, alors que les yeux du jeunes hommes se perdaient un peu partout sur les affiches collés de toute parts. Il aimait bien ce genre d'ambiance, les images sur les murs, elles donnaient une impression plus chaleureuse et plus professionnelle à la fois. Même si le jeune homme ne connaissait pas la moitié des groupes affichés là. Voyant la porte qu'elle ouvrait, il se surpris à sourire, reconnaissant son nom sur la porte. Déjà ? Elle n'en avait pas l'air, mais elle semblait être en bien bon chemin pour faire sa place dans ce milieu. Mais bon, il n'avait pas trop à s'inquiéter pour elle, les Lim semblaient réussir a peu-près tout ce qu'ils entreprenaient, il n'y avait qu'a voir jun wan. La seule chose ou ils semblaient être maudit, c'était les relations amoureuses. - Sortant de ses pensées - futiles - il pu remarquer que l'ambiance était très similaire à l'extérieur. Mais il avait vite posé les yeux sur les photos, s'en approchant. Il y avait son frère, des gens qu'il ne connaissait pas, et une tête blonde qu'il ne voyait que trop souvent. Il se doutait bien qu'ils étaient amis, après tout, Bo semblait avoir certaines affinités avec Jun Wan. Alors, c'est mon studio d'enregistrement. Mhh, il n'y a pas grand chose à visiter, par contre. Mais ça n'a pas d'importance. Après tout, ce qui compte c'est ce qu'il y a sur le CD. Il posa alors les yeux sur le clavier. Bien sur que ça irait, il n'y avait pas tellement de différence entre un clavier et un piano à queue, après tout. Il sourit légèrement, entendant la jeune fille, qui semblait peu sur d'elle, puis sans rien ajouter, il se contenta de prendre place, posant ses doigts contre les touches. Il n'allait pas lui jouer une comptine, non plus, hein.. - Après avoir attendu quelque seconde, il s'était dit que de toute façon, il ne pouvait pas faire marche-arrière. Alors le son s'éleva doucement dans la pièce, tandis qu'il commençait à jouer un air de classique, plutôt connu. C'était ringard, affreusement. Mais c'est ce qu'on lui avait appris, en majorité, et donc, ce qu'il retenait le mieux. Pas une seule fausse note, dieu soit loué. Il avait eu de la chance, certainement, sur ce coup là. Il arrêta simplement, après quelque minute, relevant les yeux vers la jeune femme - le visage légèrement empourpré.

    - Ce n'est pas grand-chose, mais, ça fait longtemps que je n'avais pas joué alors.. ce n'était pas parfait. Mais tu m'auras entendu jouer, comme ça.

    Il paraissait déçu, pourtant tout était dans sa tête, comme toujours. Parce qu'il n'avait pas moins bien joué que n'importe quel pianiste, même professionnel. Mais bien sur, il n'était jamais satisfait, même de lui, alors cette fois ne faisait pas exception. Bien sur.

    - Si tu n'as pas changé d'avis, j'aimerais toujours t'entendre chanter. bien sur que non, il n'avait pas oublié.
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Jeu 19 Nov - 3:41

    Voilà, il s'était finalement installé devant le clavier. Et heureusement, cela ne fut pas très long qu'elle entendit déjà du son venant des touches. Et bizarrement, elle avait une impression de déjà entendu. Enfin, elle n'était pas vraiment familière avec la musique classique, cela dit, il peut toujours y avoir des airs provenant de film ou qui jouent constamment à la radio, que l'on peut reconnaître. Ce qui était le cas présentement, mais de là à dire où est-ce qu'elle avait entendu ce morceau, lui était impossible. D'ailleurs, Sa Rang fut plutôt impressionnée par le garçon. Il était doué, vraiment. Et plus que ce qu'elle aurait pu croire. Non, elle ne l'avait pas sous-estimé du tout, d'ailleurs, elle ne s'était pas vraiment faite d'idée à ce propos. Elle préférait plutôt en avoir la surprise. Et celle-là en était un très bonne. À un point même qu'elle avait les yeux grands ouverts lorsqu'il eut terminé de jouer. En plus d'avoir le doigté, la façon dont il bougeait les bras et parfois son corps devant le clavier, était digne d'un habitué de l'instrument.

    Jun Hae : Ce n'est pas grand-chose, mais, ça fait longtemps que je n'avais pas joué alors.. ce n'était pas parfait. Mais tu m'auras entendu jouer, comme ça.

    En se retournant, il avait sans doute pu remarqué le sourire de la jeune fille. Il était apparu depuis un moment déjà, voir au milieu de la pièce qu'il avait joué. Et ça avait été si agréable à entendre, qu'elle était en quelques sortes déçue que cela ne dure pas plus longtemps. Elle avait toujours aimé le son du piano. C'était facile à jouer, mais difficile à garder la technique à long-terme. Un peu comme n'importe quel autre instrument. Cela dit, c'était plutôt triste de savoir qu'il avait été forcé par ses parents, parce qu'il aurait sans doute eu la chance de développer beaucoup plus d'intérêt pour aller d'avantage de l'avant dans le domaine, par lui-même.

    Sa Rang : Ce n'était peut-être pas parfait, mais...je suis...impressionnée, Jun Hae. C'est dommage que tu aies arrêté. Parce que...tu as du talent.

    Elle avait dit ça d'une façon des plus sincères. Elle était même prête à dire qu'il avait plus de potentiel que certaines personnes qui étaient dans les Gamjeong. Et ce n'était pas exagéré. Elle en connaissait beaucoup et ce qu'avait joué Jun Hae était parvenu à venir la chercher émotionnellement. C'était l'une des choses les plus importante lorsque l'on faisait de la musique; parvenir à y faire ressentir l'émotion et à sensibiliser les gens à travers un air et une mélodie. Et ça, la demoiselle savait parfaitement de quoi elle parlait. C'était l'un des aspects sur lequel elle ne cessait de travailler. Parfois, il était beaucoup plus facile, surtout lorsqu'on avait vécu le sentiment ou alors ce dont les paroles parlaient. Alors que d'autre, était loin d'être évident. Et tout ça, c'était dans la façon d'interpréter la pièce ou la chanson. Son sourire s'élargit lorsqu'il lui demanda à son tour de lui chanter quelque chose. En tout cas, si ce qu'il avait joué avait été plus que seulement de la musique, autrement dit, quelque chose qui avait des paroles, Sa Rang se serait sans doute mise à chanter à un moment, en même temps que lui. Elle gonfla un instant ses joues; elle sentie une vague de nervosité l'envahir sur le coup alors qu'elle n'en comprenait pas vraiment la raison. Mais bon, de loin l'idée de revenir sur sa décision. Après tout, Jun Hae l'avait bien fait. Toutefois, elle allait lui chanter quelque chose de façon Acapella, autrement dit, sans musique. Parce qu'il allait pouvoir se focuser sur sa voix plutôt que sur la musique. Et puis aussi, parce que ça ne servait à rien de sortir le stock nécessaire pour seulement une démonstration.

    Elle prit alors une grande respiration. Puis elle commença doucement à chanter quelque chose. Une chanson connue. Enfin, peut-être qu'il ne la connaissait pas non plus. Toutefois, elle la chanta au complet, ce qui veux dire que cela dura environ trois minutes. Après sa dernière note, son regard se posa à nouveau sur l'aîné, histoire de voir sa réaction. Tout comme lui, elle n'avait pas faussé. Et puis si ça avait été le cas, il ne s'en serait peut-être même pas rendu compte. Elle lui sourit donc légèrement gênée; c'était toujours l'effet que ça lui faisait après une prestation privée. Mais elle fut néanmoins impatiente de connaître son avis.

    Sa Rang : J'imagine que si t'es encore là, c'est parce que je ne t'ai pas trop abîmé les oreilles.

    Evidemment, cela avait été dit avec une pointe d'humour. Elle l'aurait sans doute vu si ça avait été le cas puisqu'il serait probablement parti de la pièce en courant, les mains sur les oreilles. Ça aurait été insultant, oui. Et puis Sa Rang n'était pas nulle que ça. Une idée lui passa alors par la tête. Enfin, cela sonnait plutôt comme une proposition pour le garçon. Si jamais il lui revenait l'envie de vouloir en jouer, elle lui permettait de venir ici, dans son studio et utiliser le clavier. Comme déjà dit, tous deux ne semblaient pas toujours être à l'aise à l'université devant tout ce monde. Alors elle cru bon de le lui en faire part...

    Sa Rang : En tout cas, si jamais tu as envie de venir en jouer à un moment donné, tu peux venir ici. Même si je ne suis pas là. T'auras qu'à dire que tu es un de mes amis.
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Sam 21 Nov - 22:51

    C'était un peu étrange de jouer quelque chose de classique devant quelqu'un qui n'en écoutait certainement pas, ou peu. En fait, ironiquement, Jun n'aimait pas la musique classique non plus, mais il n'avait jamais cherché, lors de ses leçons de piano, à contredire son professeur, ainsi, il avait appris sagement ce qu'on lui demandait sans poser de conditions, ou se plaindre. Et puis, le son de l'instrument était beau, ça, c'était indéniable, même avec ce genre de musique mélancolique. Avouons, ça lui allait tellement bien, il n'aurait pas donné le même effet s'il lui avait joué quelque chose de plus rythmé, bien sur qu'elle aurait aimé, mais ça n'aurait pas eu le même impact sur elle. Parce qu'il pouvait voir qu'elle était concentrée, qu'elle écoutait avec attention, rajoutant un certains stress à Jun durant les trois courtes minutes que dura sa.. démonstration. Mais dieu soit loué, il était encore bon à ça, au moins. A moins que le stress ait eu un effet bénéfique, ce n'était pas impossible. Il avait remarqué ses yeux étonnés - vraiment ? - et en était plutôt fier après coup. Il avait pas mal de ressources, au fond. Mais quant à ses gestes, ce n'était pas vraiment le fait d'être habitué ou non, mais plutôt l'allure générale du jeune homme qui se prêtait particulièrement bien à l'instrument, Jun avait toujours une certaine élégance, son attitude froide - plutôt réservé, en fait - en rajoutant un peu d'une certaine façon.

    Le piano était réputé comme un instrument relativement facile à apprivoiser, mais il avait fallut de nombreuses années à Jun Hae pour réussir à y jouer plus de dix minutes sans avoir les doigts douloureux - ça n'avait pas l'air, mais ça demandait des gestes très précis, alors, bien sur l'instrument lui-même était plutôt simple, mais tout ce qui allait avec.. Non, ce n'était pas l'instrument le plus facile de la planète, mais chacun avaient leurs difficultés, très certainement et nombres d'instruments étaient bien plus complexes, d'ailleurs il admirait beaucoup certaines personnes jouant d'un instrument difficile et moins commun. Mais bien sur, c'est toujours bien plus facile d'apprendre quelque chose quand on l'a décider soi-même, et lorsqu'on est acharné à réussir. Jun ne s'était jamais acharné, c'est certainement pour ça qu'il avait fallut des années alors que certains pouvaient jouer ainsi en seulement deux ou trois ans de pratique. Ce n'était peut-être pas parfait, mais...je suis...impressionnée, Jun Hae. C'est dommage que tu aies arrêté. Parce que...tu as du talent. Un sourire étira les lèvres du leader d'eodum, alors qu'elle lui faisait ce compliment. Dommage ? Non, il pouvait faire d'autres choses, et il n'y avait pas particulièrement besoin d'un autre musicien à Kyung-Hee - les gamjeong étaient plutôt nombreux après tout, et une bonne partie étudiait en musique, quand l'autre s'acharnait en dessin et en peinture. Non, ce n'était pas dommage du tout, il préférait ne pas exploiter un talent si celui-ci ne lui tenait pas particulièrement à coeur, c'est ce qui le différenciait des Gamjeong, même les moins doués que lui; ils vivaient pour leur passion et s'abandonnaient corps et âmes dedans, et c'était plutôt admirable, au fond.

    - Ce n'est pas dommage, puisque je ne veux pas faire carrière dans la musique, je préfère laisser ma place à une personne plus passionnée.

    Il lui adressa un sourire, puisque la phrase désignait à peu près tout les artistes du campus - et plus, par extension - mais l'impliquait également elle, qui voulait justement perçer dans ce monde là. Jun faisait passer des émotions, oui, parce qu'il en ressentait, qu'il était malgré les apparences une personnes plutôt sensible, mais quelqu'un d'un peu plus impliqué était très certainement plus doué que lui pour partager ses ressentis ne serais-ce que par la musique. De toute façon Jun était mauvais pour la communication, qu'elle soit direct ou pas.

    Maintenant c'était à son tour, et il avait plutôt hâte d'entendre ça. Mais elle semblait stressée, et il la comprenait puisqu'il venait de vivre la même chose - mais ce n'était pas si terrible au fond, elle ne se produisait pas devant une assemblée, après tout. Il se doutait bien qu'elle chanterait sans musique, ce serais une perte de temps d'ailleurs de devoir mettre de la musique - et puis, il voulait l'entendre uniquement elle, après tout. Et finalement elle commença à chanter, et Jun ne lâcha pas son sourire. Il le savait qu'elle avait une jolie voix, claire. Et il semblait bien qu'il connaissait la chanson, c'était quelque chose de récent ? Surement, ou alors il l'avait entendu à la télé, ou dans un magasin. Enfin, ce genre de chose - il n'écoutait pas beaucoup de musique à vrai dire mais lorsqu'il en entendait par hasard son attention était toujours attirée et il retenait très bien l'air. Sa phrase le fit doucement rire, intérieurement bien sur. Mais vraiment, elle ne devait pas se sous-estimé, elle était douée, surement bien plus que lui déjà au niveau émotion, même si cette chanson là s'y prêtait moins.

    - Non, vraiment pas. Tu es douée, vraiment.

    Et il n'était pas doué pour complimenter les gens, lui, si elle l'avait su, elle aurait surement été étonné.. enfin, si elle le connaissait un peu mieux - Jun était réputé pour son perfectionnisme aigu et un sens relativement critique des choses même s'il n'en faisait pas toujours part. Mais il était sincère avec elle, elle pouvait réellement réussir a devenir connue et à devenir une des stars coréennes de demain. Qui sait, peut-être l'apercevrait-il un jour sur une affiche géante. Ce serais plutôt marrant, en tout cas. En tout cas, si jamais tu as envie de venir en jouer à un moment donné, tu peux venir ici. Même si je ne suis pas là. T'auras qu'à dire que tu es un de mes amis. Il pinça légèrement les lèvres un moment, réfléchissant. S'il reviendrait.. tout seul, surement que non, a vrai dire. Il n'avait pas un réel intérêt à venir jouer ici, et l'envie lui prenait rarement.

    - C'est gentil, mais je ne pense pas repasser tout seul. Mais si tu veux je pourrais venir te voir répéter de temps en temps.

    Pourquoi ? Parce que. Il aimait bien Sarang, même s'il la connaissait peu, et il voulait encore l'entendre chanter. Et puis devenir un peu plus sociable ne lui ferait aucun mal.
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Jeu 3 Déc - 0:30

    Jun Hae : Ce n'est pas dommage, puisque je ne veux pas faire carrière dans la musique, je préfère laisser ma place à une personne plus passionnée.

    Un petit hochement positif de tête se fit, suivit d'un sourire en coin. Ce qu'elle avait dit précédemment, elle n'avait pas forcément dit ça pour le forcer à continuer. Oui, ce serait certes quelque chose de bien, mais on ne peut pas forcer les gens à aimer des choses, non plus. Ils avaient tout simplement une vision différente là-dessus et ça se comprenait. Si Jun Hae lui montrait un peu de ce qui le passionne lui, sans doute dirait-il la même chose envers elle si Sa Rang était un minimum capable de faire ce qu'il fait. Et c'est normal. Parce que quand on se sent bon en quelque chose ou quand l'on aime vraiment quelque chose, on tient à le partager avec les gens et à en parler. Cela démontre qu'en quelques sortes, les gens peuvent être fidèles à ce qu'ils font et donc, ils sont fidèles à eux-mêmes.

    Ce fut ensuite à son tour de lui jouer quelque chose. Et heureusement, cela se fit dans la plus belle des façons, même si son stresse avait prit plus que de temps qu'elle ne l'aurait pensé avait de se dissipé. Cela dit, ça n'avait aucunement joué sur sa performance du moment. D'ailleurs, Jun Hae venait de lui confirmer qu'il avait bel et bien aimé. Un de plus. Et ça l'encourageait davantage. Certes, parfois elle avait espéré recevoir quelques critiques constructives, ne serait-ce que pour l'aider à avancer. Mais tant que ça ne détruit pas le rêve ou alors notre propre confiance, c'était bon à prendre et à considérer. Et puis, ce n'était pas tout le monde qui s'y connaissait en la chose. Elle envoya alors un franc sourire au plus vieux, comme pour le remercier de sa réponse. Ce fut ensuite qu'elle lui avait fait la proposition. Et sa réponse ne l'avait pas étonnée, malgré tout.

    Jun Hae : C'est gentil, mais je ne pense pas repasser tout seul. Mais si tu veux je pourrais venir te voir répéter de temps en temps.

    Non, ça ne l'avait pas étonnée, pas après ce qu'il venait de lui dire. Mais on ne sait jamais, il aurait pu changer d'avis. Cela dit, sa deuxième phrase fit naître un sourire. Il allait venir la voir de temps en temps et ça, Sa Rang ne ce serait pas attendue à ça; elle était agréablement surprise sur le coup. De toute façon, elle semblait plutôt apprécier Jun Hae; il était quelqu'un de bien, de sincère et même si celle-ci n'avait passé que peu de temps avec lui, voir elle le connaissait depuis à peine deux ou trois heures, elle avait l'impression qu'avec lui aussi, elle pourrait parler de n'importe quoi et qu'aucun jugement ne serait fait de sa part. En même temps, le fait qu'il veuille bien revenir la voir quand elle répètera démontrait qu'effectivement, il avait encore envie de l'entendre chanter et donc, de la voir elle.

    Sa Rang : Oui, ça me ferait plaisir.

    Son regard se posa rapidement sur l'horloge; cela devait faire presqu'une heure et demi maintenant qu'ils se trouvaient ici. Et du coup, Sarang ne voyait plus vraiment l'intérêt d'y rester s'ils avaient fait ce qu'ils avaient à faire. De toute façon, même si Jun Hae semblait apprécier l'endroit, elle était consciente qu'il préférait sans doute être ailleurs, et elle aussi. Hors, la demoiselle se retourna vers lui, un petit sourire en coin d'affiché à ses lèvres. Malheureusement, elle sentait que leur rencontre allait se terminer ici pour l'instant étant donné qu'elle avait planifié quelque chose pour l'après-midi. Cela dit, ce serait plutôt triste de devoir le laisser comme ça, alors qu'ils apprenaient tranquilement à se connaître. Et c'est pourquoi Sarang tenait à le revoir. Pourquoi pas la journée-même, voir en soirée ?

    Sa Rang : Hum, malheureusement il va falloir que j'y aille. J'ai quelque chose cette après-midi. Mais, j'aimerais vraiment apprendre à mieux te connaître. Alors si tu veux, on pourrait se revoir disons...ce soir ? On pourrait aller en ville ou si tu as un endroit quelconque à me faire découvrir...je ne sais pas, mais t'es sympa. Enfin, si tu veux bien me revoir toi aussi...On fera quelque chose de plus...mouvementé ?


    (HJ : Désolé c'est affreusement petit comme post --' mais, comme on s'est dit, on y met fin pour s'en refaire un avec plus d'action <3. Parce que là, on semble manquer d'inspi xD)
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40Lun 7 Déc - 13:53

    De toute façon, ça n'était pas étonnant qu'il lui dise qu'il ne reviendrait pas, étant donné ce qu'il lui avait expliquer précédemment. C'est vrai, il y avait très peu de chance qu'il repasse par ici et qu'il se dise tient, et si j'allais jouer du piano ? .. Il savait très bien qu'a force de ne plus pratiquer, il finirait par ne plus jouer vraiment bien, mais ça ne lui importait pas grand chose. Il y avait très peu de chance qu'il joue à nouveau dans le futur, en amateur comme en professionnel. Et il se doutait bien que ça peinait la jeune femme, mais ils étaient simplement engagés chacun dans des voies différentes, ce qui n'empêchait pas du tout qu'ils s'entendent bien, au fond, et c'était le principal. Mais après, bien entendu, il était de nature assez curieuse, même si peu de gens avaient pu s'en rendre compte, et ça le démangerait surement plus de venir la voir elle, plutôt que le clavier. Elle s'épanouissait dans un studio, contrairement à lui, et il aimerait bien pouvoir un jour s'asseoir dans un coin pour la regarder dans son élément. C'est assez spécial comme façon de penser, mais Jun adorait observer les gens, que ce soit dans un milieu qui les rend à l'aise ou non, il avait développer cette manie au fil du temps d'observer chaque faits et gestes des autres, et il pouvait ainsi décrypter des choses que beaucoup ne voyait pas.

    Oui, ça me ferait plaisir. Un sourire s'afficha à sa réponse, même s'il se doutait bien qu'elle répondrait ainsi. Personne n'aurait vraiment osé dire le contraire.. Même s'il pouvait voir qu'elle était sincère, ce qui le touchait d'ailleurs. En général, assez peu de gens était vraiment ravi de passer du temps avec Jun.. Comme Sarang avait peut-être pu s'en rendre compte, il était d'un naturel calme. Surement trop calme pour la plupart. Lui non plus, n'avait pas vu passer l'heure, simplement lorsque la jeune femme leva les yeux vers l'horloge, il l'imita par réflexe. Oui, ça faisait un bon moment qu'ils étaient ensemble, c'est vrai. Jun n'avait rien de prévu, mais surement trouverait-il une occupation en rentrant a sa chambre, comme toujours, il ne prévoyait jamais rien mais au final il avait toujours une montagne de chose a régler. Hum, malheureusement il va falloir que j'y aille. J'ai quelque chose cette après-midi. Mais, j'aimerais vraiment apprendre à mieux te connaître. Alors si tu veux, on pourrait se revoir disons...ce soir ? On pourrait aller en ville ou si tu as un endroit quelconque à me faire découvrir...je ne sais pas, mais t'es sympa. Enfin, si tu veux bien me revoir toi aussi...On fera quelque chose de plus...mouvementé ? Mieux le connaître ? Il avait presque eu l'air surpris, un instant. Elle était bien audacieuse, dans le fond, pour vouloir vraiment se rapprocher de Jun Hae, sa réputation ne lui donnait pas clairement une bonne image, malgré qu'il n'ait rien fait de mal dans l'université, après tout, mais il était à Eodum, et ça suffisait à lui donner mauvaise image. Il n'allait pas bien souvent en ville, mais surement qu'ils pourraient juste aller se promener quelque part, enfin.. Il trouverait bien une fois rendu là, comme toujours, ou alors peut-être qu'elle connaissait encore un endroit à lui montrer, elle aussi. Il hocha la tête, simplement.

    - Ca parait être une bonne idée, pour ce soir. Je n'ai rien de prévu en général en soirée, alors ça me ferait plaisir qu'on sorte quelque part.. Bien sur, il n'avait aucune idée de ce qu'il devait lui dire, vu qu'il n'était pas habitué à ce genre d'attention, il n'avait non plus aucune idée de quoi faire. - Je ne sais pas trop ou on pourrait aller, mais, on a le temps d'y réfléchir, après tout.

    Il n'allait pas la retenir plus longtemps non plus, ils se reverraient surement plus tard a l'université, il n'aurait qu'a aller voir aux dortoirs des gamjeong pour la trouver.. non ? Certainement. Il allait faire un bout du chemin retour avec elle puisqu'elle devait partir, et ils trouveraient bien un terrain d'entente en route.



HJ;
Je ne savais pas du tout comment finir ce post u__u' mais il fallait bien finir ce sujet, même si je suis désolé pour la qualité x_x.. ( et pour le temps que j'ai mis é-è ) On pourra parler du futur sujet en MP ou sur msn, ne =)
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MessageSujet: Re: Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]   Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 40

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Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ]

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C’est avec joie et fierté que je vous annonce le début de cette nouvelle année. Paix, bonheur, amour, argent et tout le blabla habituel qui se dit chaque année, mais surtout de l’action. Parce que franchement chers élèves, vous me décevez, je n’ai pratiquement rien eu de croquant à me mettre sous la dent pour me délecter des nouveaux arrivants dans notre institut. J’ai dut me tromper quelque part puisque, vous n’êtes pas aussi intéressants que je l’aurais cru. Non en fait je mens, je sais parfaitement que vous êtes tous de vrai obsédés, des malfrats, des crétins bon à l’école, des fous, des hypocrites, des fêtards. Pourtant, dans tout ce que je viens de nommer, rien ne vient à mes oreilles. Je n’ai absolument aucun fait pour accentuer mes paroles. Pour le moment, vous restez que des égoïstes qui gardent bien cachés leurs petits problèmes d’étudiants hormonaux. Vous me décevez sincèrement et j’ai bien l’intention de remédier à tout ça. Oh ! Ne me demandez pas comment, vous verrez bien lorsque tout arrivera. Quoi qu’il en soit, je ne peux qu’affirmer que cette école partira du bon pied en ce qui concerne l’année 2010 ! Ou du mauvais pied… tout dépend de la façon dont on voit la chose… c'est-à-dire dans votre peau ou dans la mienne. Tant pis pour vous bande de cachotiers, vous l’avez bien cherché ! Bon, je dois vous laisser, j’ai quelques coups de fil à faire et vous m’ennuyez profondément. J’aimerais quand même prendre le temps de vous indiquer que depuis quelques jours, vous l’aurez sûrement remarqué, il y a beaucoup d’agitation autours de l’enceinte. Peut-être que vous étiez trop occupés à faire vos prudes avec mon magnifique cadeau de bracelet tendance noël 2009. Aucune reconnaissance pshht. Je n’ai eu aucun merci d’ailleurs ! Enfin quoi qu’il en soit de votre impolitesse, prenez garde à vos arrières, il semble qu’il y ait un homme dans la trentaine qui parcoure les couloirs. La sécurité à tenté de le chasser mais… j’en ai décidé autrement. Il est beaucoup trop louche pour ne pas le laisser en liberté avec vous tous ! …. Merci et … bonne année !



T O P . F R I E N D S ; ♥

Quand on a ses limites || Jun Hae [TERMINÉ] 29xasmr               more | you?
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