S'il a froid. S'il a peur. Personnellement même lui il n'a pas réponse à ces différentes questions qui ce ressemble un peu. Le petit brun était assis dans la ruelle, pendant quelques heures il avait perdu conscience. Pourquoi un enfant malade sortirait de chez lui? Tout simplement parce qu'il a laisser son jouet passer par dessus la fenêtre. C'est une image pas mal. Ça n'était pas sa console, ni un jeu vidéo, mais un dépliant sur lequel ce trouvait les quelques solutions à un jeu d'énigme. Comment avait-il fait? Il avait ouvert la fenêtre pour prendre un jolie paysage en photo, le chat est passé par là, il a doucement saisit la feuille de ces petites dents et il est passé par la fenêtre. Sans trop hésiter, Ji Di c'est vêtu de sa veste favorite, ne prenant pas le temps de prendre ces baskets croyant que le chat n'irait pas loin. Il ferma avec précaution la porte de sa chambre, courant après le chat. Qu'avait-il pourquoi le chat avait-il agit de cette façon? Et lui comment arrivait-il a courir alors qu'à présent il était en dehors de son petit monde? L'extérieur est l'équivalent de l'espace pour Ji Di. Il n'y connait rien et c'est beaucoup trop immense pour lui. En sortant brusquement du bâtiment, il croisa sa sœur qui était en compagnie de l'un de ces amis d'enfance. Elle ce mit à crier par surprise de le voir dans le décor extérieur. Oui, ça fait très peur. Enfin, ça fait plutôt bizarre. Ji Di haussa un sourcils regardant sa sœur, puis son ami, puis ses petites mains blanches. Un vent frais passa dans les cheveux bruns du jeune homme, ces joues devinrent immédiatement rouges sous cette nouvelle sensation, le bout de ces doigts aussi. Sa respiration était de plus en rapide comme s'il perdait ces moyens et quand sa sœur s'approcha de lui pour voir ce qu'il avait, il partit en courant ce rappelant que le chat était partit avec ces solutions, comment arriverait-il à finir le jeu, s'il s'en allait avec son seul espoir. Internet? Il n'existe plus pour Ji Di, sa connexion à était interrompu pour on ne sait quoi. Plus question d'attendre. Il suivait encore le chat, toujours, poussant les gens qui s'interposait. Il manquait de perdre ces pantoufles, parfois il tombait par terre, il tremblait, le mal de l'extérieur, cette peur de la foule. Il ce releva rapidement s'enfonçant dans la ville. A cette heure ci, c'est à dire 17 heures, la nuit commençait déjà à tomber. L'heure d'hiver. Et plus il s'enfonçait, plus il ce demandait par où il était passé et où son chat l'emmenait.

Cul de sac. Enfin, il aura finit de courir. Ji Di resta face au chat, les jambes tremblantes, les joues extrêmement rouges, les yeux qui roulaient légèrement manquant de le lâcher à tout moment. Quelle sensation bizarre. Et ce froid il est infatigable ou quoi? Le jeune garçon tomba à terre, perdant totalement connaissance. Les bras le long de son corps, la bouche légèrement ouvertes, son souffle court. Voilà comment il est arrivé ici. Pour une solution de jeu.

Les heures avaient tournés et maintenant son portable annoncé 20h45. Il était aussi tard? Le jeune homme eu un mal fou a ouvrir les yeux, il avait froid, extrêmement froid. Les rues sombres étaient occupés par des gens qu'il ne connaissait pas. Plus particulièrement des femmes. Elles étaient belles, beaucoup trop maquillés et vêtues courts. La cigarette à la bouche elle ce moquait de l'homme qui ressemblait à un enfant. Il bouda légèrement, détournant le regard. Non pas par honte, mais juste histoire de voir où était le chat. Il était là, juste derrière lui. Il avait l'air d'avoir froid. Il prit son chat entre ces mains, le serrant tout contre lui. Voilà, pour lui, il allait mourir aujourd'hui dans une ruelle dont il ne connait pas le nom et dans une ville dont il ne connait pas le nom, autour de femme dénudés qui passaient et partaient. Une sorte de défilé fait de profils. Il n'avait aucune chance de s'en sortir. Pour ne plus voir ce spectacle, le jeune homme tourna le dos aux femmes qui passaient restant avec son chat qui ne miaulait plus du tout. Il était mort avant lui?

«  Non! Ne meurt pas... »

Pauvre enfant. Il serra davantage son chat contre lui plissant des yeux, maintenant il tirera les poils à qui quand il ce sentira seul. Tirer les poils au chat? Tu m'étonnes qu'il ne le supporte plus et ce casse avec ces solutions pour lui faire chier. « L'enfant » soupira faiblement. Il commençait à chantonner tout seul. Une chanson d'amour, parlant de tristesse et de choses qu'il ne comprenait pas. Trop jeune pour son âge? Du tout, trop naïf plutôt. Il n'en pouvait plus, il ce sentait partir et son mal de l'extérieur ne faisait qu'empirer, il avait beau faire le fier, il était mort de fatigue, mort de froid et voilà tout.

Les rues devinrent plus calme, plus personne ne passaient. Les femmes bizarres n'étaient plus là? Mais quelqu'un d'autre était là. Il ferma les yeux, les ouvrant tout de suite après, ne pas dormir, ne pas fermer les yeux. Ridicule d'une autre part. Il aurait prendre ces jambes à son cou, chercher partout de l'aide et il aurait surement retrouver son chemin. Mais Ji Di est un enfant idiot, il ne sait pas ce qu'il fait. Il tourna légèrement la tête croisant le flash d'un appareil photo, il tourna rapidement la tête ouvrant grand les yeux. Il passa lentement une main sur sa nuque, la reposant ensuite sur le chat. La poisse. Que faire maintenant? Partir? Ce lever? Oh oui, ce lever est une bonne idée. Il prit un bon nombre de minutes avant de ne ce tenir bien. Maintenant que faire de plus? Avancer? Oh oui, c'est pas mal ça! Il fit un premier pas, puis un deuxième, comme un enfant, il faisait attention à où il marchait, regardant ces pieds. Tenant fermement son chat. Il comptait le nombre de pas qu'il faisait à voix haute le rendant beaucoup plus confiant. Il s'arrêta à la hauteur du vélo, relevant doucement la tête. Que faire maintenant...
Au croisant de leurs regards, Ji Di bloqua totalement. Des tas de souvenirs défilèrent dans la tête du jeune brun aux cheveux longs: Deux enfants le long de la plage, deux enfants ce tenant la main, deux enfants riant. Deux amis.

«  Jun...Su... »

Lui et seulement lui. Les lèvres de Ji Di s'entrouvrirent légèrement, ces joues étaient de plus en plus rouges, il était une tomate à présent. Il baissa légèrement la tête de honte. Il l'avait oublier. Il n'était presque plus de sa vie. Ils s'étaient perdus de vues, pourquoi s'obstiner à le rechercher. Et puis sa sœur lui avait dit qu'il s'en était allé parce que Ji Di ne sortait jamais. Il avait dû en avoir marre. C'était toujours Junsu qui devait le tenir par la main pour le sortir dehors, toujours lui qui devait le rassurer. Il en avait eu marre, hein?

« Pardonne moi... »

Des excuses. Junsu ce rappelait-il seulement de lui? Il ferma les yeux, sous le choc, ces jambes tremblaient, un nouvel avertissement. Le choc, le mal de l'extérieur, le froid. Tout ça ne faisait qu'un. Il ce colla brutalement à son ami d'enfance, tremblant de plus belles. Emmène le donc quelque part où il ce sentira mieux. La maison est trop loin. Emmène le donc quelque part où il aura chaud.

« Serre moi...J'ai peur. Ce monde me fait peur... »

Ce monde? L'extérieur? Un fardeau toujours, il n'aura pas changer même après toutes ces années il n'a pas changer. Que voulez-vous?

Il était bien tombé Ji Di. Ça aurait pu être n'importe qu'elle personne vous savez? Genre un tueur, une nouvelle de ces femmes dénudées, enfin plein de chose dans ce genre là vous me comprenez. Et puis Ji Di n'aurait pas été en état de ce battre ou de ce défendre. La vie n'est pas un jeu vidéo, oui, il en a conscience, il n'est pas idiot à ce point. Il était à présent tout proche de Junsu, sa tête était bonnement posé sur son torse, il avait l'air endormit, comme s'il était entrain de mourir. Le froid lui mangeait les pieds, ces lèvres n'étaient plus en mesure de ce toucher, il avait atrocement froid et pour finir la nuit le terrorisé. Ce qu'il pouvait être douillé notre petit enfant. Il c'était complètement allé à Junsu. C'était à lui de prendre soin de lui maintenant, il en avait besoin. Le jeune homme ne tarda pas par le tenir par la main, il manqua de tomber en avant, mais celui ci le guida en direction de son vélo, le faisant monter dessus, avec son petit chat en main. Il murmura un simple merci. Un tout petit merci, laissant sa tête retomber contre le dos de son ami d'enfance. Que faisait-il ici? Après tant d'années, il était revenu pour lui? Ou ça n'était qu'une simple et idiote coïncidence? J'opterais pour la deuxième réponse. Junsu a toujours était très je m'en foutiste, alors s'il ne l'ai pas avec lui c'est un grand miracle. Il ce laissa guider dans la rue qui n'en finissait pas, où es-ce qu'il l'emmenait? Quand es-ce qu'il rentrait au chaud, pour qu'il puisse ce sentir un peu mieux, que ces crises ne refont pas surface, il était déjà assez faible comme ça. Sa respiration était extrêmement élevé. Il suffoqué presque, murmurant doucement le nom de son ami d'enfance. « Junsu...Junsu... » toujours lui à la bouche de l'enfant. Ces yeux étaient clos, il ce sentait mort, lâchant presque prise sur son chat. Heureusement qu'à ce moment précis, le vélo s'arrêta laissant le jeune Ji Di reprendre doucement connaissance. Il serra un peu plus son chat, ce laissant doucement traîner il ne savait où. Il continuer de murmurer le nom de son ami, un grand sourire niais sur les lèvres, il ce sentait bien avec lui. Il c'était toujours sentis bien avec lui et même à l'extérieur, même s'il haletait lorsqu'il lui parlait ou perdait connaissance, c'était toujours un plaisir d'être à ces côtés et cette sensation lui revint. Son cœur battait vite, sa main essayait de serrait la sienne, mais en vint. Il baisse la tête, sentant une douce chaleur envahir son corps. Il n'était plus dehors? Le souffle de Ji Di devint brutal, il serra davantage la main de Junsu, s'étouffant presque avec l'air nouveau. Il était à l'intérieur, mais rien ne changeait, il n'était pas chez lui. Il ce laissa faire, s'asseyant sans broncher.

Lorsque Junsu, tourna la tête vers le barman, Ji Di, regarda son chat avec de grand yeux. C'était de sa faute s'ils étaient tous deux dehors avec un temps pareils et si peut vêtus aussi. S'il n'avait pas voler et surtout égarer ces solutions, il n'en serait pas là. Chat misérable! Il grelota un instant, regardant autour de lui. Son visage il ne ce l'imaginait même pas. Mais il avait le nez extrêmement rouge – il chopera un rhume dans les jours suivants -, les joues gonflées et toutes aussi rouges, le bout des doigts morts et puis il ce sentait surtout faible. Faible d'avoir tenu sous le froid atroce. Il aurait pu crever sans lui. Le lieu était peu illuminé, pas beaucoup de personnes ce faisaient présentes, certains s'embrassaient langoureusement d'autres, ce tenait la main et ce caressaient même. Ji Di pencha la tête innocemment essayant de voir avec beaucoup plus de détail l'action qui ce passait. Mais Junsu l'interpella très rapidement lui offrant son verre de lait chaud. Han! Il ce souvenait que celui ci aimé le lait. Le lait froid, chaud, tiède. Le laid tout court. Il lui fit un grand sourire, prenant le verre entre ces mains. Il dût abandonner, le dénommé « le chat » un instant pour ce réchauffer. Il regarda longuement son verre, puis la bière de Junsu. Il buvait de la bière? C'est bon ça, par un froid pareil? Il soupira, collant ces lèvres sur le rebord du verre, buvant doucement le breuvage, laissant une marque le long sa bouche, ce qu'il était content de boire quelque chose de chaud, à l'intérieur, au chaud. Il balança un instant ces pieds, les collant à plusieurs reprises au grand tabouret. Junsu prit sans trop tarder son chat, ce qui le fit doucement sourire, il but encore une fois son lait sans broncher, écoutant toujours le plus grand. Parce que Junsu était le plus grand en tout, il ne faisait que l'écouter lui. C'était un enfant à bêtise et qui ne connait que très peu sur les sauts d'humeurs des gens et de leurs savoir vivre. Lui il vit et il est content. Enfin content, surtout quand Junsu ne le rabaisse pas comme il l'a fait il n'y a pas deux minutes de ça. Sa sœur exécrable? Elle était gentille, ils étaient jumeaux et ce ressemblaient beaucoup que ce soit physiquement mais aussi mentalement et puis pourquoi ils ce détestaient? Ils étaient peut-être sortis ensemble et ça avait foiré. Ouais, peut-être. Ji Di, baissa la tête, regardant ces pantoufles, c'est vrai qu'il est dans un état miteux le pauvre, espérons qu'il ne sente pas mauvais? Il prit son verre, les mains tremblantes, il fit une petite mine boudeuse, jouant avec son verre jusqu'à temps de boire une nouvelle gorgée. Et puis il prenait soin de son chat, c'était lui qui faisait des missions secrètes tout seul. Quel idiot!

« Tu n'aimes pas mes pantoufles? » il le poussa légèrement au niveau de l'épaule avec une force médiocre « Et puis Jan Di, n'est pas détestable, elle prend soin de ma maladie. Elle est toujours là pour moi, quand je veux sortir elle m'accompagne et m'aide à affronter mes peurs. Si tu avais été là, je n'aurais pris que toi pour sortir, mais tu es partis... » il prit une pause, ce souvenant de ces derniers souvenirs avec le bel homme. C'était mélancolique « Non, I want to stay with you? » il sourit grand posant son verre sur le comptoir. Il tendit les bras vers son ami, les ouvrant grand comme pour réclamer un câlin, il rit fortement, regardant tout autour de lui. La honte, qu'il venait de ce taper...Il baissa les bras pour ne pas paraître bête, les ramenant contre son verre. Le chat voulait-il du lait? Mais le chat était mort de froid. Pourquoi ne ce réveillait-il pas? Il fallait qu'il ce réveille, qu'il mange quelque chose.

Ji Di, regarda le barman, le secouant brutalement.

« A manger pour le chat! »

Le barman s'explose de rire, essuyant les verres propres de la dernière tournée. C'était pas drôle...Il voulait vraiment à manger pour son chat, où était le problème, hein? Il retourna à son travail, laissant le pauvre Ji Di sans réponse, sans une clair réponse. Quand il tourna la tête vers Junsu pour ce plaindre des événement passer, il aperçut un chat en meilleur état. Il était réveillé, pas totalement mais il l'était. Ji Di lui caressa la haut de la tête d'un unique doigt, comme pour qu'il puisse le reconnaître. Le voyait-il? Apparemment oui, il n'était pas agressif. Il lui tendit son verre de lait, lui ordonnant de boire, il fallait qu'il boit un peu de quelque chose. Il posa alors le verre le comptoir, le chat quitta les jambes confortable de Junsu, s'en allant pour son repas, tandis que Ji Di saisit la bouteille de verre de bière de Junsu, goutant les gouttes qu'il restait. C'était dégueulasse comment pouvait-il prendre plaisir à boire ce genre de choses?

« Junsu-sshi, je n'ai pas envie de rentrer à la maison. Je ne veux pas de taxi non plus, je veux rester avec toi, tu as compris? »

Il avait dit cela sérieusement, regardant son chat boire son lat chaud, les chats ne boivent pas de lait, non. Mais là c'était vitale. En tout cas le chat de Ji Di n'en buvait pas du tout. L'enfant commanda une nouvelle bière. Il tira sur son manche long, essayant de l'ouvrir comme ça, sans rien. Quel warrior!

« Comment es-ce que tu peux boire ça? C'est froid et acide. Tu es malade? »

Il toucha de ces petits doigts son front, touchant au passage sa peau. Il laissa sa main glisser le long de son visage, caressant son visage, ces cheveux...touchant ces lèvres. Ji Di sourit stupidement, essayant d'ouvrir encore une fois la bouteille de verre.

« Aide moi! »

Pourrions-nous l'appeler innocence? Certainement, le pauvre enfant n'est qu'innocent finalement, il ne sais où il marche, ce qu'il fait. Enfin c'est ce qu'il essai de ce faire croire, parce que les enfants n'ont pas de complexe, parce qu'ils sont innocents et gentils, personne ne leurs en veut, parce qu'ils sont ignorant. Alors être un peu innocent, pour ne pas ce faire crier dessus, ou ce faire tabasser, je peux vous assurer qu'il est très malin. Oui, il l'est un peu. Es-ce son côté intelligent qui le rend ainsi? Peut-être...Il y a réfléchit vous savez? Parfois il pense aussi, mais s'il avait les yeux complètement ouvert avec le monde, peut-être qu'il aurait été trop fêtard, trop pervers et surtout plus puceau du tout. Peut-être qu'il aurait prit soin de lui, qu'il ce serait bien coiffer, couper les cheveux lorsqu'ils sont trop long, arrêter de glander devant ces idiots de jeux vidéos. Oh oui, il aurait été tellement différent et peut-être que sa différence l'aurait pousser à faire ce qu'il a envie de dire à Junsu, ce qu'il ressent. Il n'a pas peur de le dire, c'est juste sa réaction dont il a peur. S'il le traitera d'idiot et partira ensuite. Olalala, il ne voudrait sûrement plus du tout de sa compagnie, il en veut très rarement alors pourquoi le nier. Il le hait peut-être un peu. Il bus une nouvelle gorgée de son lait avant de ne le donner à son beau chat noir. Un chat noir? C'est peut-être d'ici que lui vient sa mal chance, une malchance dont il ne guérira jamais. Même à l'époque de son amitié avec Junsu, il n'en avait pas. Il a toujours était un non-violent. Peace and love avec le monde qui l'entoure. Il sait aussi toujours serrait contre Junsu en cas de problème, même s'il fallait sortir à l'autre bout de la ville pour le voir, il en aurait été capable, quitte à s'évanouir. Une immense amitié; seulement? Oui, seulement s'assura Ji Di en faisant un signe positif de la tête. Il était tout de même très content de revoir son unique et seul ami d'enfance, celui qui avait eu une grande patience malgré ces crises de: « JE NE VEUX PAS SORTIR! JE VAIS MOURIR! » Et quand il disait ça, et bien il le laissait chez lui, Junsu rentrait à la maison lui aussi, le serrant dans ces bras. Et Jan Di passait dans les couloirs hurlant sur l'homme qui empoisonnerait sois disant son frère. En vrai, elle en était juste amoureuse c'est ça? Jan Di a aimé Junsu. Avec leurs trois prénoms on pourrait faire le clan des J. tellement la combinaison est parfaite. Ji Di, idiot il n'a rien vu passer. Rien du tout, c'était pour ça qu'elle était chiante avec lui. Il finirait par le savoir, ou peut-être que non...Junsu avait les yeux rivaient sur le chat, pourquoi il ne le regardait pas lui? Comme si ce simple chat avait beaucoup plus d'importance que lui. Ce n’est vraiment pas possible. Regarde moi pensait-il, regarde moi! Cela fait tellement longtemps qu'il ne ce sont pas vu. Il aurait aimé que leur amitié dur pour toujours sans aucune petite pause.

Voilà maintenant il voulait le ramener voir Jan Di. Non, il ne voulait pas voir Jan Di, surtout pas tout de suite et puis à l'heure qu'il était elle était sûrement entrain de le chercher. Peut-être qu'elle appellerais les secours, mais rien à foutre le beau brun aux cheveux légèrement décoiffé ne voulait que son beau prince ténébreux. Alors c'était décidé il resterait avec lui, même s'il ressortait dehors il le suivrait, malgré les pantoufles qu'il avait aux pieds. Pauvre de lui. L'enfant - si on peut le nommer comme ça -, commanda alors une bière pour voir quel réel goût elle avait. Il voulait imiter Junsu, être comme Junsu. Boire d'un trait bref la bière qu'il y avait dans la bouteille en verre. Il essaya une première fois de l'ouvrir mais en vint, il lui demanda alors de l'aide plusieurs fois, mais celui ci avait l'air totalement ailleurs. Il avait commandé un nouveau verre. C'était quoi ce breuvage orangée à l'odeur qui donnait mal au nez? Il pencha légèrement la tête sur le côté, regardant le verre plus attentivement, il voulait goûter aussi! Il posa son regard sur Junsu, sa mine montrait légèrement qu'il était malade. insomnies? Oh oui sûrement, de toute façon son ami n'est pas du genre à dormir comme un bébé, il le savait et malgré toutes ces années passaient sans l'avoir vu, il savait ce qu'il aimait encore et ce qu'il détestait encore...Dont lui. Oui, il avait l'air de le haïr.

Pour ce faire pardonner, le jeune homme posa sa main sur le front de celui ci. De la fièvre? Non, même pas. Mais il prit attentivement soin de poser sa main sur sa joue et puis sur sa bouche. Il était tout chaud comparé à lui. Junsu, avait l'air étrangement choqué, bizarrement choqué. Etais-ce de sa faute, Certainement.

Ji Di écoutait parler son aîné faisant des signes positifs de la tête. Il luttait toujours avec sa bouteille de bière. C’était beaucoup trop dur ! Beaucoup trop, peut-être qu’il aurait dû demander au barman. Mais bon, il était beaucoup trop fier ! Le barman c’était moqué de lui précédemment. « little Ji Di » hahahaha, qu’es qu’il pouvait être mignon. Le chat n’avait pas de nom jusqu’à aujourd’hui. Tout le monde le nommait le chat. Il rit en même temps que lui, il avait un super sourire le grand Junsu et puis finalement, il lui prit sa bouteille l’ouvrant finalement. Ji Di applaudit comme un enfant, ramenant la bière contre sa bouche, il but une bonne gorgée de sa bière, recrachant presque le breuvage. C’était vraiment dégueulasse. Mais pour faire comme Junsu, il fallait être fort. Il regarda le plus vieux, essayant de ce tenir comme lui. Quelle classe ! Il put une nouvelle gorgée de son breuvage, grimaçant toujours autant. Beurk ! Puis rapidement ces mains rejoignirent les mains de Junsu. Qu’es qu’il faisait ? Il lui réchauffait les mains ? Ji Di baissa doucement les yeux regardant leurs mains scellaient comme lorsqu’ils étaient petits. Elles étaient très chaudes, extrêmement chaudes. Qu’es que ça pouvait faire du bien, un bien fou et intense. Il ce faisait du soucis pour lui… ? Apparemment non, même pas. C’est vraiment trop pas cool. Pour quoi ? Pour ces germes ?! Il n’avait pas de germes ! Il est totalement fou ! Il retira ces mains des siennes, boudeur. En même temps Ji Di ne comprend pas, enfin il n’essaye pas de comprendre ! C’est un gosse un point c’est tout.

« Je n’ai pas de germes ! Qu’es que tu racontes comme ça ! Je ne te parle plus ! »

Encore des crises de gamineries. Mais que voulez-vous, hein ? Maintenant vous connaissez le refrain. Le connaissant bien, Junsu doit savoir que Ji Di ne le boudera pas longtemps. Le voilà deux minutes après tout souriant, lui tendant sa bouteille de bière.

« Montre moi comment tu bois. Je veux être comme toi. »

C’était un rêve d’enfant. Ressembler à quelqu’un d’autre. Être mystérieux comme son soit disant dit grand frère. Il sourit doucement posant le rebord de la bouteille sur ces lèvres. Baiser indirect ! Penserait son jeune ami ! Huhuhu~

« Tu penses que les boutiques sont encore ouvertes à cette heure-ci ? Par ce froid je ne peux plus tenir dans mes pantoufles. J’ai froid. A moins que tu ne veuilles me réchauffer moi et mon chat toute la nuit ! » il prit une pose reprenant « Prend moi dans tes bras ! »

Ji Di ouvrit grand les bras s’approchant de Junsu, il le prit tendrement dans ces bras. Essayant de trouver la forte chaleur que Junsu dégageait.

« Junsu es-ce que je t’ai manqué ? »

Si Ji Di devait avoir sa propre définition pour lui tout seul, il serait compliqué ou peut-être même mystérieux. Pourquoi ce changement ou cette simple et pitoyable définition? Et bien, vous savez que Ji Di peut être très adulte quand il le veut, que ce soit pour plaire à la personne qu'il aime ou à sa façon de réfléchir, oui, c'est tout autre chose. Il sait penser et c'est ce qui fait son côté très intelligent. Qu'une seule personne sait qu'il est ainsi, sa sœur Jan Di bien évidement, parce qu'il ne ce conduit pas comme un gamin avec elle. Il sait agir comme un grand et lui montrer ces tords à elle aussi. Peut-être qu'un jour Junsu pourrait voir cette magnifique facette de son visage. Oui, parce qu'elle est parfois agréable à contempler. Un Ji Di qui réfléchit au lieu de sourire bêtement et de faire l'enfant pour que la moitié des personnes savent l'apprécier. En manque d'amour? Surement, sinon pourquoi ferait-il ça? Ce faire aimer pour ne pas rester seul c'est sa seule vocation vous savez. Alors pour Junsu ça n'est pas un crime, il fait tout cela pour que le bel homme lui revienne comme avant, pour qu'il puisse plus franchement dans ces bras, pour qu'il retrouve petit à petit cette familiarité qu'il avait perdu avec le temps; Junsu était parti loin le laissant derrière lui. S'il avez eu mal? Oui, il avait pleuré comme un enfant. Rester un enfant pour que Junsu puisse ce rappeler. Pourquoi? Parce que tout d'abord c'est lui, c'est toujours lui. Depuis qu'il est tout petit toute sa vie a toujours tourné de Junsu, peut-être que sa sœur le jalousait un peu, l'attention qu'avait Junsu sur lui, elle, elle ne l'avait jamais eu. Ça a toujours était la guerre entre les deux. Ji Di sourit à la réponse de Junsu, il lui avait donc manqué? Enfin, un peu comme même? C'est obligé, parce que lui il avait fait partit de sa vie tout le restant de ces jours. Même ces journées à faire devant la télévision, il pensait parfois à son jeune ami. Un numéro de téléphone? Petit, les deux enfants n'en avait pas du tout. Qu'es qu'en pensaient les parents de Ji Di? Et bien, ils n'étaient que très rarement présent, donc Jan Di c'est toujours occupé de Ji Di est a l'arrivée de Junsu, c'est lui qui l'a prit sous son aile sans trop hésiter. Si c'était par pitié qu'il avait fait ça? Maintenant il ne ce pose même plus la question, depuis que son cher et tendre reste au près de lui tout va bien dans le meilleur des mondes.

La main du beau jeune homme s'aventura sur le haut de son dos, faisant sourire le plus jeune des deux. Ça lui faisant du bien d'avoir autant d'attention de la part d'une autre personne que sa sœur, Junsu était l'homme parfait la personne qu'il aurait comme petite amie. Sa bouche s'approcha de sa petite oreille et il écouta attentivement les paroles de celui ci, le cœur battant. Sa voix était si douce, si suave, si chaude. Ji Di ne put s'empêcher de froncer les sourcils aux paroles du jeune homme. Lui prêter son pull? Hors de question, pour que lui aussi attrape froid et que l'enfant ce sente responsable. Quitte à ne pas le voir malade. Il le laissa une fois pour toute respirer un bon coup, le laissant tête basse face à sa bière. Il l'a but lentement, mais beaucoup plus rapidement que sa première gorgée. Il en laissa une bonne part dans la bouteille, mais resta plutôt distant et réfléchit. Quoi lui dire? Pourquoi d'un coup le brun ce trouvait être gentil avec l'enfant? Ji Di posa sa main sur sa joue comme choqué, puis il secoua subitement la tête, regardant son chat qui finissait petit à petit son lait. Il regarda ensuite le verre de Junsu à présent vide. Quel alcoolo celui là! Ji Di n'en croyait pas ces yeux. Puis il voulut reporter son regard sur le chat mais celui ci était à présent dans les bras de Junsu, il s'amusait avec lui et non avec Ji Di, ce qui le mit dans un état de jalousie totale. Il voulait jouer à ça, Ji Di jouerait à ça alors.

« Je ne veux pas de ton pull... » pour commencer méchamment et surtout pour ce venger de caresser le chat que lui. Il en avait besoin le petit Ji Di, es-ce qu'il s'en fichait de ces envies. Puis il reprit beaucoup plus calmement « Je veux seulement que tu me sers dans tes bras. Toute la nuit. » Il but une nouvelle gorgée de sa bière qu'il finit cette fois-ci d'un coup. A bout de force, il laissa s'écraser la bouteille contre le sol. Sa tête lui faisait mal, non, ne croyait pas qu'il était bourré, juste trop fatigué, mort de froid. Il ne voulait pas rentrer chez lui, pour que Jan Di lui fasse la morale et surtout pour qu'elle voit Junsu, il était sur que celle ci, mettrait la faute sur lui. Il tenait beaucoup trop à lui et surtout à ces envies de sortir juste pour le voir, même s'il tombera automatiquement dans les pommes ou fera des crises avant de ne sortir. Il sortir deux heures à l'avance pour ce préparer s'il le faut. Parce qu'il a envie de le revoir son Junsu, il ferait tout, vraiment tout. A croire qu'il en ai amoureux. Mais Ji Di ne voit pas cela de cette façon, il est juste bons copains avec Junsu. Et stop. Ji Di sursauta brutalement au son de la bouteille éclatait sur le sol. Il ce releva brutalement, marchant dans quelques bouts de verres qui traversés ces pantoufles faites à base de coton.

« Aïe »

Une seule plainte et dite tout bas. Il ferma les yeux pour faire évacuer la douleur mais rien y faisait. Le barman ayant vu ça, prit directement par le poignet le jeune homme lui demandant si tout allait bien. Il fit un signe négatif de la tête, lui demandant tout bas s'il avait quelque chose pour ramasser les bouts de verres. Mais l'homme l'emmena derrière le comptoir, oubliant totalement la douleur que Ji Di pouvait ressentir aux pieds, il trainait des pieds, boudant légèrement sous la douleur, il regarda discrètement en arrière souriant à Junsu.

Une fois que les soins avaient été fait sur les pieds du petit Ji Di, il put retourner à sa place de départ. Il était bonnement habillé. Il ne portait plus ces pantoufles en formes de Odie de la fameuse Bande Dessinée « Garfield ». Il portait à présent de belles converses noirs, puis il ne portait plus son fameux jogging sale par ces chutes. C'était un jeans assez large qu'il portait mais qui lui allait vachement bien. Puis il avait un pull très très large qu'on pouvait voir les manches dépassait à travers la veste en cuir que le barman lui avait donné. Et pour finir une écharpe qui le couvrait jusqu'à ne plus voir sa bouche. S'il n'était pas aussi couvert par l'écharpe vous auriez pus voir son air boudeur à travers. Il croisa le regard de Junsu, souriant stupidement, riant même.

« C'est beaucoup trop grand, en plus de ça, je ne suis pas très beau dedans. Pardon »

Excuse? Pourquoi? Mais bon avec Ji Di on peut s'attendre à tout. Ji Di prit son chat dans ces bras, le serrant tout contre lui, remerciant pour la énième fois le barman qu'il avait détesté en tout premier. Il reprit joyeusement la parole, ce laissant lécher par le chat extrêmement fatigué. Si bien couvert Ji Di n'avait pas envie de rester aussi, il fallait qu'il profite de sa sortie et surtout s'il était en présence de Junsu. Ji Di posa son chat sur le sol, avant de ne s'approcher de Junsu. Il passa ces bras autour de sa taille posant sa tête contre son torse, il s'y sentait tellement bien. Il le regarda ensuite dans les yeux sa bouche légèrement mise à découverte.

« Fais-moi visiter la ville après avoir déposer le chat à la maison. S'il te plaît! »

Pour récompense il lui déposa un baiser sur le coin de la bouche. Qu'es que c'était innocent...

Innocence? Ji Di. Peut-être finalement. Le pauvre enfant était blottit dans les bras du plus grand après lui avoir avoué qu'il voulait visiter la ville en sa compagnie. Que c'était romantique pensé le plus jeune, il n'avait jamais visité sa propre ville pour vous dire. Parce qu'il ne sort pas, combien de fois dois-je vous le dire pour que vous le laissiez tranquille. Il ne connait que la boulangerie à côté de chez lui, le centre de jeu vidéo qu'il avait aperçut le jour où il était partit faire les courses avec sa sœur. C'est là bas que sa sœur lui achète ces jeux et surtout ces cadeaux de noël ou même d'anniversaires. Vu qu'il n'aime que ça. Pourquoi pensait-il qu'il n'était pas beau? Était-il fou? Ji Di s'avère être un joli homme ou pour être plus précis un joli petit garçon. Il boude, il dors, il lève parfois la main quand on lui parle, il rit. Il sait ce comporter comme tel et ne baissera jamais les bras. Il regarda un instant Junsu qui avait l'air paralysé, il ne le prenait même pas dans ces bras. Il bouda légèrement, s'apprêtant à lâcher sa prise, mais Junsu le traîna sans trop attendre vers nul part. Ji Di ouvra grandement les yeux, ce laissant traîner par son aîné, il lâchait quelques petits bruit de douleur comme des « Aïe » ou des petits « arrête j'ai mal ». Oui, il avait sacrément mal au pied auquel il c'était fait atrocement mal. Oh oui, et puis la blessure était tout juste récente. Il ferma les yeux voyant que ces plaintes n'amenait à rien. Il ce laissa traîner. Le grincement de la porte ce fit entendre, ou le faisait-il entrer? Ji Di ouvrit lentement les yeux, l'odeur l'avait comme interpellé. Les toilettes? Pourquoi ici? Il colla le jeune contre un mur, le laissant presque apeuré, il ne savait vraiment pas ce qu'il faisait ici, et surtout ce qu'il allait faire. Lui faire ce que les pervers font aux autres personnes? Ji Di secoua violemment la tête ce cognant maladroitement la tête contre le mur. Une nouvelle plainte. Quel maladroit! Mais il s'arrêta assez rapidement de ce plaindre. Il regarda Junsu face à lui, tout près de lui, qu'es que sa chaleur lui avait manqué. Le fait qu'il soit aussi proche de lui faisait battre son cœur à milles à l'heure. Il ce mordit la lèvre inférieur, baissant légèrement les yeux. La bouche de Junsu était proche de la sienne, et ne faisait que gêner le plus jeune. Peureux comme il peut l'être je peux vous assurer que si il le pouvait, il partirait en courant pour ne plus avoir à faire à son ami. Si on peut toujours l'appeler comme ça. Laisser le chat, tout, qu'ils ne restent que tous les deux? Il avait bien entendus. Ji Di devint légèrement rouge, relevant les yeux vers lui. Sa bouche s'unit un instant avec celle de son meilleur ami. Le baiser ne fut que très rapide mais il avait était doux et magique. Ji Di posa sa main contre sa propre poitrine rougissant. Il n'y croyait pas, il l'aimait alors?

Pourtant il s'en était aller, Ji Di releva brusquement la tête penchant celle ci sur le côté. Pourquoi partait-il? « j'espère très sérieusement que tu n'y as pas cru; suis-moi qu'on emmène ton chat avec nous, on va pas le laisser avec ta sœur, je m'y suis attacher à Ji di junior. » Le cœur de l'enfant ce brisa en deux, peut-être que finalement il aurait aimé être aimer par quelqu'un, par quelqu'un comme Junsu. Oui, il aurait aimé être aimé par le grand brun. Mais ça n'était que des paroles en l'air. Ce chat, ce maudit chat. Il c'était attaché à lui au lieu de lui. Il avait joué avec ces sentiments, il le détestait. Le gamin, fronça les sourcils, laissant le plus âgé partir devant. La porte ce ferma sur lui. Les yeux de l'enfant furent remplis de larmes dans l'espace d'un instant. Il les essuya rapidement de la paume de sa main, reniflant pour paraître fort. Il ne faut pas pleurer pour si peu et puis il n'avait jamais voulut que ces larmes coulent sur ces joues. Il souffla un bon coup, toujours boudeur, il ne voulait pas sortir. Il allait rester ici quoi qu'il arrive. Le temps qu'il trouve une solution pour le rendre aussi mal à l'aise que lui. Parce que oui, il avait été très mal à l'aise lors de ce contact avec lui. Il croisa les bras, marmonnant des paroles incompréhensibles.

«  Junsu... »

Il dénuda son poignet, autour de celui ci ce trouvait un magnifique élastique qu'il prenait toujours au malheur où ces cheveux le gênerait. Il s'attacha les cheveux du haut en une petite couette, il sortit uniquement sa tête à l'extérieur. Junsu était là. Il l'attendait? Ji Di sortit tout entier des toilettes, tête basse. Il s'approcha de Junsu posant ces petites mains sur son torse. Il s'y colla presque totalement, rapprochant sa bouche de celle de son ami sans hésiter. Il l'embrassa tout doucement, passant ces mains sur la nuque de son ami. Ce qu'il pouvait le réchauffer. En sa présence tout allait bien. Il allait bien. Le baiser ne dura qu'un instant. Ji Di ce recula rapidement tout souriant comme un enfant. Il pointa son doigt contre la poitrine de Junsu:

« J'aurais aimé oublier le chat, tout oublier et rester là avec toi. »

Ji Di avait murmuré ces mots tout bas, tête tout aussi basse. Il fit un pas en arrière après avoir déposait un dernier baiser sur les lèvres de son ami. Avant de ne lui prendre tendrement la main en toute innocence, une innocence immense. Il le traîna en direction du comptoir où il put prendre son chat d'une main sans lâcher la main de Junsu. Il la serrait fortement, comme si il ne voulait pas qu'il s'en aille. Puis il salua le barman le remerciant encore, celui ci leur fit un signe de main pour les saluer. Une fois devant la porte, Ji Di ce tourna un instant vers Junsu hésitant:

« J'ai peur...Cette sensation de l'extérieur, je ne l'ai pas encore acquise... »

Il serra fortement la main de Junsu, poussant à l'aide de son pied. Il neigeait miraculeusement. Ji Di ouvrit grand les yeux laissant la porte ce refermer sans même sortir. Il était pétrifié. Les yeux grands ouverts, il ce retourna vers son ami , posant sa tête contre le torse de celui ci. Il avait sacrément besoin de réconfort et surtout qu'on le traîne dehors. Lui qui pensait que sortir était aussi facile que bonjour. C'était pas gagné.

« Aide moi... »

Un appel au secours ou une simple diversion pour avoir Junsu près de lui? Là, il ne joue pas le petit Ji Di, je vous l'assure, il a bien trop peur de l'extérieur pour jouer la comédie que croyez-vous? On ne joue pas avec ce genre de peur. Mais par contre il était heureux, heureux d'avoir le jeune Junsu près de lui. Parce que si il n'y avait eu personne. Peut-être qu'il aurait été retrouvé mort dans la ruelle, son chat dans les mains, enfin vous voyez le scénario. Junsu était en quelque sorte son sauveur. Savait-il qu'il ne faisait que gêner Junsu? Un peu, ça ce voyait dans son regard et surtout dans sa façon d'agir, il avait beau jouer les hommes quelque peu attentif à ce que l'idiot de gamin racontait ou faisait, il paraissait insensible. Ce que ça faisait à Ji Di? Eh bien bizarrement il avait mal, mais essayé tout de même de rester lui même. Il ferma fortement les yeux, dès qu'il sentit le froid passer au travers de ces cheveux. Ils allaient sortir? Junsu était d'accord? Il fit une mine boudeuse ce laissant guider par le plus vieux, il déposait ces pieds où Junsu le lui demandait. La respiration de l'enfant ce faisait brutale, ces mouvements et pas, hésitant et tremblants. Il manqua de tomber sur le sol. Il chantonnait fortement essayant de ce persuader que tout irait bien. Il monta sans même le savoir sur le vélo, restant toujours les yeux clos, où était-il? Sur le vélo, mais où? Il tendit les bras vers l'avant; face au guidon? Il devait conduire? Il respira aiguë ne sachant quoi dire. Pourtant, il sentit la chaleur de Junsu derrière lui et où était le chat? Apparemment vu comment il est attaché à celui ci, il l'a surement prit avec eux. Le vélo ce mit à avancer, les yeux de Ji Di s'ouvrir tout doucement, laissant le vent s'y frotter. Ces yeux ce mirent à pleurer tout seul, vent de pacotille, neige de pacotille! Il posa sa main sur la manche la plus proche de Junsu la serrant très fortement, un grand sourire aux lèvres. Il respirait toujours aussi fortement, regardant le monde défiler doucement autour de lui, c'était magnifique la ville sous la neige, la ville à Noël. C'était la première fois que l'enfant voyait ça. C'était magique. Il leva la tête vers le ciel, respirant plus fortement. Un flocon ce déposa dans l'œil même de Ji Di qui ce plains de plus belle avec une petit « aïe » comme toujours.

Le décor changeait petit à petit. Un éternuement ce fit entendre. Junsu? Ji Di bouda légèrement, ce sentant à présent responsable de cet éternuement. Mince, il allait le détester plus qu'avant, voilà le topo! Il reprit un doux sourire, les joues rouges comme des tomates, les lèvres gelés, le bout du nez aussi rouge que celui d'un clown. Il était off et sentait une crise d'angoisse survenir. La ville du shopping?

« O-On, devrait...appeler...ça...la ville des amoureux. Tu as vu...les couples qui... »

Il s'arrêta de parler ne sentant plus la force de continuer. Oui, la ville des amoureux. Ils sont heureux eux au moins, ils n'ont pas à supporter un enfant malade qui ne fait que priver son maître des plaisirs adolescents. Ji Di ferma un instant les yeux ne ce sentant plus apte à tenir compagnie à Junsu. Pourtant celui ci, s'arrêta aussi. L'enfant ne compris pas exactement ce qu'il disait, mais il fit un signe positif de la tête un sourire béa sur les lèvres. Même cette histoire de chat n'avait pas comptait pour lui. Il ce contenta de ce laisser tirer par Junsu. Retrouvant bizarrement la sensation d'être à l'intérieur. Ji Di toussa légèrement ouvrant doucement les yeux. Il regarda autour de lui. Un restaurent? Waouh, la classe. Il tourna sur lui même regardant la décoration puis les gens autour de lui. C'était la première fois qu'il venait dans ce genre d'endroit. Ils allaient manger à cet heure ci? Ji Di avait envie de chips et de ces solutions de jeu vidéo, puis il avait envie d'une glace aussi. Han! Sa chambre lui manquait! Jan Di aussi bizarrement! Peut-être avait-elle fait du japonais aujourd'hui. Ce qu'elle le faisait bien! Ji Di regarda autour de lui, pas de chat? Le chat était dehors? Oh mon Dieu, il était sur que celui ci était déjà partit pour la maison. Parce que le chat c'est pas comme les chiens vous voyez? Ça attend pas le maître. Ji Di s'asseye enfin face à Junsu, haussa puérilement un sourcil. Quoi? Que venait-il de dire? Ji Di lâcha un rire amusé, regardant la serveuse passer. Il l'arrêta lui demandant un verre d'eau avec des glaçons. Malgré le froid...

« Pour qui tu te prends? A croire que je ne me lasse pas de tes lèvres... »

Pour une fois qu'il n'avait pas bouder dans son coin ou même lâcher des larmes. C'était une première. Voilà le Ji Di que Jan Di pouvait souvent voir. Celui assez sur de lui et chiant à temps normaux. La serveuse lui apporta donc son verre d'eau avec des glaçons. Il trempa ces doigts dans le verre, attrapant le premier glaçon, il le mit dans sa bouche, puis le relâcha immédiatement dans son verre, le laissant flotter. Waouh, le gamin était impressionné. Il but une première gorgée, regardant le monde défiler autour de lui.

« Junsu, pourquoi les glaçons flottent-ils? »

Le gamin sourit tendant son verre amicalement au plus vieux:

« Regarde, ils flottent tous, c'est presque incroyable. Jan Di ne me laisse pas souvent jouer avec des glaçons. Elle dit que c'est dangereux pour moi. Tu me trouves dangereux toi? »

S'il ce préoccupé de ce que Junsu avait pu ressentir sur le coup? Non, même pas. S'il était égoïste? Non, pas le moindre du monde, c'était juste que ce faire limite comme un chien ne lui plaisait vraiment pas. Ji Di pouvait être horriblement gentil, il peut même ce laisser cracher au visage et ce laisser faire comme une victime tant que les ordres ou lois ne s'installent. Il ne ce laissera pas faire quitte à blesser l'autre. Et puis c'était comme une petite vengeance, il l'avait bien fait languir dans les toilettes. Alors l'enfant ne ce laissera pas faire sur ce coup ci. De plus qu'il ne sait pas où il a égaré ces solutions. Il était légèrement de mauvaise humeur même si ça ne ce voyait que très très peu. Il s'amusa à tremper ces doigts dans son verre d'eau froide. Touchant le glaçon du bout de ces petits doigts, puis il l'attrapa le mettant avec toute innocence dans sa bouche et comme un idiot, il resta ainsi regardant parfois autour de lui. A oui, il était limite éblouit. Il aurait beaucoup de chose à raconter à Jan Di. Il ne lui dira pas qu'elle a vu Junsu, mais qu'un homme lui a fait visiter la ville et fait voir des endroits qu'il n'avait jamais vu auparavant! Elle lui demandera surement qui était cet homme, mais il ne dira pas un mot, pourquoi? De peur qu'elle s'énerve contre Junsu et surtout contre lui. Ah oui, parce qu'il détestait quand celle ci s'énervait contre lui, il ne supportait vraiment pas. Mais bon, elle n'en sera rien, n'es-ce pas? L'enfant relâcha le glaçon dans le verre, ouvrant grand les yeux lorsque celui ci ce mit à flotter tout seul. Waouh! Il montra cet exploit à son meilleur ami, ouvrant grand la bouche, il n'y croyait pas. Le glaçon flottait réellement. Incroyable! Il lui posa alors la question du pourquoi et surtout du comment. Celui ci rit un instant laissant l'enfant plongeait dans le regard de celui ci. Il riait? Ce qu'il avait dit l'avait fait rire? Ji Di sourit stupidement, ce retrouvant avec les joues légèrement rosis, c'était lui qui venait de faire sourire même voir rire son ami, par sa connerie, il venait de le faire rire, c'était vraiment agréable. Le jeune homme lui expliqua alors la théorie du glaçon qui flotte. Le gamin resta les yeux grand ouvert, ne comprenant pas un mot de ce que l'adulte racontait. Il était très sélectif dans sa mémoire et faisait des signes de tête pour un rien. Puis quand le plus grand eu terminait, il regarda attentivement ce qu'avait commandait son ami, c'était quoi ça, encore de l'alcool?

Ji Di était peut-être un peu sérieux par moment mais l'alcool et lui, ça n'avait jamais rien fait de bon. Il avait déjà bu plus jeune avec un autre ami et lui et il était tellement k.o. Qu'il s'est directement endormi sans même parler ou dire une bêtise. Alors si ce soir il buvait, il dormirait dans ce restaurent. Pourtant l'envie de le faire lui vint. Ça avait l'air d'être marrant, c'est surement comme de la bière, hein? Celui ci leva la main, attendant qu'une autre serveuse vienne à sa rescousse, comme un enfant elle lui caressa les cheveux lui demandant gentiment ce qu'il voulait. L'enfant lui répéta à plusieurs reprises qu'il voulait une bière bien fraîche. Celle ci, sourit caressant une dernière fois la tête de l'enfant, arrangeant sa petite couette attaché par un élastique made in Jan Di.

Quelques minutes plus tard, la serveuse lui apporta sa bière bien fraîche. Ji Di tira davantage ces manches pour pouvoir toucher la bouteille. Glacer! Il posa son regard sur Junsu qui venait tout juste de lui adresser la parole. Pardon? Une fois la bouteille ouverte, il but une première gorgée, restant neutre. Il ne dit rien, ouvrant finalement la bouche:

« Je n'ai pas besoin de ton amour ou de me faire aimer par toi. Alors je vais continuer de parler pour mon bien. »

Il but une nouvelle gorgée et ne dit rien bizarrement. Il lui avait retiré toute appétit de l'ouvrir ou bien de s'exprimer. Il ne fit que boire, boire et commander de nouvelles bouteilles de bière. Au bout de la sixième bouteilles Ji Di regarda Junsu souriant stupidement. Il n'avait plus envie de boire, là il avait surtout envie de vomir, il était totalement bourré. Il allongea sa tête sur la table, fermant un instant les yeux. Il ne voulait toujours pas parler, pourtant une part de lui, ne pouvait s'empêcher de lui dire de l'ouvrir, de faire rire le brun:

« Junsu...Je t'aimeuuuuh! Je suis amoureux de toi, je t'ai toujours aimé. »

L'enfant souriait grand, jouant avec le rebord de sa bouteille. Ce qu'il pouvait raconter n'importe quoi, pour un rien. Mais n'y avait-il pas un tout petit peu de vrai dans ces mots?

« Jan Di...Elle aussi elle t'aime?...Je veux pas moi! »

Il ce leva manquant de tomber. Il fit le tour de la table, s'asseyant à côté de son ami. Il passa ces bras autour de la taille de celui ci, posant sa tête contre son épaule. Il fit une moue adorable, il dirigea son petit doigt sous les couches de vêtements que portait son ami. Il laissa son doigt ce balader sur le ventre nu de celui ci. Il était bien formait, ce qui faisait doucement sourire Ji Di.

« Junsu tu es tout dur! Je pourrais devenir comme toi, un jour? »

L'enfant était devenu quelqu'un d'autre. Enfin pas exactement il était toujours lui, sans être réellement lui. Ji Di ce sentait si bien aux côtés de Junsu. Oh oui, il était si chaud. Il passa son doigt sous les vêtements de Junsu, ce collant à lui caressant le ventre. Ji Di posa un instant ces lèvres contre joue de son ami, tout souriant. Ce qui allait suivre? Ji Di n'en savait rien, il était juste ailleurs, il venait de déballer quelques sentiments enfouit, il venait de lui avouer qu'il ne voulait pas que sa sœur soit sa prochaine, c'était lui ou rien. Et pourtant l'enfant avait encore oublier, la personne à laquelle il faisait la guerre était bien Lee Junsu. Il ne l'aurait pas aussi facilement avec des mots doux et des balivernes.

Aïe. Le bruitage de la claque contre sa joue ce fit entendre. L'enfant ferma les yeux, Ji Di fit une moue boudeuse aux paroles de son meilleur ami. Ah bon? S'il n'avait pas été saoul il l'aurait laisser faire? C'était sérieux? Pourtant le petit garçon, n'arrivait pas à y croire, il venait de le baffer là? Il n'était pas sérieux? Pour qui ce prenait-il? Pour son père? Ji Di s'écarta un peu touchant de ces petites mains ces joues. Qu'es que ça pouvait faire mal. Il ce vengera! Il resta bloquer sur sa petite rouge qui avait légèrement prit un teint rougeâtre. Une petite plainte, regardant la serveuse dans les yeux. Pourquoi le regardait-elle comme ça? Elle avait l'air inquiète, il n'écoutait même pas les paroles de celle ci. Il était à l'ouest, ces paroles bloquaient sur sa joue. Pourquoi l'avait-il frapper? Il l'aimait tellement lui. Il ferait vraiment tout pour Junsu, le protéger de sa féministe de sœur, ce battre contre les pires de tous les bandits pour le protéger. Et lui? Qu'es qu'il ferait pour Ji Di? L'insulter? Le ramener en vélo, l'insulter encore et dire qu'il n'aimait pas les saouls? A croire que monsieur et parfait et pur! Ji Di l'est beaucoup plus. L'enfant serra les dents, son cœur battait fortement dans sa poitrine, il avait mal. Souffrance. L'enfant tournant la tête vers son ami qui venait de lui dire qu'ils allaient monter. Monter où? Aller où? Il avait vu son état? Ji Di ce leva tout de même tombant une première fois par terre. Il ce releva en riant, attrapant de force de main de Junsu. S'il ne voulait pas l'aimer, il allait lui forcer à le faire! Comment leur relation avait-elle pu changer en quelques années? Avant ils étaient si proches, si tendre l'un envers l'autre, ils étaient parfait. Un beau petit couple? Non, même pas...Deux joyeux amis. S'ils ne c'étaient pas séparés ils seraient peut-être plus proche. Plus proche? Proche comme tout de suite? Junsu venait de prendre le jeune homme sur ces épaules. L'enfant sourit simplement approchant sa bouche de l'oreille de son ami:

« Je t'aime Hyung. Pardon d'être dans cet état là. »

Il posa sa tête sur l'épaule de son « frère », fermant doucement les yeux, ce laissant bercer par les pas de son ami. Il ce sentait bien comme ça. C'était tellement innocent. Arrivé au deuxième étages, le plus vieux le posa sur une chaise des plus confortables. Ji di sourit doucement ouvrant légèrement les yeux. Il s'ébouriffa les cheveux tout seul, regardant dans les yeux celui ci. Que ça fasse effet? Des médicaments? Beurk, Ji Di n'aimait pas ça. Il fit une grimace, s'approchant doucement de Junsu. Il passa ces bras autour de son cou, souriant béa.

« Il n'y a que toi...et moi. »

Il approcha sa bouche de celle du brun murmurant tout doucement:

« J'ai envie de toi. »

A ce moment là, la serveuse arriva, l'enfant de détacha lentement souriant à celle ci. Il avait dit ces mots sérieusement, sans sourire sans rien et il avait repris son sourire assez vite. Mensonge? Peut-être, de toute façon il n'ai pas conscient le pauvre. La serveuse lui servit son verre d'eau aux aspirines. L'enfant sourit une dernière fois à Junsu avant de ne poser ces lèvres sur le rebord du verre, il but une première gorgée, puis une deuxième ainsi qu'un troisième finissant enfin le verre.

« Beurk! Dégueulasse! »

Il rendit le verre à la serveuse, s'allongeant limite sur le siège. Il était censé faire quoi? Dormir? Ne plus parler? Il en avait envie lui, alors c'est ce qu'il allait faire:

« Junsu, les médicaments sont censés me faire quoi? Junsu, je veux une sucette. »

Il ce plaignait comme un enfant, regardant de tout les côtés un pauvre enfant. Il ny avait réellement personne, il était seulement trois et puis on pouvait dire deux, la serveuse, les saluaient leurs proposant de laisser l'enfant s'allonger un moment. Beaucoup trop fatigué. Ji Di sourit à la serveuse qui s'en était maintenant allé. Il sourit à son interlocuteur lui demandant.

« Junsu est beau quand il réfléchit. Es-ce qu'il réfléchit à mon sujet? »

Une vie menait par une personne comme Ji Di. Un idiot, un imbécile. Oh oui, ce qu'il avait pu déconner ce soir là. Comment allait réagir Jan Di. Où allait-il dormir ce soir? Dans ce restaurent? Junsu lui payera l'hôtel pour ne pas l'emmener chez lui? Ça allait être comme ça? Ji Di ne ce posait malheureusement pas la question, beaucoup trop noyé dans ces pensées, dans cet homme qui s'avérait être l'un de ces meilleurs amis voir le seul l'unique, c'était lui et personne d'autre. Que ferait-il sans lui? Comment avait-il perdu l'habitude de ce lasser de lui tous les jours attendant demain impatiemment pour le revoir. Maintenant ça sera comme ça, hein? Peut-être, il n'en était pas sur et cet autre dans sa tête ne cessait de dire qu'il ne fallait pas qu'il s'attache à lui, parce qu'il le ferait souffrir finalement, il n'y aura aucun bien dans leur relation. Que du faux, de l'attirance et surtout pour Junsu. L'enfant ferma les yeux un instant, regardant son ami ce rapprocher de lui. Il était beaucoup plus proche que d'habitude, n'avait-il pas dit de ne pas l'approcher d'aussi près? Lui, qui voulait lui obéir pour une fois – mensonge – Sa bouche était très proche de celle de son ami, Ji Di ce mordit légèrement la lèvre inférieure un petit sourire sur les lèvres. Junsu fit de même. Il s'approchait de plus en plus avant qu'il ne s'arrête net plongeant ces yeux dans celui de son ami. Lui en vouloir? Pourquoi lui en voudrait-il? Tout ce qui venait de lui n'était que bénédiction. Ji Di fit un signe de tête avant que ces lèvres ce soit emprisonné par celle de Junsu. Ces lèvres douces et tendre étaient venus prendre celle du garçon sans hésitation. Sa langue partit à la rencontre de la sienne, Ji Di essayait de suivre le mouvement rapide et à la fois sensuel de Junsu. C'était si inhabituel. Personne n'avait jamais embrassé Ji Di, et pourtant cette sensation lui plaisait bien. Il y était déjà accroc. Seuls leurs bouches échangeait de doux et tendres mots, cela voulez tout dire. Les mains baladeuses de Junsu s'aventurèrent sous les vêtements de l'enfant ce permettant de le caresser à son tour. Ji Di ce cambra légèrement, souriant contre les lèvres de son ami. Ces bras passèrent autour du cou de celui ci, caressant de ces petits doigts sa nuque. Il gémissait sous les caresses que son ami lui infligeait, ces petites jambes ce cramponnèrent autour de la taille de celui ci. Ils étaient si proches, même beaucoup trop. Qu'es que ce baiser voulait dire?

Les lèvres ce Junsu ce séparèrent de celle de Ji Di. L'enfant soupira d'aise assez fortement lorsqu'il ce sépara de lui. Qu'es que ça pouvait faire du bien. Être soit disant aimé par quelqu'un que l'on admire. Ji Di lâcha prise, croisant doucement les bras, il s'affala sur la chaise comme un gamin gâté. Qu'attendait-il?

L'enfant rit de toutes dents en attendant les paroles de l'homme. Un french kiss, c'était ça alors? Et puis en plus de ça Junsu était très doué. Il passa une main dans ces propres cheveux, l'interpellant avec sa voix non-muet. Sa voix d'enfant, toute aiguë, c'était légèrement mignon, ça lui donné un sacré charme. Il gonfla des joues. Ce mettant à jouer avec ces pieds. La main de Junsu caressait les cheveux brun et décoiffait de l'enfant. Il avait un sourire béa sur les lèvres. Sa soirée était la plus belle de toute. Mieux que les jeux vidéos. Quand c'était avec Junsu tout aller bien.

Ji Di releva doucement la tête, penchant la tête sur le côté. Olalala~ Des mots qui blessent? Non, même pas ça ne le blessait pas du tout. Surtout pas un Ji Di bourré. Il sourit doucement tendant les bras vers son ami. Il ce leva même pour saisir son visage entre ces doigts.

« Du moment où je peux te servir à quelque chose, tout me va. »

Il posa ces lèvres sur le cou du grand brun embrassant avec douceur la peau de son cou. Puis un deuxième baiser, ces mains remontèrent le long de son torse, faisait des allés puis des retours. Ji Di croisa le regard de celui ci, un sourire innocent sur les lèvres de quoi faire chavirer toutes les filles qu'il pouvait y avoir dans ce bar.

« Hyung, quand je suis avec toi, mon cœur bat très vite. De quoi me faire exploser. » il prit une petite pause, collant sa tête contre le torse de son ami « C'est normal, hein? Vu que je t'aime, hum? »

Il serra dans ces bras celui ci, refermant les yeux. Ce qu'il avait pu lui manquer.

« Le fait que tu m'utilises veut-il dire que cette situation ce reproduira? »

Il sourit reprenant enfin plus sur de lui et innocemment:

« Utilise moi. »

Qu'es qu'il avait chaud le petit Ji Di. Le fait que Junsu lui prête autant d'attention. C'était tellement bon. Bon de l'embrasser dans le cou comme ça, dans le cou. Il ce sentait tellement bien dans les bras de son ami. Ils étaient rassurants, chauds, il n'avait plus peur de rien. Junsu tu sais ce que tu lui fais, hein? C'est pour ça que tu joues tellement avec ces nerfs. Il a chaud notre petit Ji Di et cette chaleur il voulait la sentir encore une fois. Toujours, encore et encore. Utilise le comme il te l'a demandait. Même s'il est dans un état des plus ignobles, il le veut. S'il te plaît, sers-toi de lui. Il s'agrippa au vêtement de Junsu, soufflant fortement. La main de Junsu passa finalement derrière sa tête, ses lèvres ce collèrent davantage à celle de son ami. Elles étaient collés ensemble, échangeant un nouveau baiser. Leurs langues ce frottaient, ce caressaient, le plus jeune ce laissait pratiquement faire, il gémissait le nom de son conjoint, Ji Di s'allongea sur la chaise tout souriant. Il posa ces mains sur le torse de son « ami », embrassant toujours ces lèvres parfaites. Il s'empressa de le ôter de sa veste en cuire. Ji Di gémit encore une fois, appelant toujours son ami par le surnom « Hyung » Il osait l'appeler encore comme ça après tout ce qui était entrain de ce passer, mais il en avait tellement l'habitude et c'était tout juste récent. Après s'être bourré la gueule surtout...Junsu le déshabilla légèrement, laissant son ventre plat faire son apparition. Ji Di posa ces deux mains sur ces épaules s'agrippant timidement. C'était bizarre de faire ce genre de chose avec Junsu finalement. Il c'était déjà imaginé entrain de l'embrasser mais rien d'autre a part à ça. Mais bon qu'es que ça pouvait faire du bien, un bien fou et horrible.

« Hyung...Encore... »

Oui, parce qu'à ce moment là, ces lèvres c'étaient séparés des siennes il n'y avait plus rien. Juste le souffle court, il serra fortement ces épaules, remmenant un peu plus le corps de son ami plus proche du sien. Ces mains descendirent un peu plus , caressant son torse, puis plus bas, il caressa doucement son entrejambe un petit sourire aux lèvres. C'était tellement bon, quitte à profiter de ce plaisir intense, il ne ce reproduira pas tout les jours. Les lèvres du grand brun sur son cou, Ji Di ce tortillait de plaisir caressant de sa jambe son entrejambe, il le voulait, il le désirait. Mais le plaisir ne continua pas comme il l'avait prévu. La bouche proche de son oreille, il rougit légèrement, serrant une dernière fois Junsu dans ces bras avant de ne le laisser partir.

« Je voulais que tu ais ma première fois Junsu. »

Il tira bêtement la langue ce relevant à l'aide de son frère. Il s'arrangea le plus vite possible, ce ôtant de nouveau de sa veste. Il resta le plus loin de Junsu pour ne pas lui sauter encore une fois dessus, il en était capable, mais il voulait que sa première fois avec Junsu soit douce et sans alcool, même si c'était agréable. Attendez! Il s'imaginait vraiment Junsu comme première fois? En même temps il était bourrer.

« Hyung, tu ne m'emmènes pas chez Jan Di hein? Laisse moi dormir avec toi. J'ai envie de t'avoir tout près de moi aujourd'hui. Je veux avoir très chaud contre toi. »

Il ramena ces deux mains souriant. S'il te plaît:

« Je serais sage! Je ne te toucherais pas, je ne t'embrasserais pas...Promis »

Mensonge. Regardez le, il c'était déjà mit sur la pointe des pieds et avait lié ces lèvres à celle de son ami.

« Voilà, j'arrête. »

Le petit cœur de verre de l'enfant ce brisa en un instant. Il ne l'aimais plus alors? L'avait-il seulement aimé pendant tout les événements passés? Non, surement pas. Junsu détestait Ji Di, vous l'avez oublier. Oui, parce que Ji Di le pense lui et ça lui fait horriblement mal. Il ce serra tout seul, posant ces deux mains sur ces propres épaules comme s'il avait fait froid. Ce que Junsu pouvait être froid et exigent envers lui. Alors ça ne sera pas Junsu sa première fois, alors qui ça pouvait bien être, il avait beau chercher partout personne ne ce présenter à lui, personne ne lui plaisait et il ne faisait que confiance à Junsu malgré sa légère arrogance et sa manière de dire et de faire dans les mots. Mais bon, il ne voulait pas que celui ci reste dormir chez lui, à croire qu'il voulait ce débarrasser de lui. Laisse tomber pensa le plus jeune, il ne pourrait pas insister, il n'avait plus la force de supplier le jeune Junsu. Il en avait marre! Marre de faire les premiers pas et de ce comporter comme un gamin innocent pour un rien devant lui. Il ne voulait pas aller revoir Jan Di et surtout pas tout de suite, il le lui avait dit! Alors qu'elle appelle la police, l'enfant fuira quitte à mourir dans la rue. Il regarda Junsu descendre les escaliers, l'enfant tomba sur ces genoux, plaquant les paumes de ces mains sur le sol froid. Tout était finit. Junsu avait le don de lui briser le coeur sans lui avoir promis de chose réels. Et pourtant Ji Di avait très mal à la poitrine, il avait la haine, une haine...Pas possible. Ji Di ce releva tout de même, ce demandant où était son chat. Ou était le chat? Il prit soudainement peur, courant en direction de la sortie, prenant au passage sur la table sa bouteille de bière à moitié ouverte, il allait être à sa cinquième. Junsu n'était plus là, il était partit? Peut importe! Il ralentit un moment posant sa main sur sa tête, Ô mon Dieu! Il avait affreusement mal à la tête, mais il continua malgré son épuisement. Il était à présent dehors, face à Junsu, il regarda sur le côté et son chat ne s'y trouvait plus du tout. Était-il rentré? Surement, il faisait super froid en plus. Il fit face de nouveau à Junsu, le bousculant légèrement vers l'arrière, fronçant des sourcils. Il but une gorgée sèche de sa bière, laissant le liquide gazeux coulait le long de son menton. Il n'en pouvait plus! Il ne pouvait pas partir tant qu'il ne lui avait pas dit ce qu'il avait sur le cœur, il regretterait!

« Je te déteste! Non! Non! Ce soir, je ne rentrerais pas à la maison! Je vais rester ici! Boire et je m'en fiche de Jan Di qui doit me chercher depuis je ne sais combien de temps! »

Il avait dit ces derniers mots en criant, laissant sa voix résonner dans la ruelle vide. Il en avait plus que marre, marre qu'il ce permette de lui donner des ordres, de ce voir au dessus de lui; Il n'était pas son chien, ni même son frère. Il n'était qu'un autre parmi tant d'autre! Qu'il arrête de le caresser comme un enfant! Qu'il le caresse comme un homme un vrai! Savait-il ce qu'il avait sur le cœur!? Le savait-il? Oui! Oui, il le savait! Il l'aimait...bien. Oui, juste un peu beaucoup trop en vrai. Le vrai Ji Di n'était pas amoureux de lui, non. Mais il ressentait le besoin de lui faire des câlins. De l'avoir près de lui, enfaite c'était comme ça, alors pourquoi niait-il!? Pourquoi le faisait-il?

« Je ne te demande pas de m'aimer! Je veux juste que tu m'apportes un peu d'attention! Q-Que tu me vois autrement que le gamin innocent, idiot qui ne connait rien à la vie! Je suis plus que ça. Je peux changer si tu veux. Mais arrête! Arrête de me traiter comme un chien! Je ne le suis pas. Tu n'es pas plus intelligent que moi...Je suis sur que je le suis plus que toi. »

Sa voix c'était cassé sous ces paroles, bien évidement que ça le touchait. Tout ça le touchait! Il avait chaud, mal à la tête, envie de vomir et puis ce qu'il disait le faisait réaliser la situation. Il n'était aimé de personne. L'amour de son entourage ne l'avait jamais vraiment préoccuper. Mais quand quelqu'un vous tends la main et qu'il le lâche subitement, ça fait mal. Les larmes coulaient le long de ses joues rosis, il respirait fortement à cause de son mal de l'extérieur. Il pleurait comme un enfant faisant des sons enfantin, reniflant fortement, il posa le manche de son pull son nez cachant sa bouche pour ne pas montrer qu'il pleurait, comme si les larmes ne suffisait pas. Il s'accroupit buvant une dernière gorgée de sa bière. Il la balança nul part, le son de la bouteille en verra brisé ce fit entendre. Il n'en pouvait plus. Il voulait mourir, tellement il avait mal. Tellement il pleurait. Il posa sa tête contre ces genoux pleurant de plus belle. C'était pitoyable, mais si émotionnel à la fois. Le fait de ne plus avoir Junsu comme « frère » ne le plaisait plus du tout. Il avait besoin de lui malgré tout ce qui ce passait entre eux. Il était tellement dégouté de la réaction de son ami, que l'idée de pleurer dans ces bras ne lui venait même plus. Ce contact hypocrite de sa part, ces caresses, ces sourires, il n'y a rien. Il veut ce débarrasser de lui.

« J'ai mal au ventre. A la tête...Puis aux oreilles! »

Une plainte enfantine, mais l'air lui faisait vraiment mal atrocement mal. Il ne pouvait plus rester dehors, il fallait qu'il rentre dans le restaurent, quitte à dormir dedans il trouverait un moyen de dormir quelque part d'autre que chez lui.

« J'en peux plus... »

Il éclata en larmes une nouvelle fois. Le pauvre...

« ...Tu me fais souffrir. »