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 When the song goes bad [Jun Wan]

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Lim Sa RangLim Sa RangGS

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MessageSujet: When the song goes bad [Jun Wan]   When the song goes bad [Jun Wan] 40Jeu 14 Jan - 1:47

    Citation :
    À : Jun Wan
    De : Sarang

    Wan, c'est encore moi...
    Merde, où es-tu ? C'est trop te demander de me répondre ? Pense un peu à moi, je suis morte d'inquiétude là. Répond-moi, s'il te plait.

    Sarang
    xxx

    Elle appuya sur "envoyer", espérant encore une fois qu'il allait lui répondre. Cela devait être la centième fois en deux semaines qu'elle harcelait son frère sur son portable. Enfin, ce n'était pas vraiment dans ses intentions, mais tout ce qu'elle voulait c'était une réponse, peu importe ce qu'elle était. Et cela avait commencé depuis qu'elle avait surprise son frère et Bo dans le même lit. Oui, cela avait dû être un choque pour lui, mais pour Sarang aussi. Et malheureusement, celui-ci était parti soudainement de la chambre, dans le silence, pour ensuite ne plus être trouvable. Sur le coup, c'était normal. Mais après quelques jours, Sarang avait grandement commencé à s'inquiéter. D'abord, parce qu'apparemment il ne s'était pas pointé lors des réunions de chefs, mais aussi, parce que même ses amis les plus proches disaient ne pas l'avoir vu depuis un moment. C'était la première fois qu'il coupait les liens avec autant de gens. Et pour Sarang, ça en était alarmant. Il était parti se morphondre quelque part, alors qu'elle ignorait le pourquoi de sa solitude. Et même si elle essayait de le savoir, elle n'avait pas de réponse. Car oui, Sarang se doutait qu'il n'y avait pas que son apparition inattendue lors de sa soirée avec Bo derrière tout ça. Elle soupira avant de regarder son portable. Aucun message de la part de son frère ne lui était envoyé en guise de réponse. Encore. Comment voulait-ils qu'ils s'expliquent s'il ne lui donnait pas signe de vie ? N'empêche que là, Sarang commençait à en avoir plus que marre de cette comédie. Et ce fut d'un bond presqu'en colère qu'elle se leva du banc sur lequelle elle était assise, pour se diriger vers la chambre de Wan, d'un pas plutôt rapide.

    Arrivée devant celle-ci, Sarang frappa à sa porte lui demandant à ce qu'il lui ouvre. Voir même, elle laissa entrevoir un peu de frustration dans sa voix, pour lui désigner qu'elle était agacée par son attitude. Mais tel qu'imaginé, la porte ne s'ouvrit pas et la jeune soeur frappa plus fortement, augmentant la voix. Toujours la même chose. Elle lâcha un juron dans un murmure, fermant un moment les yeux se disant que tout ça n'avait pas de sens. Puis elle tourna les talons, reprenant rapidement les couloirs. Bon sang ! Où était-il ? Tout dans le visage de Sarang laissait entrevoir qu'elle avait envie de pleurer, qu'elle était tannée et qu'en même temps, elle était vraiment inquiète. Mais s'acharner sur son sort n'allait pas lui ramener son grand frère après tout. Alors, elle fit sa route un moment dans les couloirs, tournant plusieurs fois en rond, lâchant de nombreux soupirs et passant d'un étage à un autre, l'air perturbé, jusqu'à ce qu'elle n'arrive quelque part au premier étage de Kyunghee. Pendant un moment, elle avait cru entendre de la musique. Puis elle réalisa qu'en effet, elle était tout près de la salle de musique. Seigneur, si elle avait à composer quelque chose, Sarang en serait très capable en ce moment. Elle y ferait passer tous ses sentiments à l'égard de son frère. Elle pourrait aussi écrire sur ce qu'elle avait ressentie en voyant la dites scène, voir plus encore. Et d'ailleurs, elle cru bon de s'y arrêter un moment, pour justement tenter de faire ressortir ce qu'elle ressentait tant. Ce fut donc en deux temps, trois mouvements qu'elle s'approcha de la porte, avant de l'ouvrir et de la franchir.

    Son regard s'était alors posé directement sur la personne qui, quelques secondes auparavant, avait joué ces quelques notes qui avaient attiré son attention. Il était assis, devant un piano. Il jouait des choses plutôt tristes, maussades et voir même dépressives. Si ça continuait comme ça, Sarang allait vraiment se mettre à pleurer avec tout ça. Enfin, elle se rapprocha de celui-ci d'un pas plutôt lent. Parler à quelqu'un n'allait peut-être pas lui faire de mal pour l'instant. Néanmoins, ses yeux s'agrandirent lorsque cette personne qui, en tournant légèrement la tête de côté, pu aider Sarang à reconnaître l'identité de celle-ci par son visage. C'était Wan. Alors ce fut prise d'une certaine assurance qu'elle accourru à toute vitesse vers lui, l'enlaçant dans ses bras avant de s'effondrer en larmes.

    Sarang : Wan ! Wan, bon sang ! Je suis morte d'inquiétude.

    Elle s'assit sur le banc à côté de lui, ne le lâchant pas. Elle le serra d'ailleurs très fort, laissant un silence et plusieurs spasme de larmes. Dieu sait à quel point elle était soulagée de l'avoir trouvé et de savoir qu'il allait bien. Enfin, c'était une façon de parler, car il ne semblait pas du tout aller. Cela dit, au bout d'un instant elle se défit un peu de son étreinte, de façon à le regarder dans les yeux, alors que les siens s'avéraient à être plein d'eau, exprimant au plus vieux ce qu'ils avaient à exprimer. Il y avait juste un instant de contemplation entre les deux jeunes, avant que Sarang ne reprenne parole de façon un peu plus calme et douce cette fois.

    Sarang : Pourquoi ? Pourquoi tu te morphonds comme ça ? Ça me fait mal et ça me fait beaucoup de peine de te voir dans un tel état, si tu savais.

    Elle s'arrêta encore avant de continuer. Plus elle l'observait et plus il lui faisait pitié. Il semblait si vulnérable, si... anéanti par quelque chose. Ce n'était pas le genre d'image qu'une jeune soeur aimait voir de son grand frère en tout cas. D'une douceur, elle prit ainsi le visage du leader entre ses mains, reposant son regard dans ses prunelles.

    Sarang : Wan, qu'est-ce qu'il y a ? Pitié, dis-le moi. Je ne suis pas là pour te juger de quoique ce soit, tu sais. Mais, tu es parti si rapidement la dernière fois... je suis désolée, je suis tellement désolée, Wan.
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MessageSujet: Re: When the song goes bad [Jun Wan]   When the song goes bad [Jun Wan] 40Jeu 14 Jan - 5:42

    Ses mains longèrent les touches qui se présentaient devant lui. Du blanc et du noir, blanc, blanc, noir, blanc, blanc, noir, que des couleurs neutres donnant l’impression de n’être qu’une longue succession de 88 touches sans importance. Il pressa son majeur contre l’une des touches d’ivoire, fermant les yeux alors qu’il se laissait entrainer par la note qui résonnait dans la pièce. C’était beau en sois, de voir qu’un objet aussi fade pouvait provoquer autant de belle sensation, exprimer autant de couleurs par l’entremis du noir et du blanc. Il soupira longuement, redressant les épaules, réajustant sa casquette posée sur son crâne pour ensuite positionner ses deux mains contrent les touches du clavier, activant délicatement celles-ci sous le gré de ses envies. Ironiquement, il n’avait jamais été réellement doué en ce qui concernait la communication entre deux personnes. Le verbal n’était définitivement pas sont truc, les paroles s’emboitaient, s’enfargeaient et coulaient à flot pour devenir quelque chose de complètement désordonné. Rien n’est jamais facile à exprimer à haute voix, au fond, rien ne devrait être expliqué par des paroles. Les sentiments tout aussi complexes soient-ils sont beaucoup plus facile à vivre par le silence, démontrer par de simple gestes, des yeux brillants ou encore par quelque caresses ici et par là. Les choses étaient plus faciles enfant, se prendre la main pour courir dans les champs d’été, se lancer la balle, rire devant un bol de crème glacé … tout ça était des plus concret, les mots n’étaient pas nécessaire si ce n’était que pour crier un prénom ou s’inventer des fantaisies. Un bref sourire se glissa contre ses lèvres, s’il pouvait parler par l’intermédiaire de ses touches, les gens sauraient parfaitement ce qu’il en était de son état mental. C’était relaxant de jouer, d’entendre et de se laisser vaguer par les sentiments qu’il pouvait laisser aller. Non, pas relaxant, soulageant. Ses mains divaguaient délicatement, pressant chaque note qui s’évadait tristement dans la salle. Combien de fois c’était-il trouver devant un instrument similaire à celui-ci, jouant de tout son âme ce qu’il ne savait dire à haute voix? Des images toute plus apaisante se dessinaient à son esprit, accentuée par la douce musique qui s’échappait du piano. Lui et Sa Rang dans la pièce principale de la maison, leurs deux petits corps d’enfant se saccadant sous leurs rire interminable, assis contre le petit banc noir. Ils avaient toujours fait ça, jouer et chanter pour le simple plaisir, jouer et chanter pour n’être que tout les deux, dans cette grande maison vide, seules dans un monde beaucoup trop froid pour de simple enfants aussi naïf mais aussi complice et puissant que cent hommes réunis. C’était leurs moments à eux et ça, personne ne pourrait jamais leurs enlever. Ils étaient une équipe indestructible de bonté et d’amour, exprimé par de simple note et de chant. La musique devint soudainement plus triste, ses préoccupations revenant à l’assaut alors qu’il réalisait que peut-être avait-il tout perdu en une seule soirée. Aggraver par sa honte, fuyant la jeune femme durant un peu plus de deux semaines. Il n’avait à peine vue quelque personne, suite à la visite de Bo. Tout était vague, il n’avait pas réellement envie de retrouver le soleil, le monde brusque et froid l’avait frappé en plein visage alors qu’il n’y croyait tout simplement pas. Il n’avait pourtant jamais été un jeune homme très mauvais, il avait d’ailleurs, toujours été un model plutôt impressionnant de discipline et de persévérance. C’était le mauvais karma, il avait dévié du droit chemin beaucoup trop souvent ces dernier temps. Plus question de continuer, pas question de tout saboter ce qu’ils avaient tous fait pour lui depuis sa naissance.

    Tous ses muscles se raidirent soudainement, fronçant désespérément les sourcils alors que son corps se comprimait sous la force d’une jeune femme. Ses doigts se pressèrent fortement contre les touches, baissant la tête alors qu’il comprenait que c’était sa toute petite et précieuse sœur. Silencieux, il pinça les lèvres écoutant honteusement ses paroles. Son cœur se serrait effroyablement sous l’impacte de ce qu’elle lui disait, c’était probablement le pire dans cette histoire. Il pouvait supporter beaucoup de chose, les enfouir dans sa tête et vivre son mal en silence, mais entendre sa sœur pleurer était définitivement hors de tout doute le bruit le plus horrible qu’il ne pouvait entendre. L’avait-il blessé à ce point? Aimait-elle Bo au point de pleurer toute ces larmes? Un long et désagréable frisson se glissa sur son dos, fixant lamentablement les touches de noir et de blanc devant lui. Ils étaient donc là, silencieux et triste sur ce petit banc en cuir noir, ce petit banc qui constituait pour eux un empire si puissant. Seulement maintenant ils n’étaient plus des enfants, et les mots qui devaient sortirent de sa bouche ne se présentaient pas. Il tourna doucement sa tête vers la jeune femme, s’excusant de son silence par quelques larmes glissant le long de ses joues. Il n’était définitivement pas le grand frère qu’il avait toujours été, les choses s’empressaient dans une sinistre histoire qui avait pourtant si bien commencé. Leurs « il était une fois, deux enfants » s’effaçait lentement pour laisser les pages de leur livres vide et blanc comme neige. Il s’en voulait profondément, de ne pas être comme ils auraient tous voulut qu’il soit. Le teint livide, il se laissa tomber en douceur contre la gamine, déposant sa tête contre les genoux de celle-ci avant d’attraper doucement sa main à l’intérieur de sa paume froide. Se morfondre, c’était bel et bien ce qu’il faisait, elle avait parfaitement raison. Il hésita quelque seconde, fermant les yeux pour chercher ce qu’il voulait exactement exprimer. Être clair dans tout ce qu’il ne comprenait pas.

    -Je… ne sait pas comment gérer tout ça. C’était une erreur tu sais, ce n’était pas prévue. Je n’ai jamais … voulut que. Je ne veux pas être comme ça. J’ai toujours fait en sorte que les choses n’aillent jamais dans cette direction et Bo, n’est pas comme ça. Je me sens mal pour lui parce que c’est moi qui. Il me rend dingue tu sais, il m’as tou-jours rendu dingue. J’ai toujours eu des doutes que quelque chose clochait avec moi mais. Ça c’est accentué avec lui, dès la première fois que je l’ai vue entrer dans l’école. Et je suis désolé, profondément désolé de, t’avoir blessé l’autre nuit. Je ne savais pas pour toi et lui et.

    Il inspira longuement.

    -Tu sais, tout à toujours été si parfait pour moi que je ne sais pas comment … gérer une crise. Je n’ai jamais été en froid avec personne, je ne sais pas ce que l’on doit dire, comment on doit faire passer les sentiments et combien de temps ça prend pour arrêter d’avoir mal. Si je n’étais pas. C’est de ma faute, je ne devrais pas être comme ça, si non tout aurait été parfait, normal et sans obstacle. Aucune larme.
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MessageSujet: Re: When the song goes bad [Jun Wan]   When the song goes bad [Jun Wan] 40Jeu 14 Jan - 18:51

    Lorsque la tête de celui-ci fut sur ses genoux, Sarang se pencha légèrement au-dessus de lui, de façon à doucement venir appuyer sa tête sur son bras, son visage tout près du sien. Puis sans mots dire, elle l'écouta attentivement. Ce "ça" dont il lui parlait était bel et bien son homosexualité, non ? En tout cas, à l'entendre parler, il ne l'acceptait pas. Voir même, il voyait ça comme quelque chose de mauvais. Il avait peur, il n'était pas prêt et cela se voyait très bien. Il allait faire face à toutes sortes de préjugés désagréables et à toutes sortes d'insultes idiotes. Et juste à y penser, Sarang savait que ça allait être difficile pour lui et qu'ils allaient devoir se tenir très fortement les coudes. Parce que l'homosexualité était encore un sujet tabou et les gens dotés de peu d'esprit ne font que prendre plaisir à faire réagir ceux qui le sont, sachant très bien que beaucoup ont du mal à l'accepter au début. Mais dans tous les cas, Wan pouvait compter sur sa petite soeur. Elle resta ensuite accrochée sur le passage où il lui parlait de Bo. Ainsi, il avait toujours eu envie de lui. Et ce qu'il lui dit ensuite, qu'il ne savait pas pour elle et Bo... Sarang hocha négativement de la tête. Il n'y avait rien entre Bo et elle. Elle avait simplement découvert une envie cachée à son égard. Une envie qu'il était parvenue à faire ressortir ou alors à soudainement créer pour ensuite avoir le plaisir de passer une nuit ensemble. Rien de plus. Et même si l'envie y était encore, elle ne pensait pas l'aimer. Du coup, la réaction plus ou moins agérable de la jeune soeur face à leur scène n'avait pas été contre son frère, ni contre Bo. Ça avait plutôt été de la surprise à son égard et à leur égard. Parce qu'elle ne se doutait de rien envers Wan, étant donné qu'il avait une petite amie. Mais si Bo se trouvait à être l'éventuel bonheur de son frère alors... Lorsqu'il eut terminé de parler, un silence volontaire prit à nouveau place entre les deux. Sarang entrelaça alors les doigts d'une de ses mains entre ceux de son frère, son regard se posant un moment sur ceux-cis. Et quand le moment vint, elle prit parole.

    Sarang : Tu sais, il y a certaines chose que l'on ne peut pas contrôler... comme le fait que tu te sois découvert gay. Mais, ne pas tout à fait être la personne que tu désires être, ne fait pas pour autant de toi quelqu'un de mal. Qu'est-ce qu'il y a de mal d'ailleurs dans le fait d'être homosexuel, dis-moi ?

    Elle arrêta de parler un moment. Elle ne s'attendait pas forcément à ce qu'il lui donne une réponse, mais elle voulait qu'il réalise que ce n'était pas mal.

    Sarang : Il n'y a pas de mal à aimer quelqu'un du même sexe que toi. Et si tu en as peur, ce n'est pas de l'homosexualité elle-même dont tu as peur Wan, mais plutôt parce que ça t'es inconnu et parce que tu devras affronter le plus difficile. Oui, on t'insultera et oui, on se moquera de toi... Mais le problème là-dedans, ce n'est pas toi Wan, ce sont les gens qui ne sont pas ouverts d'esprit. Ce sont les gens qui sont idiots et qui chercheront seulement à te faire réagir et à te faire du mal. Parce que pour eux, l'homosexualité est une bonne raison pour s'en prendre aux gens. Mais toi, qu'est-ce que t'en as à faire, hein ? Qu'est-ce que t'en as à faire du mec qui te traite de pédale ? Qu'est-ce que t'en as à faire de la fille qui te ridiculise et qui te rabaisse en faisant des blagues nulles à ton sujet ? Qu'est-ce que t'en as à faire Wan ? Rien ! Rien du tout. Laisse-les faire et reste fort, Wan. Parce qu'ils perdrent leur temps. Ignore-les. Ils n'en valent pas la peine. Et puis, il n'y a rien entre moi et Bo. Seulement, de l'envie. Mais... je ne crois pas l'aimer. J'ai juste été... étonnée de vous voir parce que... tu as une petite amie alors je n'imaginais pas une seconde que tu aurais pu être gay.

    Elle ferma un instant les yeux en entendant la dernière partie de son monologue. C'est vrai qu'il avait toujours été là pour les autres et surtout pour elle. Du coup, aider quelqu'un n'était pas comme s'aider soi-même. Sarang était bonne pour conseiller les gens, mais pour se conseiller elle, c'était autre chose. Et la raison était sans doute parce que lorsque quelqu'un est dans un si mauvais état, il lui est pratiquement impossible de passer seul au travers tout ça. Maintenant qu'elle reprit parole, elle prit à nouveau soin de peser chaque mot qu'elle prononçait, alors que sa voix se faisait un peu plus faible.

    Sarang : D'abord, t'isoler et couper les liens avec tout le monde n'est pas la chose à faire. Il faut... que tu en parles à quelqu'un en qui tu as grandement confiance. T'apitoyer sur ton sort et rester enfermé ne t'aidera en rien, crois-moi. T'es pas aptes à penser à quoique ce soit de bien. Tu ne fait... que broyer du noir et t'acharner, voir même dramatiser la situation. C'est normal. Mais, tout le monde a besoin d'aide dans ce genre de situation. Et... je sais que... moi, je ne peux pas faire grand chose pour toi en ce moment, puisque c'est toi qui doit d'abord faire les efforts pour accepter le fait que tu sois gay, mais... je peux au moins, t'apporter tout mon soutient et tout mon réconfort et ça, j'aimerais au moins faire de mon mieux pour toi. Je ne suis pas là pour te juger Wan. Et tu devrais le savoir après tout ce qu'on a vécu. Je t'ai toujours vu de la même façon, comme mon grand frère protecteur. Je t'ai toujours aimé peu importe les conneries que tu as fait, peu importe la personne que tu es devenue. Alors, ce n'est pas parce que tu es aux hommes que ça va changer quelque chose.

    Sarang tenta ensuite de l'enlacer en passant ses bras autour de lui. Tous ces mots avaient été dit avec sincérité, comme à l'habitude lorsqu'elle parlait avec son frère. Puis elle vint coller sa joue contre la sienne avant de lui murmurer une dernière chose.

    Sarang : Je serais toujours là pour toi Wan. Je ne t'abandonnerai jamais.
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C’est avec joie et fierté que je vous annonce le début de cette nouvelle année. Paix, bonheur, amour, argent et tout le blabla habituel qui se dit chaque année, mais surtout de l’action. Parce que franchement chers élèves, vous me décevez, je n’ai pratiquement rien eu de croquant à me mettre sous la dent pour me délecter des nouveaux arrivants dans notre institut. J’ai dut me tromper quelque part puisque, vous n’êtes pas aussi intéressants que je l’aurais cru. Non en fait je mens, je sais parfaitement que vous êtes tous de vrai obsédés, des malfrats, des crétins bon à l’école, des fous, des hypocrites, des fêtards. Pourtant, dans tout ce que je viens de nommer, rien ne vient à mes oreilles. Je n’ai absolument aucun fait pour accentuer mes paroles. Pour le moment, vous restez que des égoïstes qui gardent bien cachés leurs petits problèmes d’étudiants hormonaux. Vous me décevez sincèrement et j’ai bien l’intention de remédier à tout ça. Oh ! Ne me demandez pas comment, vous verrez bien lorsque tout arrivera. Quoi qu’il en soit, je ne peux qu’affirmer que cette école partira du bon pied en ce qui concerne l’année 2010 ! Ou du mauvais pied… tout dépend de la façon dont on voit la chose… c'est-à-dire dans votre peau ou dans la mienne. Tant pis pour vous bande de cachotiers, vous l’avez bien cherché ! Bon, je dois vous laisser, j’ai quelques coups de fil à faire et vous m’ennuyez profondément. J’aimerais quand même prendre le temps de vous indiquer que depuis quelques jours, vous l’aurez sûrement remarqué, il y a beaucoup d’agitation autours de l’enceinte. Peut-être que vous étiez trop occupés à faire vos prudes avec mon magnifique cadeau de bracelet tendance noël 2009. Aucune reconnaissance pshht. Je n’ai eu aucun merci d’ailleurs ! Enfin quoi qu’il en soit de votre impolitesse, prenez garde à vos arrières, il semble qu’il y ait un homme dans la trentaine qui parcoure les couloirs. La sécurité à tenté de le chasser mais… j’en ai décidé autrement. Il est beaucoup trop louche pour ne pas le laisser en liberté avec vous tous ! …. Merci et … bonne année !



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