Une simple envie de sortir [Bobo ♥ ~ Pv]

Tu sais, Bo. Y a des jours ou je me demande encore pourquoi tu es venu vers moi, le jour où tu m’as vu danser dans la salle de danse. Ho, bien sur, ce jour la, tes compliments m’ont beaucoup touché. Je souriais timidement, recommençant sagement a aligner deux pas de danse, devant toi. Pour l’instant, je suis juste allongée sur mon lit, en train de rêvasser. C’était quand notre dernière rencontre, déjà. Je ne saurais le dire. Tout a l’air si spécial, au départ, je ne te connaissais pas vraiment, je ne savais même pas qui tu étais vraiment. Je pensais aussi à Won Jae, mon ex, puis a lui… cette personne que j’aimerais éradiquer de mon esprit. Ou l’autre blonde masculine, qui m’as vu presque nue, dans sa propre chambre, quand je me changeais, uniquement pour éviter de me balader avec des vêtements taché. Puis, je me relève en apercevant mon portable, sur la table de nuit, en train de vibrer. Oh, je venais de recevoir un message.

Code:: Envoyée le {Date du jour} à 22h50.
Destinataire : Niwii.
Expéditeur : Bobo Hyunie.
Contenue du message : Dis, Niwii, ca te dit une sortie en ville. Rejoins – moi au bar Moon Yang. Comme ca, on se tiendra compagnie. Du moins, si ca te tente. ?

Bisous, miss.

Le temps de lire le message, et me voila debout a avancer prés de mon armoire. Quittant ainsi ma fine nuisette blanche, et mes pantoufles de verres avec un pompon blanc sur le dessus de l’avant du pied. Pour ensuite, enfiler un collant noir et une robe rouge a fines bretelles, qui s’arrêtaient au milieu de mes cuisses. Cette fois – ci, j’étais coiffé naturellement. Je me maquillais légèrement avant de mettre a mes pieds, une paire de talons aiguilles noires. Aussitôt prête, après avoir pris ma douche, je sortais a l’extérieur, avec mon sac a main, dans lequel se trouvait mon porte – feuille et mon portable, pour ensuite venir te rejoindre. Lorsque j’arrivais devant le bar, je t’aperçue. Je m’approchais de toi, avant de déposer mes lèvres sur ta joue et ensuite, te sourire consciencieusement.

- Me voila. Tu ne t’es pas trop ennuyer, sans moi ?

Alors, tranquillement, on rentrait à l’intérieur du bâtiment, se mettant assis au comptoir. Je te regardais avec une certaine fascination, légèrement percevable mais toujours aussi restreinte, je me retenais de m’avouer vaincu. C’est clair que quelque chose clochait chez moi, quand je me retrouvais face à toi. Mon corps avait des frissons, chaque de tes gestes trop bien interpréter, et mon cœur s’emballait déjà. Si c’est une camera cachée, ou est – elle. Si c’est une arnaque, j’exige être rembourser… Pourquoi faut – il toujours qu’en présence d’un homme, je devienne étrange. Regardez – moi et mon parcours, vous comprendrez. Tout d’abord, il y avait Won Jae. Le premier homme de ma vie. 4 ans de différence, et pourtant, ca ne m’as pas empêché de sortir avec lui. Puis, l'autre gugusse, ... qui a attenter a ma vie, mais ca, personne ne le sait. Et finalement, la petite peste blonde que j'essaye d'avoir pour me venger... que des gars avec qui... je me conduis bizarrement, hein...

- Tu m’as manqué depuis la dernière fois… tu sais.

Ce ne sont que de simples mots, des mots qui franchissaient la barrière qu’avaient formé mes lèvres, en se recollant entre elles. Alors que je commandais à boire, je te dévisageais volontairement d’une manière discrète, ton visage avant de jeter un rapide coup d’œil à la salle. Je pinçais mes lèvres lentement avant de baisser ma tête, soupirant secrètement. Ensuite, le serveur m’apportait mon verre. Le contenue était bleu – verre fluo et une cerise a cheval sur le bord de ce dernier. Lentement, j’amène celui – ci à mes lèvres avant de le boire d’une traite… Peut – être trop vite, mais je m’en fiche un peu, car après tout… je ne suis pas la pour boire mais, occuper mon meilleur ami, pas vrai ?

- Alors, comment veux – tu qu’on s’occupe, Oppa ? Tu veux danser, … boire … draguer Oô ?

Quelques mots bien aligner, et quelques minutes de frustrations plus tard, et me voila a rougir comme une imbécile professionnel, devant lui. Tout en me recoiffant subtilement avec ma main, je baissais le regard et ma tête face à toi, avant de m’humidifier les lèvres. Redemandant un second verre, puisque momentanément, il commençait vraiment à faire de plus en plus chaud.

- Je devrais peut – être arrêter de boire… Sinon…

Bah en faite, c’est que c’était déjà un peu trop tard, l’alcool commençait déjà sa longue et douloureuse mais inconsciente torture, en voyageant dans la plus part de toutes les parties de mon corps, et quelques minutes plus tard, je me retrouvais a batifoler avec tes cheveux. Je les trouvais captivant, soyeux… mais autrement qui émanait de toi, aussi… que je trouvais incroyablement attirants… étaient tes lèvres… ta peau… et cette odeur qui parcourait mes narines. Aiish… Oppa… pourquoi a – t – il fallut que je boive, surtout pour en terminer ainsi. Mes lèvres qui, d’hors et déjà, parcourait la peau de ton cou, laissant ainsi ma langue se promener a sa découverte. Laissant ainsi, mon envie du moment, légèrement un peu saoul, prendre contrôle de moi – même… même si je n’étais plus tout a faix conscience de ce que je faisais.

Envoyer. Non, ne pas envoyer, c'était une mauvaise idée finalement. Il soupira, un « Aish. » traversant ses lèvres tandis qu'il laissait retomber son portable ouvert sur le lit, le même message affiché depuis une bonne quinzaine de minutes, au même nom de contact. Rien ne changeait, peu importe le nombre de fois où il avait effacé et réécrit ce foutu message. Rien. Il se cala contre le mur, rabaissant sa capuche jusqu'à son nez, fermant les yeux tandis qu'il soupirait pour une énième fois. C'était con. Ridiculement stupide. Un autre bon cinq minutes passa avant qu'il ne reprenne fermement son portable en main, observant l'heure sur le cadran numérique. S'il attendait une quinzaine de minutes de plus, il serait probablement déjà trop tard. Il appuya enfin sur le « OK », le message s'envoyant. Puis, il laissa le portable retomber à nouveau, comme s'il ne voulait plus jamais regarder les mots qu'il avait écrit parce qu'ils semblaient tellement stupides. Il aurait pu, tout simplement, aller la voir à sa chambre, aussi. Quoi que, non, ça aurait été ridicule ça aussi. Ah... depuis quand. Bo ? Il se leva rapidement et enfila des vêtements pour sortir. La douche, elle, il l'avait déjà prise.

Sans trop savoir pourquoi, l'idée de voir Aniya l'avait nargué toute la soirée. Avant, pendant, après la douche, jusqu'à ce qu'il flanche à ses propres envies et qu'il lui envoie le message qui lui avait prit tant de temps - et de courage, peut-être ? - à envoyer. Et pourquoi tant de réticence, en fait ? C'était tout simple. Au fond, il le savait. Il s'était promis, maintes et maintes fois, de ne jamais se laisser avoir par le charme d'une femme. Et celle-là était en train de l'avaler tout rond. Physique ou non, l'attirance y était. Assez de réflexion... il s'arrêta devant l'entrée de Moon Yang et enfouit ses mains dans ses poches, s'appuyant au mur de brique froid, balayant les environs du regard. Pas encore arrivée. Ça lui laisserait un peu de temps avant d'entrer, au moins... il en profita pour glisser une cigarette au coin de ses lèvres, la flamme jaillissant de son briquet une fraction de seconde avant de retrouver le fond de sa poche. Il tira sur le cylindre et leva la tête, le bout de ses doigts se congelant rapidement. Une minute, deux minutes, trois... il écrasa la cigarette au sol peu avant de voir son amie s'approcher de lui, se décollant du mur pour venir à sa rencontre, inclinant doucement la tête pour la laisser poser ses lèvres contre sa joue.

Me voilà. Tu ne t’es pas trop ennuyé, sans moi ?

Il lui rendit son sourire avant de laisser un léger rire. Puis il grimaça et hocha la tête, affirmant qu'il s'était ennuyé sans elle mais que ça n'avait pas été trop long. Même si, au fond, ça lui avait parut être une éternité. Le froid de l'extérieur fut bientôt remplacé par le chaud presque écrasant de l'intérieur, l'obligeant à se défaire de la veste qu'il portait, la laissant retomber contre le dossier de la chaise sur laquelle il venait de prendre place aux côtés de la plus jeune. Il commanda la première bouteille, habitude, ce n'était pas la première fois qu'il traînait par ici. De souvenirs, vagues souvenirs d'ailleurs, il avait passé beaucoup trop de temps à boire ici. En compagnie de Seong Joo, parfois. Il l'avait déjà entamé lorsqu'elle s'adressa à nouveau à lui. Tu m’as manqué depuis la dernière fois… tu sais. Il baissa doucement les yeux, tournant la bouteille entre ses mains. La discussion, c'était toujours lui qui la faisait, normalement. Là, non, c'était différent. La réponse sincère aurait été de lui dire qu'elle lui avait manqué, à lui aussi. Mais c'était encore plus étrange, surtout de sa part. Au fond, elle devait le savoir. Il n'avait jamais de mal à exprimer ce qu'il ressentait et ne s'empêchait jamais de parler. Jamais. Sauf pour quelques exceptions... dont, ça. Il n'eut pas à répondre, et il fut presque soulagé lorsqu'elle parla à nouveau. Mais cette fois, il rigola, faisant tourner la chaise pour s'appuyer au comptoir à présent derrière lui, calant quelques gorgées avant de déposer la bouteille et de balayer la pièce des yeux. Il osa quand même répondre à cette question. Tout le monde l'ayant déjà fréquenté sous les effets de l'alcool savait parfaitement qu'il ne la tenait pas, mais alors pas du tout. Après avoir bu un peu plus de la moitié d'une bouteille et si rapidement, surtout lorsqu'on s'appelait Bo Hyun, on était déjà beaucoup plus à l'aise avec ces choses là. Il haussa les épaules et tourna la tête vers elle.

Pas besoin de draguer en si bonne compagnie.

C'est en tournant la tête qu'il réalisa qu'elle en était déjà à son deuxième verre. Il avait bien remarqué son malaise, ou le fait que quelque chose n'allait pas très bien, mais ça ne lui avait pas semblé très grave. Pour qu'elle cale deux verres d'affilée, par contre... il observa l'effet qu'avait l'alcool sur son amie et en profita pour commander la deuxième tournée à son tour. La chaleur ambiante et la vitesse à laquelle ces deux verres avaient été bus... en même temps, c'était normal, dans un sens. Un verre de vin aurait suffit à rendre incohérent un grand buveur s'il se trouvait dans un endroit où la température était élevée. Un léger sourire flottait indéniablement sur les lèvres de Bo alors qu'elle s'approchait de lui d'une façon qu'elle avait peut-être cru discrète dans toute son incohérence. Et plus les minutes passaient, moins ça le dérangeait. Plus il le prenait à la légère, plus l'alcool coulait, plus elle se rapprochait et moins les paroles étaient cohérentes. Et plus ça devenait incohérent, plus la température montait, plus ça lui semblait naturel que de poser ses mains sur le corps de son amie. Un long frisson le parcouru lorsque sa langue contre sa peau, l'obligeant à fermer les yeux une seconde pour contrôle cette violente vague qui passait en lui. Vraiment... elle l'attirait déjà beaucoup trop à la normale, mais dans cet état, c'était un peu difficile de contrôler. Il tourna lentement la tête, ses lèvres frôlant le coin des siennes tandis qu'il empoignait les hanches d'Aniya pour l'attirer à lui, le manque d'équilibre calculé de la jeune femme la faisant facilement retomber contre lui. Son nez se nicha au creux de son cou, s'imprégnant de son parfum avant de retrouver son oreille.

Tu as bu trop rapidement, tu ne devrais pas jouer avec le feu.

Malgré tout, il redressa tout de même la tête pour lui faire face. Ses lèvres - trop prêt des siennes. Son regard chercha le siens un moment, figeant ses pupilles noircies dans les siennes. Instable. Au fond, l'alcool ne révélait-elle pas simplement ce qu'on n'osait avouer ? Il résista à l'envie de poser ses lèvres contre les siennes et retrouva plutôt son cou, soufflant doucement contre sa peau. Jouer avec le feu, ça, il savait le faire... même si ce n'était pas toujours forcément la meilleure chose à faire.

Parce que ça pourrait se terminer d'une façon imprévue...

Si je buvais, c'était dans l'unique but de m'occuper l'esprit, et de ne plus penser a mon père, a mon ex, a tout mes problèmes... ceux qui avait ruiné ma vie, mis mon amour a néant. Lorsqu'on avait terminé la première bouteille, tu en commandais une autre... Puis, je remarquais également ton sourire même, avec mon état a demi - mesure, légèrement consciente de ce que je faisais. Pourquoi souris- tu, ca m'intrigue... Alors que je me délectais des gestes que je te faisais, je pouvais te sentir frissonner, et avec ta respiration, facilement juger que je ne te laissais pas indifférent et encore moins, mon corps lui - même. Puis, je pouvais sentir tes mains sur poser sur mes hanches pour m'attirer d'avantage contre toi, alors qu'au même instant, je profitais légèrement du baiser que tu m'assenais au coin des lèvres. Avec le peu d'équilibre que j'avais, je me rattrapais à toi, enlaçant ton cou de mes bras, avant de poser mon front sur ton épaule.

~ Miane... Mianhamnida... Bobo-Oppa...{Désoler, je suis désoler}

Ensuite, je reculais ma tête avant de croiser ton regard... regard qui semblait aussi intense que le mien, mais celui - ci ne fut que de courte durer, son temps d'échange fut replacer par ton souffle sur la peau de mon cou. A force de jouer avec le feu, on s'y brule les doigts... Et la, Bobo... Tu es comme le feu... et je suis ta victime. Lentement, on se consume, sans même savoir ce qui se passera ensuite. On se laisse faire, on s'apprivoise sans même s'en rendre compte... Tu ne m'indiffère même pas, puisque sous ton souffle qui lentement, me torture de façon physique, j'arrive à en gémir d'une façon étouffé puisque je me mords la lèvre inférieur, tout en fermant les paupières.

~ Hmmm...Se Terminer ?... Ne dit- on pas que les rêves n'ont jamais de fins... ?

Premier choc, premier flash... non, je ne veux pas me souvenir... pas mon père... je ne veux plus être sa victime... Je fronce les paupières alors que par la suite, je te regarde à nouveau, un regard bien plus excitant et révélateur sur la situation. Mon cœur lui, commençait à battre plus vite, alors que toute ma colonne vertébrale frissonnait déjà d'un plaisir bien trop grand à contenir. Ensuite, sans pour autant prévenir, mon coter taquin et espiègle prit les devants. Je glissais doucement mes mains aux ongles parfaitement manucuré sous le seul vêtement qui me séparait de ton torse. L'air de rien, je retraçais chacune des parcelles de ta peau, avec le bout de mes doigts, n'effleurant que ton torse, de telle sorte à t'arracher volontairement des frissons, égal aux miens. On brule, on s'allume... on se consume lentement, a petit feu... Oppa. Puis, je rapprochais doucement et lentement ma tête près de la tienne, mimant le fait que j'allais t'embrasser, tu avançais ta tête systématiquement, mais taquineuse comme je le suis, je l'esquive, souriant d'un air amusée. Mais ce plaisir si éphémère fut remplacer bien vite par le désir de t'appartenir, ne serait- ce que cette soirée... si peut - être aussi, cette nuit... tout dépend de la durée de ce moment... si... spécial. Finalement, je pose mes lèvres sur les tiennes, restant ainsi quelques secondes avant de mordiller ta lèvre inférieur, tirant légèrement sur cette dernière. Remontant mes mains au delà de ton haut, pour venir pauser mes paumes sur tes joues, refermant également mes paupières. Mon cœur semblait être sur le point d'éclater, alors que mon corps commençait déjà à bouillonner. Ça fait la deuxième fois de ma vie, que je me sens bizarre en présence d'un garçon. Won Jae... mon ex... Il m’avait déjà fait sentir cette sensation... mais avec Bo Hyun... tout n'était qu'intensifier... encore plus dangereux... plus sensible... Est- ce qu'au moins, on était compatible ?

~ Ne soit pas une illusion... Ne soit pas éphémère... Resterons- nous... amis ... si jamais cette soirée ne serait plus à refaire... si toute fois, on le fait... ?

C'est vrai, dans un sens, je ne fais même plus attention a ce que je dis, je parle... c'est tout. Je laisse ma tête, ou mon corps, parler, peu importe. Pendant que je l'embrasse, je laisse ma langue chercher sa concubine, sa partenaire de danse, aussi charnel, que sont mes câlins. Je suis bien entendu, plus tactile que je ne pourrais parler. Si je parle, ce n'est que pour amuser la galerie, me changer les idées, ou dire ce qui me plait ou ce que je hais... Ou il y a longtemps... juste pour prouver a quel point, je peux aimer quelqu'un. Pourquoi avais- je l'impression que mon cœur était complet, que toutes les pièces brisé venaient d'être soudainement toutes recoller. Bo... me suffit- tu ? Suis- je bizarre de penser ainsi... je ne sais plus.

~ Quoi que... maintenant, il est trop tard pour retourner en arrière... J’assume parfaitement ce que je fais aussi, oppa...

Apres, je descendais mes lèvres le long de ta mâchoire, venant, au passage, mordiller le lobe de ton oreille, le suçotant parfois avant de redescendre le long de ton cou, et m'arrêter sur ton épaule.

~ Mais ... on pourrait au moins... aller dans un coin plus intime et tranquille... ce serait bien mieux de profiter... loin des regards qui nous envies... tu crois pas ?

« Mianhe. » Le blond redressa lentement la tête. S'excuser ? Elle n'avait pas à s'excuser. C'était à peu prêt la seule réflexion qui lui venait en tête. Elle fut courte, cette réflexion, qui s'effaça aussi rapidement qu'elle était venue en entendant la jeune femme réagir à ses gestes. Un gémissement, faible, il aurait pu ne pas l'entendre. Il resta immobile en sentant les mains se glisser sous son vêtements, les ongles de la belle effleurant sa peau, juste assez pour lui arracher quelques frissons qui coururent le long de sa colonne. Sa langue passa contre sa lèvre inférieure. Elle faisait exprès, il le savait. Et pourtant... il courrait tout droit vers le piège. Volontairement. Il se laissait piéger et lui, il hochait la tête, presque trop naïf. Ses lèvres, tentantes. Mais ça, il savait parfaitement que ce n'était pas l'alcool. Ça avait toujours été comme ça. Seulement, c'était la première fois qu'elle les lui offrait de la sorte. Peut-être n'avait-elle pas toujours été discrète envers lui, il n'était pas dupe. Il avait déjà remarqué, l'attirance, peut-être l'envie... peut-être que c'était plus que ça, aussi. Dans tous les cas, il avait déjà remarqué le comportement étrange de son amie. Son amante, peut-être, pour ce soir. Toute la nuit si elle en avait envie, il pouvait parfaitement la faire sienne et n'avoir aucun regret par la suite. Ce n'était pas comme s'il lui enlevait quelque chose. Un nouveau sourire amusé flottait contre ses lèvres. Rien ne pouvait être dramatique à ses yeux. Sauf peut-être le fait qu'Aniya avait déjà beaucoup plus d'alcool dans le nez que lui, qu'il était beaucoup plus sobre et qu'elle... elle le regretterait peut-être. Mais comment rester de pierre ? Il pouvait toujours rejeter la faute sur son amie, même si ce n'était pas très juste. Ses yeux se fermèrent doucement à ses paroles. Il se contenta d'attraper ses lèvres et de glisser sa main au bas de son dos, la tenant contre lui. Rester amis. Ça, il pouvait le faire. Mais ces paroles commençaient à revenir un peu trop souvent à son goût. Son nez glissa le long de sa mâchoire, retrouvant le creux de son cou, ses mains pressant un peu plus contre son corps. On ne déshabillait pas une demoiselle en public. Cette pensée le fit presque rire, mais il se ravisa, relevant la tête pour la regarder. Il souffla une mèche de cheveux qui retombait dans le visage d'Aniya et cligna lentement des yeux. Cette question n'avait pas lieu d'être, et il se contenta de le lui faire comprendre par le biais d'un regard.

...ce serait bien mieux de profiter... loin des regards qui nous envies... tu crois pas ?

Le sourire qu'il lui adressa fut plus direct, cette fois. Amusé. Il saisit la main de la plus jeune et la retira de son vêtement, resserrant ses doigts contre son poignet avant de la lâcher, la sienne venant agripper la galbe de ses fesses pour appuyer son bassin au siens. Si elle cherchait à le provoquer, chapeau. Mais c'était un jeu auquel il adorait jouer. Et juste pour ce qu'elle venait de dire... son autre main se posa contre sa cuisse, remontant le long de celle-ci vers l'intérieur avant de s'arrêter. S'il n'avait pas été un minimum pudique, il aurait pu la prendre sur le comptoir et se foutre des conséquences. Seulement, c'était vrai qu'il y avait beaucoup de gens, et il n'était pas non plus une bête assoiffée. Ça manquait de tact. Malgré tout, ses lèvres trouvèrent le chemin de son oreille, à laquelle il murmura quelques mots.

Et pourquoi pas, Niwi ?

Il resserra son emprise contre sa cuisse et se redressa, la déposant sur le banc où elle était avant de l'attirer à lui, l'appuyant contre le comptoir, ses mains à présent de chaque côté de son corps. Il inspira sans discrétion le parfum de la jeune femme et écarta les cuisses de son amie à l'aide d'un genou.

Tu ne trouves pas ça excitant ?

Et plus ça allait, plus il semblait devenir vicieux. Lui faire peur ? Non, ce n'était pas son intention. Tout dépendait de la personne avec qui il se retrouvait. Si Aniya développait en lui ce genre de comportement, il n'allait pas le retenir. Elle savait à quoi s'attendre. Il n'allait pas être particulièrement doux avec elle, et surtout pas dans ce genre d'ambiance. Surtout si c'était la seule et unique fois. Autant en profiter et ne pas se retenir, au fond. Après, il avait toute la liberté du choix. S'il en avait envie, il pourrait lui faire perdre la tête toute la nuit, toute la matinée pourquoi pas. Pour l'instant, ça se passait ici, là, il verrait plus tard ce qu'il en était. Un coin plus intime... il devait se casser la tête, maintenant ? Il reprit ses gestes et glissa sa main sous le haut de la jeune femme, son pouce détaillant ses côtes, passant dangereusement proche de sa poitrine pour s'arrêter à mi-chemin.

Je pourrais te prendre ici, là, devant tout le monde. Juste pour les agacer.

La plaisanterie ne dura cependant pas très longtemps. Ça aurait pu être excitant dans un fantasme complètement imaginaire, certes. Mais s'il devait donner une raison, il préférait être le seul à pouvoir en profiter. Voir les traits de son visage se transformer, lire le plaisir dans ses yeux, l'entendre murmurer son prénom. Tout ça, c'était réservé à lui, et personne d'autre n'avait le droit de le voir. Après, il se fichait complètement de ce que les autres faisaient d'elle dans leurs lits. Ce soir, c'était lui et elle. Et rien autour ne comptait, rien ne le dérangerait plus que ça. Il s'écarta donc lentement de la brune et tira contre sa main pour qu'elle se redresse. Non, personne d'autre n'en profiterait. Où aller, ça... il commença d'abord par l'emmener dans un coin retiré, puis lorsque son dos toucha le mur, il l'attira à lui, le revers de sa main glissant contre sa joue. Il pencha la tête, sa joue se collant à la sienne tandis que son regard se posait vers la foule de gens devant lui. La plupart semblaient les ignorer. En même temps, d'un point de vue extérieur... c'était deux adolescents en pleine croissance aux hormones trop puissantes pour se retenir, peu importe l'endroit. Il était vrai que, même dans un métro, Bo aurait trouvé le moyen d'aller jusqu'au bout si elle lui avait fait des avances de la sorte. Il n'était pas vraiment faible... il se laissait aller à ses envies. C'était la règle numéro un, chez lui, après tout. Il mordilla la peau pâle de son amie et baissa le regard, soufflant contre la marque rougeâtre qui se dessinait subtilement à la surface, sa langue passant brièvement dessus avant de redresser la tête, ses lèvres retrouvant à nouveau son oreille.

Je préfère tout de même te garder entièrement à moi. Où madame aurait-elle envie d'aller, dans ce cas, mh ?

Bien sur, tu avais l’air d’avoir compris que finalement, ce n’est que l’alcool qui m’a aidé dans cette histoire. Oui, je ressentais déjà quelque chose de bizarre, face à toi, mais pourquoi maintenant ? Pourquoi a-t-il fallu que je cède, ce soir. Pourquoi à cause de l’alcool que j’ai bu… beaucoup plus que toi, quand j’y repense. Pendant qu’on s’embrassait, tu me retenais contre toi, me collant à toi… Alors que tu glissais to visage le long de mon cou, je sentais la pression de tes mains, sur mon corps, au creux de mes reins, pour rapprocher mon bassin du tient. A cet instant, je repensais à Won Jae… Nos moments tendres… si pas intime, et les mots doux qu’on se glissait à l’oreille, lorsqu’on était encore ensemble, lorsqu’on était encore un couple… Mais ce soir, je ne devais pas penser a lui, je devais m’occuper l’esprit… Occuper Bo… nous amuser… Et puis, nous qualifier d’amis… n’est pas assez vu l’état de la situation… et être un couple n’est pas assez. Disons, que je suis une sorte de muse, un passe – temps docile mais bien trop fragile. Bien sur, en tant normal, je ne me donne pas au premier venu, Mais Bo… Il n’est pas comme les autres… Le jour où je l’ai rencontré dans la salle de danse, déjà… rien ne l’était… D’un souffle, tu me balaye le visage, et tu cligne des paupières, je te regarde mais tu te montre rebelle. Tu m’attrapais les poignets. A cette instant, j’abaissais mon regard vers nos mains, mais je fus trop lente, car dans le même instant, tu appuyais à nouveau, mon bassin contre le tient, je soupirais d’un souffle chaud et légèrement remplie d’une certaine envie, malgré moi. A peine ai – je eu le temps de réaliser ce qu’il m’arrivait, ta seconde main parcourue mes jambes, et s’aventure a l’intérieur de mes jambes, je frissonne de toute ma colonne vertébrale, même mes bras et mes avant – bras réagissent. Je te regarde faire avant de sentir mon cœur s’emballer… pourquoi… Pourquoi Oppa, lorsque je relève le visage vers toi, tout semble différent de ma dernière fois. Même s je lis dans ton regard, la même envie qu’animait… mon père, tu semble beaucoup plus soucieux de ce que je ressens, de moi, de tout ce qui nous entoure… Et pourtant, même si quelque part, tu lui ressemble, je ne sais pas ce qui fais que je t’apprécie et que je raffole, chaque jours, d’avantage, de ta présence au prés de moi.

- A tes risques et périls, Jeune Prince.

Cette phrase, je te l’avais adressé dans un soupire de plaisir, ceux qu’on ne peut retenir, ceux qui ne se commande pas. Tu m’écarte les cuisses à l’aide de ton genou alors que tu m’appuie contre le comptoir, tandis que tes mains trouvèrent refuges sur mes hanches. Une seconde phrase proposer a mon oreille, et ma respiration s’emballe. Comment te dire que ce soir, je n’ai aucune limite, que ce soir, je suis a toi, que je t’appartiens… Ce sont des choses qui ne se dit pas, comme le je t’aime qu’on e sait jamais dit, et pourtant, on est les plus proches que n’importe qui. Il m’arrive de penser à nos soirées, quand je te tenais compagnie… Au début, ce n’était que par hasard, puis lentement, on s’est apprivoisé, et maintenant, je ne saurais même pas nous qualifier…

- Tu es cruel, Bo. On l’est tout les deux. Je suis ta rose épinée et toi, l’ange déchu incarner.

Alors que je te soufflais ces quelques mots d’une voix suavement sensuelle, tu glissais ta main sous ma fine robe, oui, parce que j’avais cette robe rouge, celle que won jae m’avais offerte, l’année dernière… Par amour, ce sentiment qui me brise un peu en ce moment. Lentement ta main parcoure mon ventre, mes cotes avant d’être à la limite de mon soutif. Je m’en fiche qu’on voit mon boxer noir qui moule mes formes a la perfection, ce même boxer que tu m’avais offert a la fête foraine, en disant que je pourrais en faire craquer plus d’un avec ca. Je ne m’en rappelle que maintenant, d’ailleurs… Lorsque j’assimilais cette énième phrase, mes joues devenaient lentement roses alors que je te souriais en coin, et que je venais reprendre possession de tes lèvres. Puisqu’on est sur le chemin de la tentation, du tentateur tenter par le fruit de ses fantasmes… autant continuer, et terminer cette soirée… ensemble, après tout.

- Si tu le fais… Demande – leurs qu’ils payent… Tu te feras de l’argent de poche, ainsi.

Mais finalement, tu t’éloigne et tu me tire pour me remettre debout. Et ensuite, changement de décor, nous voila dans un coin ou il y a moins de monde, dans le bar. Tu m’attire contre toi, alors que mes joues, à présent, me brulent le visage. Serait – ce parce que cette fois – ci, je rougis aussi brutalement, quand le fait, que le dos de ta main, glissait sur ma joue. Puis, tu colle ton visage contre le mien, alors que de mon coter, je fermais les paupières, surtout quand tu me mordillais la peau pour finalement y laisser ta marque de propriété. Et lorsque tu soufflais et passait ta langue par-dessus, tu ramenais tes lèvres au creux de mon oreille, pour me dire que tu voulais me garder pour toi. Je ne te savais pas si égoïste et pudique. Aurais – tu peur de la jalousie. Celle qui te lit d’un pouvoir bizarre à une autre personne. Bo, je crois que je suis jalouse… Jalouse de toi et cette faciliter que tu as, de me faire frissonner de cette faciliter que tu as à m’arracher des frissons que pas tes mains sur ma peau, ou par tes baisers. Bo… Je te hais. Tu es définitivement cruel. Chacun de tes gestes s’imprègnent dans mon corps, tu sais très bien que. Si ce soit, on le feras, j’en redemanderais encore, et chaque fois toujours plus. Mais ce soir, je suis aussi consciente, que ce que je fais… on n’est pas tout les deux innocents… dans les deux cas.

- La ou les mondes se fait rare. La ou on sera à l’ abri des regards les plus indiscrets.

Un simple gémissant au creux de ton oreille, avant de t’embrasser dans le cou, avant de lier une de nos mains ensemble, uniquement par leurs doigts. Tout en te regardant d’un regard envier, presque taquin, et coquin. Je m’écartais de toi, avant que l’on se balade dans la pièce, tombant sur la porte dont je désirais. Le vestiaire du personnel. Bah quoi ? On n’allait pas le faire devant tout le monde, ni aux toilettes et encore moi, dans la ruelle, ou derrière le comptoir. C’est bon pour les groupies ou les personnes doter d’un cerveau en voie de disparation. Que ce soit un mec ou une fille. Je ne fais pas de différence, juste une constatation, un exemple.

-J’espère juste… que je ne te décevrais pas… Oppa…

J’inspirais fortement, avant d’entrer dans la pièce, finalement. Te tirant vers l’intérieur avant de fermer la porte a clefs derrière toi, après avoir bien pris le soin de veiller a ce qu’il n’y est personne d’autre dans les parages. Je te regarde d’un air beaucoup plus dominateur, beaucoup plus vivant que je ne le serais en tant normal. Beaucoup plus la Niwii que je serais, si mon père n’avait pas abusée de moi, alors que j’étais en couple… avec mon ex copain. Je me rapproche de toi, te forçant à t’allonger sur le banc qui semblait être aussi long que ta hauteur. Apres ca, je te souriais en coin, d’un air mystérieux.

- Profite bien… Ce n’est pas donner à tout le monde… d’avoir droit à ce que tu auras droit ce soir. Bo Hyunie.

Avec cette musique comme fond, je m’amusais a retirer ma fine robe rouge le long de mon corps, retirant une bretelle, puis l’autre tout en te regardant de cette même lueur fidèle a moi – même… Autrement dit mystérieuse. Lorsque ma robe atteint mes chevilles, je vire les hauts talons, et me rapproche de toi. Grimpant félinement entre tes jambes, faisant volontairement exprès de coller mon corps au tien, lorsqu’au final, je m’arrêtais, assis sur ton bassin. Remontant ton haut de mes mains, te le retirant au final, légèrement aider de toi, car même si tu voulais faire plus, je ne te laissais pas le choix, peu importe si tu étais tout de même, plus vieux que moi. Par la suite, je redescends au niveau de l’ouverture de ton slim, déboutonnant ce dernier, avant de te surprendre, en ouvrant la tirette de ce pantalon si moulant avant mes dents. Tout en accomplissant ces gestes, je ne cessais de te regarder dans les yeux. Même lorsque je te retirais ce slim qui collait d’un peu trop prés ton corps. Par la suite, tu te mettais assis, alors que je prenais place, face a toi, sur tes jambes, mon intimité au dessus de la tienne a travers nos vêtements. D’un regard, je te fis comprends qu’a ce moment – ci, tu pouvais enfin jouer a la poupée… mais en modèle grandeur nature. Il ne te restait plus qu’a prendre la décision de soit… continuer et de resserrer d’un cran ou au contraire de nous éloigner… ou soit… de nous rhabiller, comme deux babas que nous sommes, et qu’on fasse demi – tours comme si de rien n’était.

- Oppa … j’espère que tu as pris de quoi… nous protéger… A moins que tu veux avoir un môme sur le dos… On ne sait jamais, hein…

Il l'avait suivit sans broncher, observant à son tour les alentours tandis qu'elle l'entraînait dans une autre pièce. Où, ça, il ne l'avait pas remarqué. Mais tout ce qui comptait, au fond, c'était d'être à l'abris des regards indiscrets et d'être seul avec Aniya, peu importe l'endroit, l'ambiance. Parce que l'ambiance, elle, de toute façon, elle s'était déjà installée entre les deux et elle ne risquait pas de changer de si tôt. Pas avant que les deux jeunes adultes n'aient eut ce qu'ils voulaient. La porte se referma derrière lui, et c'est en balayant la pièce d'un rapide regard qu'il constata qu'il s'agissait des vestiaires des employés. Étranges. Mais pas déplaisant.

J’espère juste… que je ne te décevrais pas… Oppa…

Il tourna la tête vers la brune, la détaillant d'haut en bas. Le décevoir, ça serait vraiment difficile. De toute façon... il n'avait pas l'impression qu'il serait très exigeant, ce soir. Lorsque le désir se transformait en soudain besoin, le besoin devenait violent. Et il n'y avait rien de plus à faire que de le satisfaire. Il ne tournerait pas les talons. C'était comme ça que ça devait se passer, et tous deux en avaient décidés. Un seul regard avait suffit à comprendre. Il se laissa allonger sur le banc, s'appuyant tout de même sur ses coudes pour être à bonne hauteur, ses jambes retombant de chaque côté de ce dernier. Il n'avait pas vraiment l'habitude de laisser ses partenaires prendre le contrôle, mais ce soir, il acceptait volontiers de voir ce qu'Aniya savait faire. Il resta donc là, immobile, à l'observer tandis qu'elle se redressait et s'écartait pour lui offrir ce qu'elle qualifiait d'exceptionnel. Parce que ce n'était pas tout le monde qui en profitait. Soit, il profiterait... depuis quand Bo ne profitait-il pas de ce qu'on lui offrait ? La température commença à monter dès l'instant où la belle commença à se déshabiller, laissant glisser une bretelle, puis la seconde, les courbes invitantes se révélant sous ses yeux. Il mordilla l'intérieur de sa joue pour s'empêcher de faire tout commentaire. Puis elle revint à lui, s'assoyant au niveau de son bassin, et le blond leva doucement la tête, ne disant toujours pas un mot. Elle se débrouillait plus que bien, et elle savait parfaitement comment l'attiser. Il leva les bras pour l'aider à lui retirer son haut, qui retomba au sol, son regard ne quittant cependant pas une seule seconde son amie qui ne s'arrêtait pas, ne lui laissant pas le temps d'agir. Mais toute frustration s'envola lorsqu'elle redescendit le long de son corps pour le libérer du confins de son pantalon à l'aide de ses dents. Et heureusement, en fait, parce qu'il se serait mal vu les garder plus longtemps, à ce rythme là. Bientôt, elle fut assise au-dessus de lui, la pression de son intimité - même au travers du vêtement - le forçant à fermer les yeux deux secondes. Il redressa la tête et agrippa les hanches de son amante. Comment lui résister, si elle agissait comme ça ? Il ne devait certainement pas être le premier à se faire piéger par le charme de la belle, non ?

Oppa … j’espère que tu as pris de quoi… nous protéger… A moins que tu veux avoir un môme sur le dos… On ne sait jamais, hein…

Il en aurait presque rit s'il n'était pas dans cet état, présentement. Ça, il y pensait toujours, surtout s'il y avait de l'alcool en jeu. S'il y avait bien une chose à laquelle il n'était pas prêt à faire face, c'était élever un gosse. Surtout pas à son âge. Et tout le monde s'entendrait à dire que Bo n'avait rien de père, mais alors là... absolument rien. Lui, il n'avait toujours pas terminé ses conneries d'adolescence, et probablement que ça n'arrêterait pas jusqu'à ce qu'il ait atteint l'âge de vingt-cinq ans, au moins. Et même, encore là... il lui adressa tout de même un mince sourire, haussant un sourcil. Non, définitivement, il n'était pas prêt d'oublier ce léger détail. S'il y avait bien une chose que ses parents lui avaient fait comprendre au cours de son adolescence, c'était que l'engin masculin non-protégé entrant en contact avec l'engin féminin, c'était mortel. Ça pouvait détruire une vie. Il lui fit signe de se taire, tout bas, et glissa sa main le long de son dos pour dégrafer son soutif. Il ne le lui retira pas de suite, se laissant le temps d'apprivoiser les courbes de son corps, ses doigts retraçant sa colonne pour se retrouver au creux de ses reins, puis ses hanches, et enfin glisser sous le sous-vêtement pour en ressortir presque aussitôt. C'était bien beau, tout ça, mais si elle comptait le torturer de la sorte, il fallait qu'elle s'attende à ce qu'il réponde avec autant, sinon plus. Il se redressa un peu mieux, ses mains se glissant sous elle pour la retenir un peu plus contre lui. Puis il tira le bras, cherchant au sol son pantalon qu'il tira vers lui pour en sortir un portefeuille de la poche arrière, d'où il sortit un sachet. Preuve visuelle, il avait bien la protection, et même si ça méritait une remarque du genre « Tu savais ce qui allait se passer ? », c'était ce qui comptait le plus, au fond, qu'il l'aille. Puis il disparut au creux de sa main, parce qu'il jugeait que ce n'était pas encore le moment, et il le déposa derrière lui, contre le banc, avant de revenir à la jeune femme. Il recula légèrement avant de se pencher lentement, jusqu'à ce que son dos touche le dis banc, lui restant toujours assis sur ce dernier.

Et si je reprenais le contrôle maintenant, hein ?

Il lui retira lentement le dernier vêtement couvrant sa poitrine, observant les frissons naissant à la surface de sa peau. Il se délectait déjà de la vision qu'elle lui offrait. Sa main droite épousa bientôt la galbe de sa poitrine, l'autre se posant tout prêt de sa tête pour s'appuyer correctement. Il s'y attarda un instant, mais pas trop longtemps puisque la patience n'était pas au rendez-vous, visiblement. Elle redescendit le long de son corps, jusqu'à sa hanche, pour enfin attraper la cuisse d'Aniya. Il mima ses mêmes gestes d'un peu plus tôt, seulement, cette fois, ses doigts s'arrêtèrent à la limite du sous-vêtement qu'elle portait. Et c'est à cet instant seulement qu'il remarqua que c'était ceux qu'il lui avait offert, il y avait de cela un certain moment déjà. Ne lui avait-il pas dit qu'elle en ferait tomber plus d'un, comme ça ? Et maintenant... ça lui retombait dessus ? Sa langue claqua contre son palais, mais pas parce qu'il était agacé, loin de là. Parce que ça l'amusait plus qu'autre chose. L'ironie faisait partie de sa vie de tous les jours, rarement elle se retournait contre lui de la sorte. Sa main s'infiltra sous le sous-vêtement, le long de sa cuisse, s'approchant dangereusement de l'intimité de la brune, observant les traits de son visage se transformer. Mais rien, il retira sa main après avoir patienté plusieurs secondes pour se presser contre elle, son entrejambe s'enlignant parfaitement au siens. Ce qui ne dura pas longtemps non plus au final, juste assez pour lui donner une idée. Puis il retira le dernier vêtement que portait la jeune femme, la laissant complètement nue sous lui. Soumise, ça, par contre, pas exactement, mais il y arrivait. Il recommença le même manège, seulement cette fois avec une couche de vêtements en moins, la chaleur qu'émanait son corps nu laissant la température monter encore plus. S'il n'avait pas quelques verres dans le nez, probablement aurait-il prit son temps un peu plus. Mais dans ce cas, rien ne semblait être grave, et tout ce qui comptait, c'était son envie. Peau contre peau. La sentir contre lui, la faire frémir et, surtout, l'entendre murmurer son prénom. Sa langue passa le long du muscle qui s'étirait le long de son cou et sa main retrouva l'intérieur de sa cuisse, le long de laquelle ses doigts glissèrent horriblement lentement avant d'effleurer l'interdit. Interdit, plus pour très longtemps. Il finirait par flancher.

Quand j’avais pris place au dessus de toi, tu fermais momentanément les paupières avant de redresser ta tète, face a la mienne. Je sentais tes mains sur mes hanches, se qui me fit encore une fois, frissonner. Toute ma colonne vertébrale avait frémis. On joue un jeu interdit, celui ou des que tu entre dans la partie, tu te consume, au point même que la fin peut – être soit tragique, soit bénéfique. J’appréhende un peu cette fin, même si l’alcool que j’ai dans le sang, commence à se dissiper mais a faire son effet aussi, sur moi. J’entrouvre mes lèvres avant de soupirer d’aise… et sans nul doute, d’excitation, aussi. Puis, tu me disais de me taire, j’acquiesçais, alors qu’à présent, tu m’ouvre le sous – vêtement qui cachait ma poitrine. Tes caresses me font frissonner, et tu te régale du spectacle, pas vrai ? On se torture mutuellement, psychologiquement, et physiquement, ensemble. Puis, tu me montre la preuve de la réponse à ma question, finalement, tu semble être un bon garçon…même si j’ai toujours certains doutes, certaines craintes qui font qu’on ne sait pas encore pourquoi… on agit ainsi…Tu me retirais doucement le tissu qui recouvrait le haut de mon corps. Quelques frissons se faisaient déjà apparaitre sur ma peau, et quand a moi, je me mordillais la lèvre inférieur, sans jamais te quitter du regard. Après, je sentais ta main prendre place sur ma poitrine, alors que tu prenais place au dessus de moi. Puis, tu glisse ta main le long de mon corps… tellement doucement que je me sentais me cambrer si facilement, ma tête qui se penchait déjà vers l’arrière, a lâcher un soupire de plaisir même, au bout de mes lèvres. Ensuite, je sentais ta main se faufiler sous mon boxer… ou plus concrètement, sous ton cadeau. Ainsi, s’aventurant dangereusement jusqu'à mon bas – ventre. Cette intimité ayant déjà été apprivoisée… brutaliser aussi… et ce soir, remise à l’ordre du jour. J’appréhende encore l’instant mais quand tu te colle a moi, mes pensées négatives disparaissent, et se remplace par le bien fou que tu me fais. J’entrouvre encore mes lèvres pour gémir de la manière un peu moins discrète et beaucoup sensuellement présente. Mais ce n’était que de trop courte durée, car, cette fois – ci, tu me mettais complètement à nue, ta langue qui me léchait mon cou, et ta main qui se permettent de faire son numéro de main baladeuse. De l’extérieur de ma jambe, tu la glissais vers l’intérieur avant d’enfreindre la dernière barrière, effleurant mon bas – ventre.

- Hmmm… Oppa…

Juste un gémissement plaintif d’une torture exquise. A mon tour de te rendre la pareille, tu me connais, je n’accepte rien en échange de rien. Tu m’allume dangereusement, donc tu sais que je suis capable aussi du pire… Après tout, tu m’as déjà vu à l’œuvre dans d’autres domaines… Alors, espièglement, je pose ma main gauche sur ton torse, la glissant tout le long tellement doucement, et du bout des ongles. Retraçant comme quelques minutes plus tôt, chacun de tes muscles. Par la suite, toi, qui étais toujours en boxer, j’en profitais pour glisser ma main sous le dernier vêtement qui nous séparait tout les deux. Te regardant toujours aussi … mystérieusement intensivement. Me passant ma langue sur mes lèvres, pour les humidifier un peu. Lorsque mes doigts atteignirent ta fierté masculine, je n’en fus plus que conquise. Même si mes joues rosissaient encore et que ma respiration se montrait un peu plus rare, je trouvais le moyen de te rendre la pareille, en prenant en mains, délicatement ton bas – ventre et de commencer de léger vas – et – viens sur ton intimité. Quoi… Je ne suis pas un ange non plus… Je suis catégoriquement aussi cruel que toi… Bo Hyun – Oppa.Mais à présent, j’en demandais d’avantage, ou plus ou moins mon corps lui-même te réclamait déjà… Alors, lentement, je retire ma main de ton bas – ventre, faisant en sorte que ta main également, quitte mon intimité… Parce que par la suite, d’un simple regard. Je quémandais déjà l’aperçue que tu m‘avais fais apercevoir quelques minutes plus tôt.

- Oppa… Prends… moi… Stp..

Alors, même si tu voulais prendre ton temps, et que ce soit toi qui prends les devants, je soupirais agacée, me redressant légèrement avant de t’embrasser langoureusement. Et a ta plus grande surprise, je me redressais assis. Te forcer ainsi à t’allonger a ton tour, sur le banc. Nerveuse, oui, je l’étais, excitée, à présent, aussi. Je venais mordiller la peau de ton cou, collant à nouveau mon bas – ventre au tien, ondulant déjà des hanches, sans même au préalable, t’avoir en moi. Je pousse un gémissement assez profond mais sensuel a ton oreille. La température de la pièce semble se réchauffer très vite, la buée sur les vitres, apparaissaient déjà. Sur ce point… Il ne me fallait presque rien, pour me rendre incontrôlable, comme maintenant. Même avec won jae, je n’étais pas aussi… « Sauvage » mais avec toi, Bo… c’est comme si tout ton corps me rendait étrange… Depuis le début que j’ai fais ta connaissance, ca l’était déjà.

- Je peux être pire que toi… Hyunie – Oppa. Ne me sous – estime jamais, tu sais.

J’approchais mes lèvres de ta joue, ouvrant mes lèvres, avant de venir mordiller ta lèvre inférieur, tirant légèrement sur cette dernière et attiser ta langue, avec la mienne. Tandis que lentement, j’attrapais le petit sachet en question. Déchirant l’ouverture avant de le sortir de son contenue, et m’approcher de ton bas – ventre. Avant de le dérouler sur ton membre, je m’amusais à passer le bout de ma langue sur toute ta longueur, avant de te faire perdre la tête, en effleurant que le bout de mes lèvres, et finalement, installer la fameuse protection sur ta fierté masculine. Oh, oui, Niwii est loin d’être une sainte… Tu en as la preuve sous les yeux.

Et s'il connaissait la jeune femme, c'est qu'elle le connaissait aussi, et donc qu'elle savait parfaitement qu'il avait toujours eut les habitudes - les envies de tout contrôler. Ce qui expliquait sa place au sein des chefs, au final... les gémissements de son amie l'avaient presque fait sourire, l'incitant à s'aventurer un peu plus loin dans son jeu. Parce qu'après tout, pour lui, tout ça... ce n'était q'un jeu, qui finirait par se terminer et qui serait peut-être oublié. Autrement dit, un jeu n'était pas totalement prohibé, et s'il avait envie de jouer une deuxième partie, ou une troisième dans le futur, peu importe le nombre au fond, il avait le droit. Et c'était à lui de penser de la sorte, au fond, s'il en avait envie. Après, il suffisait que Niwi accepte le nouveau jeu, ce qu'elle faisait en toute conscience présentement - ou pas, c'était peut-être l'alcool. Sûrement l'alcool, en fait. Et pourtant, il n'en était pas insulté. Son doigt s'était lentement glissé en elle tandis que la main d'Aniya, elle, descendait le long de son torse, s'insinuant sous le dernier vêtement qu'il portait pour attraper son membre. Puis il avait fermé les yeux un instant, juste pour les ouvrir à nouveau et se délecter de l'allure que prenait le visage d'Aniya. Et même si elle avait essayé de le convaincre du contraire, son corps parlait de lui-même ; il savait parfaitement ce dont elle avait envie. Et c'était là, maintenant. Parce qu'après tout, on pouvait prétendre comme on voulait, mais c'était urgent, comme besoin. Autant pour lui que pour elle. Et bientôt, la main de la plus jeune se retira, tout comme la sienne parce qu'elle l'avait incité à en faire autant, et il obéit sans dire un mot - même si c'était un peu trop rapide à son goût, qu'il aurait voulu protester, et qu'il aurait voulu... mais toute pensée négative s'envola lorsqu'elle colla son corps au siens, son bassin se pressant au siens, ses lèvres contre son oreille - et le gémissement, Dieu qu'il voulait l'entendre, encore une fois, et pourquoi pas toute la nuit. « Oppa… Prends-moi. » Un long frisson couru le long de son corps. Comment pouvait-il refuser, lorsqu'elle le lui demandait comme ça ? Cet espèce de sentiment étrange, tellement malsain mais excitant à la fois. Il se recula légèrement lorsqu'elle descendit le long de son corps, pinçant les lèvres tandis qu'elle s'appliquait à lui faire perdre la tête. Un soupire, presque enragé, et sa tête roula contre ses épaules. Si seulement. Si seulement il avait pu en profiter un peu plus... il remarqua à peine les fenêtres qui commençaient à s'embuer, ni la chaleur un peu trop haute pour être normale, encore moins sa vision qui s'embrouillait parce qu'elle se redressait déjà, au-dessus de lui, prête à accepter tout ce qu'il avait à lui donner et c'était exactement comme ça qu'il la voulait.

Sa main revint prendre place contre sa cuisse, la tirant contre lui de façon à ce qu'elle retombe assise contre lui, laissant son membre glisser contre son intimité sans pour autant y appliquer pression. Puis il passa sa main dans les cheveux de la belle, les écartant, tirant sa tête vers l'arrière pour exposer sa gorge. Il marqua la peau pâle de son amante, sans aucun regret. Parce qu'elle lui appartenait pour ce soir, parce qu'il laissait trace de son passage. Parce que, peut-être que l'alcool, lui, au fond, le faisait agir comme un beau connard. Qu'elle devenait sa poupée ce soir et que le respect s'était momentanément envolé, qu'il avait décidé de prendre son pieds et qu'elle n'oublie surtout pas son passage. Son autre main se resserra contre sa cuisse alors qu'il la forçait à bouger contre lui, doucement, observant l'impatience se dessiner sous les paupières à mi-closes de sa dite poupée. Puis il haussa un sourcil, malin. Il n'allait pas la laisser gagner si facilement. Si elle avait envie de jouer, elle était tombée sur la mauvaise personne. Sa main redescendit le long de son dos, ses doigts frôlant sa colonne jusqu'aux creux de ses reins, son souffle courrant contre son épaule, ses lèvres glissant à la surface de sa peau jusqu'à la naissance de sa poitrine où il s'amusa à la marquer une fois de plus, plus doucement cette fois. Sa voix s'éleva, tout bas, alors qu'il agrippait ses hanches pour mieux la positionner au-dessus de lui.

yah... je croyais que tu me connaissais mieux que ça.

Il ne lui laissa pas vraiment le temps de répondre, l'observant deux secondes avant de se glisser en elle, avec toute la lenteur possible à ce niveau-là. Il étouffa un faible grognement contre sa peau lorsque la chaleur de la jeune femme l'enveloppa entièrement, restant immobile. Il leva doucement la tête et l'observa à nouveau, détaillant les émotions qui passaient sur le visage de la brune et balayant enfin d'un rapide regard le corps de sa partenaire. Les femmes, définitivement, le rendaient faible. Aniya, particulièrement, et il jouait lui-même avec le feu en lui relançant constamment le défi. Mais n'était-ce pas elle qui l'avait supplié de la prendre ? Elle n'était donc pas plus forte que lui, ou pas aussi forte qu'elle le prétendait du moins, et il ne la laissait certainement pas indifférente. Et certainement, il savait qu'il arrivait à lui faire perdre la tête. Ce n'était jamais trop mauvais d'être confiant en soi-même dans ce genre de situations. Mais ce n'était pas terminé, non, loin de là. De longues secondes s'écoulèrent, pendant lesquelles ni Bo, ni Aniya ne bougèrent. Même si c'était elle qui était au-dessus, donc normalement elle qui avait le contrôle également ; pour la simple raison qu'il la retenait contre lui avec force. Tout ça - même si le corps de l'autre ne faisait que le supplier silencieusement de faire quelque chose, que sa patience en était bientôt à sa fin, il gardait son sang froid. Au moins un minimum. Il la relâcha, mais ce ne fut cependant que pour se retirer, jouer un peu plus avec ses nerfs tandis qu'il ne restait pas trop loin, avant de la laisser se rasseoir, se collant à elle. Vraiment... elle n'avait pas fini de jouer, avec lui, et ça jusqu'à la fin. Il enfouit son nez contre son épaule et inspira sans gêne le parfum de son amie.

Tu es si facile, Niwi... ou peut-être que c'est moi, en fait, qui te fait cet effet ?

Il posa sa main contre ses reins et la laissa se cambrer, son corps formant une parfaite courbe devant lui. Une bataille pour la dominance ? Pas vraiment, puisqu'au final... il n'y avait jamais de gagnant. Ses lèvres se glissèrent le long de son ventre, descendant le long de cette parfaite courbe que lui offrait son corps, parfaitement à niveau pour qu'il puisse arrêter son chemin au bas de son ventre. Un murmure. Doucement, princesse... pas si rapide. Son nez se retrouva bientôt à l'intérieur de ses cuisses, tandis qu'il s'appliquait presque trop tendrement à goûter la peau nue de la plus jeune, remontant lentement jusqu'à rejoindre son intimité. Juste pour la goûter, au moins un peu, il se le permettait. Ce n'était pas comme si elle était à plaindre, au fond. Il mordilla gentiment la peau avant d'y joindre un doigt, puis deux. Et il décida que ça allait durer comme ça jusqu'à ce qu'elle le supplie convenablement.

J’avais gémis quand je sentis ton doigt entrer en moi. Ma tête qui se penchait lentement vers l’arrière, fermant lentement les paupières. Mon corps en entier, frissonnait si tendrement. Tu me tirais pour que je me retrouve assis sur toi. Mes cheveux se faisant balayer vers l’arrière pour que ma tète se retrouve exactement vers le plafond… Bientôt, ma gorge se faisait recouvrir de marque violacée. Qu’aurais – je comme excuses lorsqu’on me demandera comment tu t’es fais ca. Qu’aurais – je comme excuses, si je rencontre Won Jae… Qu’aurais – je comme excuses, au final. Devrais – je dire que c’est Ahn Bo Hyun, leader des Jinsil. Et puis, même si je le dis, me croirait- on, aussi ? J’en doute… j’en doute énormément, comme je doute de tout finalement. Tu me forçais à bouger contre toi, lentement. C’est vrai, tu as raison. Je te connais beaucoup mieux… Tu es bien plus mystérieux et compliquer que moi. Je sais que tu es bien plus cruel et torturer que moi. Torturer dans le sens que tant de personnes te demande des choses, mais toi, éternel enfant, éternel gamin, encore indécis, tu joue encore a la poupée. Tu examine fille et garçons, dans leurs moindres recoins, moindre centimètres d’intimités. Tu es diabolique, tu es juste toi-même. Tu es Ahn Bo Hyun. Celui que tout le monde, même moi… aime…Mon dieu que tu es cruel… Bobo…L’air dans la pièce se faisait plus rare, et mon corps, lentement doucement consumait chacune des parcelles de ma peau, par une chaleur incroyablement savoureuse. Tu jouais si facilement avec mes nerfs, et moi, je me laissais de plus en plus faire. Mais sais – tu au moindre pourquoi. Plus tu agissais ainsi avec moi, plus, cette limite à ne pas franchir, se brise… Finalement, je craque. Je n’aurais pas su tenir la distance. Mais je ne parlerais pas… pas ce soir… Juste pas envie de te décevoir. Je te l’ai dit… je ne le voulais pas… même si je ne sais pas pourquoi…Tu m’embrassais le long de mon ventre, avant d’au préalable, profiter de moi, a ta manière. Plus, je me cambrais, et plus, ces images que je croyais avoir enfuit, loin dans mon esprit, n’apparaitrais plus … mais je me trompe… Mon cœur me faisait défauts… Les grimaces se montraient de nouveaux. Mon corps tremblait anormalement.

- Bo… Bo Hyun… Je t’en supplie… Arrête ca…

Sa voix, pas celle de Hyunie – Oppa, mais celle de mon père, la sienne me parcourait l’esprit, elle me dégoutait. J’avais pas la force de bouger, comme si je me retrouvais à nouveau lier, comme si j’étais retenu et que je ne pouvais te stopper dans tes actes… Mais plus, tu jouais, et plus, ce petit moment idyllique, sencer être magique, s’écroulait. Finalement, je me redresse violemment, te repoussant subitement, avant de m’écarter de toi, et m’installer contre le mur, au bout du banc, les jambes replier contre ma poitrine et mon ventre. Le souffre haletant, alors que j’avais les larmes aux bords des yeux. La rose aux épines si acérer, elle est blesser. N’as – tu jamais remarquer que ce n’est que depuis que je te connais que j’essaye de faire des efforts pour changer… chaque fois, un peu plus d’avantage que la précédente. Mais rien y fait, mes efforts sont minimes, et ma peine s’agrandit. Je suis seule a mener mon propre combat, un long parcours pour me retrouver… cette guérison est loin d’être facile… tu sais…

- Je suis désoler… Hyun… Je ne peux pas… je ne peux pas continuer…

Je ferme les paupières avant d’être éprise de spasmes et de sanglots incontrôlés, pour finalement me relever et récupérer mes vêtements, enfilant à nouveau mon boxer, ainsi que ma robe, et mes chaussures. Mais je ne sortais pas de la pièce. Je me retournais juste vers toi, ne faisant que m’excuser en pleurant. Je me sentais si mal, si honteuse aussi… Mais ce secret, qu’au fond, que quelque personne ne savent… je devais te l’avouer a ton tour… parce que tu devais le savoir… je ne voulais pas que tu me considère comme une allumeuse, ou pire encore… car je ne suis pas comme ca… je suis juste une … fille démoralisée par la vie.

- Oppa… Comprends – moi… Je … Je ne peux pas … continuer de jouer… puisqu’’ ‘il n’y a pas… si longtemps… c’était mon père qui m’as violé…

T’avouais-je avant de m’assoir en face de toi, sur le banc, les jambes croisé, avant de prendre ma tête entre mes mains, et pleurer si facilement et d’avantage.

Ils commençaient à s'amuser - du moins, c'était ce que lui, il pensait. Et tout devait se terminer de la bonne façon. S'il s'était attendu à quelque chose, ce n'était certainement pas ça, et lorsqu'elle le repoussa, il resta forcément surpris. Et il ne dit rien, la regardant se redresser pour aller chercher ses vêtements, puis se recroqueviller dans son coin. Il avait fait quelque chose de mal ? Elle n'était pas vierge elle aussi, quand même ? Si c'était ça, c'était vraiment bête. Un long silence plongea la pièce, pendant lequel plusieurs questions traversèrent son esprit. En même temps, il ne se posait pas réellement de questions. Il restait tout simplement... surpris. Bête. C'était vraiment ridicule. Ça venait probablement se situer en deuxième, après la toute première fois où il avait couché avec une femme. Il secoua la tête et cligna des yeux. Vraiment... puis il retrouva à son tour ses vêtements, se débarrassant éventuellement de l'inutile à présent pour se rhabiller rapidement, enfilant son boxer, puis son pantalon. Il s'arrêta là, écoutant enfin les paroles de la plus jeune lorsqu'il entendit un sanglot, l'air encore plus bête que sur le coup où elle l'avait repoussé. Il l'avait fait pleurer ? Vraiment ? C'était à n'en rien comprendre. Il se laissa retomber contre le banc, se tournant vers elle pour l'écouter. « ...mon père qui m’a violé... » Ce fut à peu prêt la seule chose qu'il sembla retenir de ses paroles. Son regard se posa vers le vide et ses pensées défilèrent rapidement. Il ne savait pas réellement ce qu'il devait comprendre de ses paroles. Et il ne savait pas exactement pourquoi, mais... le dégoût fut la première chose qui lui vint en tête. Pas le dégoût face à ce qu'elle lui avouait, mais plutôt aux paroles qu'elle venait de dire. La façon qu'elle avait prononcé ces mots et... la frustration vint ensuite. Puis il fronça les sourcils et secoua discrètement la tête, clignant à nouveau des yeux. Rire ? Pleurer ? L'engueuler ? Il ne savait pas ce qu'il devait faire. Il ne savait pas s'il devait être tolérant, simplement parce qu'elle était son amie. Ou s'il devait réellement lui dire le fond de ses pensées. Il se racla la gorge et baissa la tête. Puis il redressa à nouveau la tête. Et son regard se posa vers la porte. Vers elle. À nouveau vers la porte et encore vers elle.

Aniya... c'est quoi cette blague ?

C'était tout ce qu'il était arrivé à dire. C'était la seule chose qu'il semblait être capable de formuler sans laisser la rage déborder dans les mots qu'il prononçait. Il les avait mâché, beaucoup même, avant de les dire. Et pourtant, il n'avait pas réussit à supprimer la touche d'ironie profonde entre ceux-ci. Il soupira et se releva, enfilant rapidement ses derniers vêtements avant de se diriger vers la porte. Il la déverrouilla, s'apprêtant à sortir de suite, mais... il ne tourna même pas la poignée. Non, plutôt, il fit volte-face et l'observa longuement avant de s'appuyer contre la porte, croisant les bras, son regard retrouvant finalement ses pieds croisés eux aussi. Il hocha négativement la tête et un faible rire s'échappa d'entre ses lèvres. Faible rire qui se transforma en un rictus négatif, et bientôt, il lui adressa un sourire des plus ironique.

Tu crois vraiment que je suis... con ? À ce point-là ? Si tu n'en avais pas envie... tu n'avais qu'à me le dire, tu sais. Et si tu cherchais de l'attention... c'est raté. Aniya. Je suis pas si crédule que ça. C'est quoi cette excuse ?

Nouveau soupire. Il se retourna enfin vers la porte pour quitter la pièce. C'était vrai, après tout. Elle l'avait surpris en le lui disant comme ça. Lui qui, pourtant, n'avait pas l'habitude de ne pas prendre le temps d'écouter ce qu'on lui disait... cette fois, c'était trop étrange à son goût. Elle l'avait cherché. Puis elle l'avait allumé et finalement, elle l'avait repoussé pour éclater en sanglots devant lui et lui avouer qu'elle s'était fait violer par son père. C'était un peu trop pour qu'il n'essaie de comprendre la situation. Tout ce qui lui venait en tête, c'était de la foutaise. Elle se foutait complètement de sa gueule. Soit elle avait cherché son attention, et ça avait marché jusqu'à maintenant. Soit elle cherchait sa pitié derrière une raison qu'il ignorait complètement. Autrement, c'était un mensonge du début à la fin et elle n'avait pas osé le lui dire. Et s'il y avait bien une chose qui l'énervait plus que le rejet en lui-même, c'était le mensonge. Comprendre, assimiler, réfléchir... il n'était pas en état. Et ce soir, ce n'était pas du tout ce qu'il avait en tête. Dans tous les cas, il était déçu. La porte se referma derrière lui dans un bruit sourd et un employé l'interpella. Il lui lança un bref regard avant de s'éloigner, laissant la plus jeune seule dans la pièce. Puis il attrapa une bouteille au passage, avant de réellement quitter les lieux. Se changer les idées. Aller voir ailleurs, peut-être. Mais ne pas rester ici, dans tous les cas.

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